III.3. Discussion, Conclusions et Limites de
l'étude
III.3.1. Discussion des résultats
Tout d'abord, les résultats de l'étude portant
sur les coachs ont permis de valider les différentes hypothèses
de travail identifiées lors de la revue littéraire. Un nouvel
élément a été amené au travers des
échanges entre les coachs et moi-même concernant les outils et
leur impact sur le cheminement vers Soi pour le coach. Il y a également
eu un apport de la part des coachs concernant l'importance de la co-vision et
du co-développement qui les accompagnent sur leur propre chemin. Ce
point a déjà été discuté dans la partie
relative aux résultats de l'enquête.
Concernant les résultats de l'étude des
coachés, ceux-ci sont également en lien avec les
hypothèses définies. Dans le contexte de questionnements relatifs
à une reconversion professionnelle, le coach a utilisé un outil
qui n'était pas mentionné dans la revue littéraire,
l'ikigaï, qui a permis à Sabine une meilleure compréhension
d'elle-même et une clarification de sa « raison d'être
professionnelle ».
III.3.2. Nouveaux éléments
apportés
III.3.2.1. Impact des outils sur le cheminement du
coach
En interrogeant les différents coachs sur le
thème de l'utilisations des outils et ce que cela leur apporte sur leur
propre cheminement personnel, plusieurs sujets ont été
abordés. En premier lieu, les coachs peuvent mobiliser certains outils
de coaching et les appliquer à eux-mêmes, lorsque le besoin se
fait ressentir afin de « s'auto-coacher » (Marc). Il est
également important d'« être libre de tous ces outils
» (Claire) afin de répondre au mieux à la demande du
coaché, en se laissant, pour Julie « guider par son intuition
», ce qui lui permet de « continuer à travailler sur
Soi (...) en se faisant confiance », « le meilleur
outil du coach » étant « lui-même »
(Marc).
Chaque coach peut avoir des outils de prédilection, qui
sont rarement le fruit du hasard, permettant de « faire un pont
» entre son ancien Moi et ce métier de coach. Ainsi, «
avec l'approche narrative » Julie se sent « vraiment
à la maison », celle-ci ayant une formation littéraire.
Didier quant à lui travaillant dans recherche ressent un sentiment
d'accomplissement
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en « développant » ses «
propres outils » et ses « propres modèles
». Marc, ayant cheminé lui-même notamment au travers des
arts martiaux utilise avec ses coachés des outils «
corporelo-mentaux » comme « des métaphores de
situation ». Ce processus crée une sorte de
réunification, joignant les deux rives, le passé et le
présent afin de construire une nouvelle identité davantage
alignée avec son « Moi profond ».
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