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La mise en œuvre de la justice environnementale: entre une affaire d'opinion, indolence ou ineffectivité en RDC


par Nickson IWAIE IWAIE
Université de Kinshasa - Licence en Droit international Public et Relations Internationales 2020
  

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A. Ignorance des textes

« Nul n'est censé ignorer la loi. Toute personne est tenue de respecter la Constitution et de se conformer aux lois de la République.»95 La coiutume ou praxis démontre que ce principe constitutionnel est relativement discutable. Pour n'en pretexter ignorance, il faut en être informé et la procédure simpliste et apparement insufisante prévue par la Constitution, c'est la «promulgation». Pourtant, l'article 140 de la même Constitution dispose: «Le Président de la République promulgue la loi dans les quinze jours de sa transmission après l'expiration des délais prévus par les articles 136 et 137 de la Constitution. A défaut de promulgation de la loi par le Président de la République dans les délais constitutionnels, la promulgation est de droit».96 La pratique congolaise surtout villageoise, autant elle est étonante, autant elle est paradoxalement drôlissime. Alors que les textes disposent: le sol et le sous-sol appartiennent à l'Etat, pou eux, le sol et le sous-sol appartiennent à leurs ancêtres.

En effet, l'on sait visiblement remarquer que la population congolaise est plus attirée par la culture et loisir par exemple, que par des informations sur l'actualité ou à la limite, par la lecture des textes légaux et reglementaires de la République. Si l'on pourait prétendre une quelconque connaissance des textes juridiques par la majorité de la population surtout celle habitant l'intérieur du pays où il n'y a parfois pas un seul poste téléviseur, une radio pour s'informer, l'on parlera à la rigueur, du Code pénal, pour la bonne et simple raison que, celui-ci

95 Article 62 de la Constitution du 18 fevrier, Op.cit.

96 Article 140, Idem.

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incarne les règles de morale que tout humain peut connaitre intuitivement, en parlant par exemple: de l'interdiction du vol, de meurtre etc...

Cette population en obscurité totale des lois et textes reglementaires, abuse sans relache de l'environnement, ses activités de tous les jours sont de nature à: déforester, polluer l'air, la polluer les eaux, dégrader la terre etc..., qu'elle a à la longeur du temps, légitimées et dans ce confort, elle se voit de moins en moins inquiétée.

B. Manque de choix et d'orientation

L'absence d'un autre moyen à emprunter, est aussi la situation, l'on dira même, le vrai problème qui pousse au bord la population en générale et les villageois en particulier. Comme nous venions ici-haut de le dire, n'a d'autres moyens de vivre que la ceuillette, la chasse, la pêche et très généralement par l'agriculture. Le choix d'opprimer toutes ces voies ou moyens à la population, l'exposerait sans nul doute, à une géhenne de famine, ce qui attentera logiquement sans moindre compromis à leurs intégrités physiques, leurs vies.

Cependant, dans leur faire, l'on déplore des abus inestimables. Dans le cadre de la pêche par exemple, la population en lieu et place de pêcher avec les moyens limitatifs et modérés, tout le réflexe c'est pouvoir utiliser les produits aussi toxiques que dangereusement suicidaires, qui, au-delà du fait qu'ils polluent l'eau, exterminent copieusement, sans distinction et reseve, toute espèce aquatique, célà sans penser à leur future vie et au grand dedain de celle des générations futures; Pour ce qui est de la chasse ensuite, la population étant en ignorance des textes, ne sait non plus distinguer les espèces rares et protégés, de celles ordinaires ou courantes.

Dans ce cas aussi, elle se permet d'utiliser des moyens non acceptés même à la guerre. Elle fait des chasses nocturnes avec par exemple des lampes en torche et s'en prend en n'importe quel animal et sans moindre référence et les déciment. La population polluent enfin l'environnement à ciel ouvert, par la déforestation. Comme nous l'avons énoncé, les villageois considèrent toujours que les forêts sont des héritages leur laissées par leurs ancêtres. Ils abattent, dégradent et incinèrent les arbres pour en faire des champs, pour extraire les miels, pour cueillir les chenilles et pour diverses autres raisons...

Une population fégnasse et fiante à la providence étatique... Les reproches tendent

diversifiés pour la population habitant les milieux urbains. A Kinshasa par exemple, la population est très incosciente et insouciante de sa situation même sanitaire. L'on peut se suffir à simplement observer le nombre des détritus en même la ville, pour se scerner la disproportion, le décalage entre le vouloir et le pouvoir entre ce qui est et ce qui devrait être. La population jette

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par ici, par là, les bouteilles en plastiques et les sachets, aujourd'hui, des caniveaux envaillis et tous les rousseaux coulant sur la ville ne sont maniablement ou humainement pratiquables. Des constructions anarchiques ne permettant généralement pas à l'air de circuler normalement etc...

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