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Analyse de l'efficacité technique des exploitations familiales rizicoles dans la région de l'extrême-nord: cas du bassin rizicole de Maga


par Alex Kamgang Ndada
Université de Maroua - Master II en Economie Appliquée 2019
  

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2.2.6.1.b. Élevage et pêche

La pêche constitue avec la riziculture la principale activité économique locale. Elle est pratiquée par la grande majorité des habitants. Les femmes et les jeunes font la pêche dans les petits cours d'eau, notamment les canalisations d'irrigation de la SEMRY et les mayos. Cette activité sert beaucoup plus à la consommation familiale. Par contre la pêche pratiquée de façon plus professionnelle par des pêcheurs reconnus comme tels au-delà de la Commune est une activité économique à part entière.

On décompte plus de 1500 pécheurs (Camerounais et étrangers). La production annuelle est estimée à au moins 2 000 tonnes. La pêche est pratiquée neuf mois sur douze avec une trêve qui va du mois de juillet au mois de septembre.

En effet, les vendeurs de poissons venant généralement de Maroua prennent d'assaut les rivages du Lac et du Logone pour acheter. Ils traitent même en amont avec les pêcheurs : ils leur fournissent des pirogues et des filets et garantissent ainsi les prises faites par les pêcheurs. L'activité est donc rentable ; de nombreuses familles en vivent. Toutefois, l'accès au poisson est souvent difficile pour les habitants de la Commune : les commerçants venus de Maroua, grâce à leurs ententes léonines avec lespêcheurs, en viennent à dicter leur loi dans la fixation du prix du poisson.

On distingue deux types d'élevage au sein de la Commune : l'élevage du type traditionnel et l'élevage semi intensif. L'élevage traditionnel sert à la consommation familiale en général ; chaque ménage élève des moutons, chèvres, ânes et de la volaille autour l'habitation. Prisée par les Arabes Shoas, l'élevage bovin semi intensif estune activité économique caractéristique de l'espace physique communal.

Le corps des éleveurs est fortement représenté dans le paysage socioéconomique. Ce sont en général des personnes nanties à la tête d'un fort cheptel qu'ils mettent à la disposition des pasteurs (d'origine peuhle en général). Ces derniers sont chargés de les emmener paître dans les zones de pâturage situées bien en dehors de la ville

2.2.6.1.c. L'artisanat

Les activités artisanales sont peu développées dans la zone. Elles se résument à quelques architectures de décoration de l'habitat, la fabrication des calebasses, statuettes et pilons. De nombreux habitants sèchent les peaux d'animaux qu'ils vendent aux fabricants de chaussures (samaras) et de poufs du côté de Maroua. On dénombre quelques cordonniers dans les villages, plusieurs couturiers et coiffeurs dans les marchés. Des vanniers très rares fabriquent des nattes qui sont très prisées. Les décoratrices de maison sont très recherchées ; elles assurent la finition des maisons et leur donnent un côté artistique.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius