Reseaux relationnels et construction sociale de l'attractivité des collectivités territoriales en Cote d'Ivoire: cas de la commune de Ouragahiopar Romeo OKOU Université Alassane Ouattara (UAO) - These Unique de Doctorat 2023 |
5.2.4. Engagement envers les instances culturellesLes données recueillies pendant l'observation montrent que l'engagement personnel des acteurs envers les instances culturelles de la mairie est faible en comparaison avec leur niveau d'engagement pour d'autres types d'événements culturels organisés par leur communauté.Toutefois, certaines organisations culturelles locales bénéficient d'un appui plus fort des communautés qu'elles desservent. « Je pense qu'il y a un peu un sentiment de proximité, dans le sens où les gens vont s'associer et s'identifier beaucoup plus rapidement ou facilement à l'événement et donc à la communauté qui le produit. Donc je pense que ça peut les inciter à s'impliquer davantage [...] c'est un incitatif sur l'engagement des individus. » Par ailleurs, l'instance culturelle de la mairie de Ouragahio a un rôle essentiel pour la culture locale. « Plus il y a d'activités culturelles, plus on aura tendance à participer à ces activités-là ». En outre, ils reconnaissent l'importance de l'appui de la communauté, mais ajoute que le soutien que de la municipalité est également nécessaire.
Ces résultats mettent en lumière la nécessité de tenir compte des caractéristiques propres à chacune des activités culturelles pour réussir à accroître la fréquentation. Les efforts déployés pour intéresser le public ne peuvent pas se fonder uniquement sur les raisons générales qui attirent les gens vers les sorties culturelles, mais plutôt sur les motivations particulières qui les attirent vers un type d'activité culturelle plutôt qu'un autre. Les actions de développement et de promotion gagneraient à tenir compte des différentes motivations et attentes des gens afin de les attirer vers une activité culturelle qui saura les satisfaire. À cet égard, force est de constater que, malgré l'importance naturelle accordée à la volonté de vivre une expérience culturelle de qualité, les enquêtés évoquent fortement leur désir d'utiliser les activités culturelles comme moment propice à la socialisation avec leurs proches.
CHAPITRE 6 : La présentation des résultats de la recherche documentaire porte sur la grille des programmes de la radio communale de Ouragahio. La radio communale étant un moyen de promotion de l'attractivité de l'espace géographique de Ouragahio.
La recherche documentaire est une étape du travail de recherche qui consiste à trouver toutes les sources de renseignement existantes et disponibles à laquelle il est possible d'accéder afin de s'informer sur le sujet, répondre à une question ou réaliser un travail. Les données de sources documentaires ne font pas l'objet d'une collecte proprement parlée. Celles-ci sont disponibles en différents endroits notamment dans les centres de documentation spécialisées, les bibliothèques publiques. Il a lieu de noter que le réseau internet constitue une voie d'accès privilégiée aux documents d'archives et a des documents originaux qui il n'y a pas longtemps n'auraient pas été accessibles. Dans le cadre de la présentation des résultats de l'étude documentaire, la grille des programmes de la radio communale de Ouragahio, constitue une source d'information riche et diversifiées. Avant l'analyse de la grille des programmes, il convient de faire une présentation de la radio communale.
La radio Communale est le principal moyen de communication de la commune de Ouragahio. Comme l'affirme Mr D.R, secrétaire général de ladite commune : « La radio est le seul moyen pour faire passer les informations ça arrive à Sinfra, Guibéroua. Ça couvre les deux sous-préfectures que sont la sous-préfecture de Ouragahio et celle de Bayota». A cet effet elle mérite une brève présentation ainsi qu'une analyse de sa grille de programme.
La radio communale de Ouragahio a été créé en 2012 en complément à la cellule de communication de la mairie et rattachée au service socioculturel et de Promotion Humaine de la mairie. Émettant sur la fréquence des 101.5 de la bande Fm stéréo et ce depuis 2012, elle émet dans l'espace radiophonique à partir de la mairie. C'est une radio municipale. Cette nouvelle forme de radio qui commence à se développer dans le champ des médias africains, poussée par la dynamique de la décentralisation. Elle appartient à la mairie et est exploitée par les habitants de la commune. Son objectif principal comme l'affirme le chef des services socioculturels, est de promouvoir la politique des autorités de la commune. Elle peut avoir un but non lucratif, mais le fait d'être financée par la commune entraîne une discrimination à l'égard des personnes qui n'ont pas les mêmes attaches politiques que les responsables en place. Forme moderne du "bulletin municipal" traditionnel, c'est, comme lui, à la fois et indistinctement un moyen d'information neutre sur la vie de la commune et une tribune partisane au service de la majorité municipale. L'équilibre entre l'information neutre et l'information partisane dépend de l'équipe municipale et des relations entre la majorité et ses oppositions.
Les émissions de la Radio communale sont planifiées suivant un plan précis, qu'on appelle grille des programmes (Voir Tableau 5). La grille des programmes est le tableau qui donne le détail des émissions diffusées chaque jour de la semaine. Elle comprend le titre des émissions, les heures de passage à l'antenne, (tranche d'animation, musique, journal parlé, bulletin d'information, etc.). Selon le directeur de cette radio, la grille des programmes peut être modifiée, tous les semestres ou tous les ans. Ces changements peuvent être motivés par le calendrier agricole ou par les saisons qui jouent un rôle important dans les habitudes de vie de l'auditoire. La grille des programmes est le reflet de la personnalité de la station. Son examen permet d'identifier le type de station par le temps qu'elle consacre à la musique, et à des genres musicaux, à l'importance accordée aux programmes éducatifs, aux émissions de développement, à l'information, etc. Les facteurs qui interviennent pour préparer une grille des programmes, selon M.G. Robert sont les suivants : - La diversité linguistique : en toute équité, on peut admettre que chaque auditeur a droit, dans l'absolu, à être informé tout autant et aussi longtemps que n'importe quel auditeur dans la langue qu'il pratique tous les jours. - L'équilibre des genres : l'harmonisation est essentielle entre les émissions d'information, les productions éducatives, les émissions culturelles, la musique, le sport et les variétés. La connaissance des goûts du public est un repère essentiel dans ce domaine. - Les disponibilités budgétaires : le volume global horaire est directement fonction du budget. - Les moyens de production : la confection d'une grille des programmes est tributaire des moyens techniques disponibles : studios, cellules de montage, véhicules, etc. La grille des programmes, qui donne le détail de toutes les émissions diffusées dans la semaine, doit donc être élaborée avec minutie. Il ne faut pas confondre grille des programmes, conducteur général d'antenne, cahier d'antenne. Le conducteur général d'antenne est le document sur lequel se trouve consigné le détail des émissions diffusées dans une journée. Il est établi à partir de la grille des programmes et des modifications de dernière minute intervenues pour des raisons diverses. Le conducteur général indique tout ce qui doit être fait à l'antenne dans la journée. Le cahier d'antenne est un document (généralement un cahier) qui consigne scrupuleusement le déroulement de ce qui se diffuse à l'antenne. Dans ce document figurent, par exemple, les heures réelles de début et de fin des émissions, leur durée, leur titre ainsi que tous les incidents qui surviennent pendant la durée de l'antenne (panne technique, coupure d'électricité, absence d'un animateur, etc.) La grille des programmes est élaborée à partir des objectifs de la station, des intérêts de l'auditoire et des intérêts des partenaires. Tableau 5: programme de diffusion des émissions de la radio communale de Ouragahio
Source : Mairie de Ouragahio 2019. .
Se basant sur l'observation et l'analyse de la grille des programmes, la radio Ouragahio émet 24 heures par jour. Les horaires correspondent au moment où les populations sont sur place en familles ou vaquer à leurs travaux champêtres. Les émissions de la radio sont tributaires des sources d'alimentation électrique (la mairie est connectée au réseau d'alimentation nationale en électricité). Les différents types d'émissions et programmes diffusés par les radios sont : les débats, les informations générales, les annonces, les spots radiophoniques et les documentaires. Cela ne change pas durant un période de six (6) mois renouvelable. (Voir la grille des programmes si dessus). Pour Mr K.M, responsable des services socioculturels et de promotion humaine (SSCPH), la radio communaleest facilement accessible aux populations de la zone couverte. Selon lui la radio est donc régulièrement écoutée par les populations qu'elle informe, sensibilise dit-il. (...) Quand on fait les émissions radiophoniques, les populations participent assez à ces émissions. Il y a même un club des auditeurs de la radio communale qui existe. On a des émissions comme `bonjour le jour, Equinoxe ou on faire interagir la population (...) Cet intérêt se manifeste à travers, entre autres, la création des clubs d'écoute, la participation téléphonique des populations à certaines émissions. Cette pratique a été encouragée par des partenaires qui interviennent dans différents domaines du développement économique et social. La radio dit collaborer avec des ONG (par exemple les zinzins du bonheur) et de grands programmes de développement mis en place par l'État. Dans le souci d'être plus proche des auditeurs, le directeur de la radio Mr K.C, affirme prendre en compte les attentes et les observations de leurs auditeurs. (...) On a toutes sortes d'émissions, pour ceux qui aiment le sport, la musique de tous genres traditionnels comme moderne. On a aussi des émissions dans les différentes ethnies qui sont sur le territoire, des émissions en Baoulé, en More, en Senoufo qui passe presque tous les jours de 19hoo à 19 heures 55(...) Ceci se traduit de manière concrète par la rediffusion de certaines émissions, le réaménagement des horaires de diffusion en fonction des évènements, le lancement de nouvelles plages. Les programmes traitent prioritairement de : - L'agriculture à travers des émissions comme « agriculture » présentées les lundis de 20 heures à 22 heures, qui parlent des techniques culturales, des méthodes de mise en place d'engrais et d'intrants agricoles, des cultures de contre -- saison dans leurs spécificités locales, des échanges d'expérience à travers des émissions débats avec assistance des spécialistes ou non. - De la sensibilisation sur la réconciliation nationale liée au problème de la crise poste électorale de 2010 - Du commerce : les émissions comme Diapason, qui concernent les transactions locales avec leurs connexions en termes de prix et d'approvisionnement en marchandises ; les ménagères, les artisans, les transporteurs routiers... - La santé : le public est informé grâce à la radio de tous les problemes des campagnes de vaccinations. - L'environnement : de toutes les approches de gestion de ressources naturelles impliquant les populations locales. Les programmes musicaux (qui occupent 70% des émissions) spécialement sélectionnés et adaptés à la coloration locale, le journal parlé dans les différentes ethnies de la collectivité ; les jeux, les divertissements. Des plages horaires sont également réservées aux émissions religieuses et les évènements spéciaux tels que la fête de l'indépendance, le Ramadan, Noël, etc. Une analyse des programmes de la radio Ouragahio montre qu'il existe plus d'émissions de divertissements que d'émissions relatives à la découverte du patrimoine local. Ce qui fait que la question du patrimoine local n'est pas vulgarisée auprès des populations. Par ailleurs, le traitement de l'information est aléatoire. Les violations des normes sont régulières et récurrentes ; informations non vérifiées, attaques personnelles. Il a été constaté lors de l'enquête exploratoire, qu'un animateur émettait des informations dans l'émission « info locales -internationales et spots » qui sont diffusées du lundi au vendredi de 6 heures 20 minutes à 7 heures 05 minutes et également dans l'émission « info cite », des informations d'actualité prises dans les journaux quotidiens et hebdomadaires sans toutes fois vérifier l'authenticité de l'information. Il faut noter de plus que la radio rencontre des difficultés au plan technique. Elles se caractérisent par un manque de moyens de production et de moyens logistiques, l'exiguïté des locaux, l'installation anarchique. La mauvaise qualité des équipements de diffusion occasionne des interférences fréquentes et des brouillages préjudiciables au bon fonctionnement du spectre des fréquences. On peut observer également, l'absence de techniciens qualifiés. La modernisation des équipements de production, de diffusion permettra de produire des émissions de qualité à des coûts réduits. La radio Ouragahio ne possède un émetteur secours ou ni d'un groupe électrogène secours. La moindre panne au niveau de la CIE (compagnie ivoirienne d'Électricité) prive les populations d'émissions radio. Pour les zones couvertes par le réseau de l'énergie électrique, une panne de fourniture justifie l'arrêt des émissions de la radio. Il faut aussi noter une insuffisance dans la formation du personnel. La radio Ouragahio compte des animateurs et des techniciens qui ne sont pas qualifiés. Cet état de fait transparait dans les propos du directeur de ladite radio en ces termes : « C'est un don pour moi. Depuis les cours primaires, il y avait un grand frère qui était instituteurs et quand on partait à l'école je me cachais, pour aller chanter. C'est ce qui a fait je n'ai pas pu continuer les études. C'est un don pour moi l'animation ». Le problème fondamental qui se pose là est leur encadrement régulier. Cela à travers des séminaires de formation thématique et des modules de formations ciblés. Pour la plupart, le personnel à un niveau relativement bas affirme M.F, animateur de la radio. « Presque nous tous qui sommes ici, nous n'avons pas suivi de formations d'animateur radio pour être la ». Il ressort des résultats qu'il y a un début de promotion du patrimoine culturel de la collectivité territoriale de Ouragahio. Mais cela reste insuffisant. L'analyse de la grille des programmes a permis de faire ressortir certaines émissions comme « Thekou », émission documentaire qui est consacrée à la promotion de du territoire. Cela reste insuffisant au regard des potentialités culturel et humain dont dispose la commune. Et également il n'y a pas sur le site internet des informations sur la collectivité. « Le problème c'est que nous avons un site internet qui n'est pas encore bien fini. Il y a des parties qui ne sont pas encore alimentées. Et l'informaticiens qui doit faire ça a trop de contrats » Les acteurs institutionnels transmettent leurs messages à travers la radio communale, l'affichage à l'intérieur et à l'extérieur des locaux, les correspondances et les relations directes avec le public via les réunions. Mais la radio constitue le principal support d'information des populations selon Mr D.R, secrétaire général de la mairie : « Nous avons d'autre supports de communication comme les notes de service. Mais notre principal support de communication c'est la radio communale. Il aussi les réunions, les annonces mais cela ne sert pas à grande chose dans l'information des populations ». D'abord, les messages qu'émettent la radio communale ne respectent pas les principes d'une bonne compréhension du message notamment la pertinence, le ciblage, la répétition et la simplicité, faisant en sorte que les messages ne soient pas bien reçus par les acteurs. Ensuite, les supports utilisés pour la transmission des messages se trouvent être inefficaces et inadaptés du fait que ce n'est pas l'ensemble des acteurs qui écoute la radio communale, consulte les affiches à l'intérieur comme à l'extérieur des locaux ni l'existence de guichets spéciaux pouvant donner des informations d'ordre général au public. Enfin, les acteurs censés recevoir les messages semblent ne pas montrer assez d'intérêts envers ces messages du fait qu'ils se sentent lésés dans le processus de prise de décision. De plus, le manque de stratégie marketing territorial dans les actions de la commune de Ouragahio affecte négativement l'image de marque de commune. L'étude est arrivée à déceler cela à travers le discours des acteurs de la commune de Ouragahio déclarant n'avoir jamais promu la commune au moyen d'un slogan particulier, sachant qu'un slogan donne une certaine image sous laquelle on voudrait percevoir le territoire. Ce qui apparait dans le discours de Mr K.M, responsable du service Socio-culturel de la mairie. (...) Tout ce dont je vous parle là, n'est pas assez développe dans les documents qu'on a ici. Et la radio n'en parle pratiquement pas. Comme je fréquente beaucoup les gens d'ici c'est auprès d'eux que j'ai appris beaucoup de leur culture (...). Toute fois l'enjeu de la communication au sein de la mairie est un enjeu informatif. C'est à dire un enjeu informatif qui consiste à transmettre des informations aux populations de la commune sur les activités entreprises par le maire comme le soutient Mr K.C, directeur de cette radio. Notre principal support de communication qui est la radio ici, nous sert à informer les populations sur les différentes activités du Maire et de la mairie, c'est tout » Sa stratégie n'est pas demodifier le comportement des habitants de la collectivité à s'approprier le patrimoine culturel, mais plutôt être informé des activités entreprises par les responsables de la mairie. Conclusion partielle de la deuxième partie Ladeuxièmepartie de notre travail a été consacré à la présentation de nos résultats issus de l'entretien, de l'observation et de la recherche documentaire. Pour l'analyse de ces résultats, nous avons fait usage d'une analyse de contenu qui a permis le découpage des données en unités de sens et à leur catégorisation. Ce qui a débouché sur des thèmes sur lesquels s'est organisée la structuration des informations recueillies, jugées pertinentes relativement aux questions de recherche, et aux hypothèses formulées. L'analyse des résultats a permis de découvrir le sens réel, de rendre visible et lisible la pertinence d'une pratique de la construction de l'attractivité territoriale dans un périmètre définit à savoir le périmètre communal de Ouragahio. En outre, elle a permis par la décomposition des éléments du problème de la recherche, de les arrimer à leur contexte afin de dégager des solutions appropriées. TROISIEME PARTIE : LA CONSTRUCTION DE L'ATTRACTIVITÉ DE LA COMMUNE DE OURAGAHIO ET LE SYSTEME DE GOUVERNANCE INITIE PAR RESEAUX RELATIONNELS Introduction partielle à la troisième partie Cette troisième partie propose une représentation dynamique de la relation entre la mise en réseaux d'acteurs et l'attractivité territoriale des entreprises dans la commune de Ouragahio. L'objectif est de montrer qu'au-delà des facteurs financiers et économiques, ce mode d'intervention constitue par le biais de la proximité un important enjeu managérial pour l'action publique, complémentaire à ceux fondés sur la dichotomie offre territoriale/demande d'entreprises. Pour ce faire, nous proposons des recommandations provenant de la proximité entre les acteurs. Les résultats démontrent que les proximités géographique, organisationnelle, institutionnelle et relationnelle favorisent le réseautage des acteurs et partant le développement de l'attractivité territoriale. Dans cette première partie de notre mémoire, nous verrons : Chapitre 7 : Réseau relationnel territorial et gouvernance territoriale dans la construction l'attractivité de la commune de Ouragahio. Chapitre 8 : La gestion des relation mairie de Ouragahio et les associations communales. Chapitre 9 : Recommandations pour une amélioration de l'attractivité de Ouragahio..
CHAPITRE 7 : Il s'agit dans cette partie de la discussion des résultats de la recherche. Avant d'amorcer cette discussion, il semble utile de rappeler que la question principale posée au début de cette recherche est la suivante : de quelle manière le réseau relationnel territorial permet-il la construction de l'attractivité du périmètre communal de Ouragahio ? L'objectif de cette recherche est d'analyser le rôle des réseaux relationnels territoriaux dans la construction de l'attractivité de la commune de Ouragahio. Mieux, cette recherche est de comprendre la manière dont se construit l'attractivité dans la commune de Ouragahio au regard des relations interpersonnelles entre les acteurs territoriaux. Ensuite d'identifier les interactions qui s'organisent autour du système de gouvernance territoriale de Ouragahio pour rendre le territoire attractif. Et enfin de relever les dispositifs et les outils mobilisés par le réseau relationnel pour attirer et faciliter l'implantation de structures en son sein. Cette section propose à présent d'interpréter les différents résultats en les confrontant à la littérature au travers des hypothèses de recherche. Il s'agit notamment du passage d'une gouvernance territoriale publique à une gouvernance territoriale mixte, de l'équilibre nécessaire entre gouvernance formelle et informelle pour développer les proximités entre les acteurs territoriaux ainsi que l'émergence d'une ressource spécifique territoriale d'essence relationnelle comme source d'attractivité.
A l'instar des travaux de Berangere Gosse et Pierre-Antoine Sprimont, qui mettent met en exergue « le rôle actif »494(*) des acteurs publics dans la construction d'un réseau relationnel territorial. Notre recherche aborde dans le même sens. En convoquant toutes les catégories sociales autour d'un projet commun, les acteurs publics entament la construction planifiée du territoire sachant évidemment que leurs intérêts divergent. Mais les activités de la commune doivent primer sur toutes les activités individuelles. Suivant Olivier Keramidas, ce rapprochement aidera à sensibiliser sur la nécessité de travailler ensemble. Puisque le territoire est un espace en interaction constitue de relations sociales495(*). ' En effet, Les acteurs publics conservent la gestion publique en créant différentes structures ou services qui agissent pour mettre en oeuvre la stratégie d'attractivité territoriale décidée par la collectivité territoriale. On rejoint la distinction opérée par Rachel Boucquet et Caroline Mothe entre deux niveaux de gouvernance que sont la phase de décision et la phase d'application de ces décisions496(*). De leur côté, voyant leur réseau relationnel s'agrandir par la multiplication de nouveaux acteurs dans la commune de Ouragahio, les acteurs s'organisent et assurent la représentation de leurs intérêts par le biais de structures associatives. Les acteurs territoriaux que sont les associations, les structures commerciales, les partis politiques etc., deviennent des interlocuteurs privilégiés pour les acteurs publics qui optent pour la collaboration dans la réalisation du projet territorial. Cette option soutenue par Sylvie Ehlinger et al, va permettre l'attractivité de la commune puisque les acteurs territoriaux seront solidaires des actions du territoire et trouveront en interne ce qu'ils chercheront en externe497(*).En optant pour la collaboration et la coopération dans les actions, les acteurs publics consentent à partager leur pouvoir pour réaliser leurs objectifs. C'est à partir de ce moment que la gouvernance locale qui était publique deviendra mixte puisque associant les acteurs privés dans un même objectif qui est le développement du territoire. Enfin, s'il a été identifié le rôle du projet territorial et des acteurs publics (autorités administratives) et privés (associations, structures commerciales, partis politiques) pour construire le réseau relationnel territorial, il est important de relever la force du leadership politique comme variable explicative de l'attractivité territoriale. En effet, le maire de la commune de Ouragahio, la mairie apparaît comme « l'architecte » des réseaux relationnels tout en facilitant leur émergence grâce à sa vision globale et prospective des ressources et des acteurs. En insufflant un esprit collaboratif, le leadership est crucial pour « clarifier les règles, construire la confiance, faciliter le dialogue, et explorer des gains mutuels »498(*). Par ailleurs, la théorie des relations humaines permet de tenir compte de deux composantes essentielles que sont la motivation et l'implication des acteurs. En ce qui concerne la motivation, elle est liée à la satisfaction et à la concordance des actions entre les acteurs du privé (associations villageoises, chefferies, partis politiques, structures commerciales) et ceux du public (les autorités administratives). Et aussi à la satisfaction que les activités communales sont susceptibles de leur apporter. C'estle goût que les acteurs locaux ont à le faire, la mesure dans laquelle ils s'y impliquent, la persévérance, la continuité de l'effort qu'ils consentent. La motivation produite par la satisfaction des acteurs dépend des activités elles-mêmes et des relations qu'ils entretiennent au sein du territoire. A Ouragahio, il y a cependant des frustrations entre autres une absence de valorisation des activités communales, des conflits quiaboutissent finalement à la démotivation des concitoyens. Quant à l'implication des acteurs territoriaux, on constate très souvent que les informations sont la chasse gardée des services et des groupes de certains au détriment de d'autres. Or la dynamique d'une organisation est couronnée par l'ensemble des énergies et la contribution de chacun. Les organisations qui gagnent, selon Chevalier Jacques, sont celles qui cultivent l'esprit collectif pour parfaire la réalisation d'un projet en impliquant des hommes dans le développement des stratégies et l'ensemble des objectifs poursuivis. La prise en compte de leurs besoins et attentes étant un levier pour obtenir cette implication et donc gagner en performances.
La presente recherche révèle que les actions collectives entre acteurs publics et privés tout en tenant compte de la gestion informelle des activités permettent de bâtir un bon voisinage entre eux. Cette proximité institutionnelle, qui porte un cadre partagé de valeurs et de règles communes, apparaît dans ce cas comme « une condition nécessaire pour enclencher une proximité organisationnelle »499(*) selon Damien Talbot. La gouvernance territoriale formelle de la commune d'Ouragahio va progressivement s'orienter vers des modes de régulation polycentralisés, avec la création d'associations (acteurs privés) et de services permettant de structurer la proximité organisationnelle. En effet, avec l'existence de plusieurs structures associatives (au moins trois (3) associations par village), structures commerciales, partis politiques, des radions communaux, ect, formant le réseau territorial, les acteurs de Ouragahio sentent le besoin de réguler leurs relations et de coordonner leurs actions de manière formelle de sorte à en contrôler les tenants et aboutissants. Ces organisations renforcent la légitimité du système de gouvernance et permettent ainsi « la confrontation et l'ajustement des systèmes de représentations et d'actions d'acteurs issus de champs organisationnels et institutionnels différents »500(*). Le present document souligne la nécessité pour les acteurs territoriaux de se retrouver et de partager des informations et des idées en dehors du cadre formel établi. Vu que certaines transactions perceptibles sur le territoire ont été acquises en tenant compte d'un cadre non programmé et des rapports déstructurés. Il n'existepas de structure au sein de la commune de Ouragahio pour développer ce type de relation et répondre aux besoins des acteurs de réseau désireux de multiplier, dans la discrétion, les occasions de rencontre. En ce sens, l'arbitrage entre gouvernance formelle et informelle semble être à même de gérer les dualités interdépendance et autonomie et contrôle et engagement. Le système de gouvernance territoriale qui est la municipalité prend le rôle de « manager pour piloter le réseau »501(*). Enfin, les résultats tendent à montrer que les TIC, le cadre formel régulation des relations sociales, le caractère pluriel des acteurs sur le périmètre communal, et la création d'une agence chargée de la promotion du territoire à l'international favorisent le passage du local au global permettant ainsi de satisfaire le besoin d'ouverture du réseau et de gérer le risque lié à « la sur-intégration au sein du territoire »502(*), selon l'expression de Ehlinger Sylvie. De plus, pour la théorie de l'acteur stratégique de Michel Crozier et Erhard Friedberg, toute organisation collective repose sur un minimum d'intégration des comportements des acteurs sociaux ayant des objectifs différents. Leur implication dans les activités de la commune peut se fait par la pression dans le but d'atteindre les objectifs fixés ou par des entretiens communs. Et le moyen selon Crozier est l'incertitude. Pour Crozier, ce qui parait incertain en termes de difficulté pour les uns peut paraitre un pouvoir pour les autres503(*). Ce qui permet d'affirmer que ces relations sont inégales. A l'intérieur des groupes, les individus doivent acquérir une capacité collective propre, c'est-à-dire la capacité à gérer les conflits internes qui leur permettront de mieux s'organiser, tout en disposant d'une marge de manoeuvre. La théorie de l'acteur stratégique soutient que l'existence d'une organisation dépend de l'informel et que le formel est une réponse aux pressions des chantages informels. De sorte qu'un nouveau construit collectif ne peut s'élaborer que contre l'ancien. L'action de changement qui n'est pas fondée sur une appréciation suffisamment raisonnable des jeux et régulations qui gouvernent le système sur lequel on veut agir, entraîne naturellement des réactions de défense504(*). Les acteurs territoriaux doivent agir ensemble dans le sens proposé par le Maire et de ne pas s'opposer à lui si l'attractivité de la commune veut être une réalité tangible. Une action de transformation pertinente du territoire doit combiner dans la même stratégie l'action sur les hommes et l'action sur les structures. Il doit avoir des rapports de négociation si on veut éviter les conflits, négociations implicites souvent, car les négociations ouvertes sont trop formalisées d'après Crozier.
Selon Jacques Perrat et Jean Benoit Zimmermann, il y a une sorte d'effet « locomotive »505(*) des premiers acteurs territoriaux qui attirent d'autres acteurs issus ou non du même secteur d'activité et renforcent l'ancrage territorial des acteurs d'une logique de coprésence sur une logique de mobilité. Suivant des auteurs comme Leloup Fabien, Moyart Laurence et Pecqueur Bernard, par la gestion territoriale et l'organisation du réseau, la commune de Ouragahio ne se résume plus à un espace administratif. Il apparait en étant un construit social continuel, un processus de construction d'un « dedans » par rapport à un « dehors »506(*). En ce sens, ellese rend attractive en exploitant une ressource spécifique d'essence relationnelle. En effet, les acteurs publics que sont les autorités administratives d'Ouragahio (la mairie) s'engagent à construire une offre de territoire adaptée aux besoins des acteurs territoriaux (association, partis politiques, structures commerciales, etc.). Pour ce faire, ils se concentrent sur l'implication des acteurs privés dans le projet territorial en développant des actifs territorialisés et partagés. Le management du territoire spécifique à la commune de Ouragahio, s'oriente vers la valorisation des relations interpersonnelles, ressource spécifique relationnelle qui semble, dans cette recherche, expliquer l'attractivité du territoire. En se basant sur la théorie interactionnisme de la communication, l'attractivité territoriale n'est pas l'effet des actions du maire ni de sa personnalité, mais le résultat de son jeu avec ses subordonnés et des acteurs territoriaux.
Dans cette section, il sera question des résultats de l'étude des relations entre les variables de notre modèle de recherche. Il s'agit, plus précisément, de vérifier les hypothèses suivantes :
Tester cette hypothèse amène à vérifier s'il existe une relation entre la variable « la gouvernance mixte » et la variable « l'attractivité territoriale ». Le discours des enquêtés donne certaines informations susceptibles soit d'accepter ou de refuser l'hypothèse de recherche. Il ressort des entrevues l'existence d'une résistance sociale de certains acteurs du privé à l'égard des acteurs du public à cause de leur mise à l'écart des activités communales. « On n'arrive pas à penser et agir ensemble. Et tant qu'on ne peut pas faire cela, on ne va pas se développer. On va tourner jusqu'à sans aller quelque part et sans jamais se développer. Il faut qu'on soit une vision commune » Pour eux la commune de Ouragahio n'est pas attractive par ce qu'il y une incapacité à agir ensemble des acteurs territoriaux. « Les gens à Ouragahio ici, n'aime pas travailler ensemble. Ils sont individuels. Et ça c'est un gros défaut (...) il n'y a pas de gens sérieux, il n'y a pas de gens honnêtes. Ils n'arrivent pas à comprendre et ils n'ont pas l'esprit de partage en commun » Ils affirment que l'attractivité territoriale de Ouragahio doit nécessairement passée par l'implication de tous les acteurs territoriaux quel que soit le secteur d'activité. « Pour qu'un projet puisse marcher il faudrait une véritable implication de tous les acteurs du territoire. Mais ce qu'on remarque ici à Ouragahio, c'est que la participation des acteurs est vraiment très faible quel que soit l'appel qu'on lance ». Et cela se manifeste aussi dans les relations qu'entretiennent les acteurs et emmène l'acteur à être responsable de ses actions. « Le développement économique ne peut se faire sans la population de Ouragahio,ce n'est pas possible. Il faut tenir compte de toute les couches sociales et non d'une seule partie de la population » Le discours des enquêtés permet d'accepter l'hypothèse selon laquelle il existe une relation entre l'attractivité territoriale et la gouvernance mixte. On peut affirmer qu'il existe une relation entre les deux variables. L'hypothèse est donc vérifiée.
Tester cette hypothèse amène à vérifier s'il existe une relation entre la variable « la gouvernance formelle et informelle » et la variable « les tensions inhérents au réseau relationnel ». Le discours des enquêtés donne certaines informations susceptibles soit d'accepter ou de refuser l'hypothèse. Il ressort des entrevues l'existence de conflit de légitimé entre les acteurs. « Le périmètre de Ouragahio a besoins d'être pacifié, c'est à dire qu'il faut la paix entre les gens, une paix générale par ce que sans ça nous resterons avec des incompréhensions entre nous, je parle des associations, des mutuelles, et autres » Certains acteurs affirment contester même le statut des acteurs politiques car pour eux ils ne participent pas au développement de la commune et aussi la contestation des fondements de projet. « Moi je pense que nous n'avons pas besoins des politiciens pour mettre en oeuvre des programmes de développement de la ville. Je pense qu'il faut que la population soit véritablement impliquée et il faut qu'il y soit des représentant de la population pour mettre en oeuvre des projets de développement » Ils sont à la recherche de l'homme providentiel. « Il faut créer les conditions, il faut de nouveaux dirigeants qui aient envie de prendre le risque ou qui aient envie de s'impliquer véritablement dans les activités communales pour créer quelque chose (...) que les jeunes aient envie de faire quelque chose » Il résulte que la présence d'acteur collectif et responsable dans les activités de la commune permet l'attractivité territoriale de celle-ci. « Pour qu'un projet puisse marcher il faudrait une véritable implication de tous les acteurs du territoire. Mais ce qu'on remarque ici à Ouragahio, c'est que la participation des acteurs est vraiment très faible quel que soit l'appel qu'on lance » Ils accordent une place importante aux relations interpersonnelles territoriales qui se manifeste par la cohésion sociale, par le respect des autres acteurs et un consensus autour du projet de l'attractivité de la commune. « (...) on n'a pas de relation entre nous, mais il faudrait qu'on essaie d'établir des connexions entre nous. Quand vous connaissez quelqu'un, vous l'écoutez plus facilement qu'avec quelqu'un avec qui tu n'as rien en commun » Le discours des enquêtés permet d'accepter l'hypothèse selon laquelle il existe une relation entre la gouvernance formelle et informelle et les tensions inhérent au réseau relation. On peut affirmer qu'il existe une relation entre les deux variables. Ce qui amène à accepter cette hypothèse. Autrement dit, il existe certes une relation entre les deux variables et qu'effectivement, la multitude des réseaux relationnels peut être une source de complexité de l'attractivité territoriale.
Tester cette hypothèse amène à vérifier s'il existe une relation entre la variable « TIC et la cadre formelle de régulation des relations sociales » et la variable « l'attractivité du territoire de Ouragahio ». Le discours des enquêtés donne certaines informations susceptibles soit d'accepter ou de refuser l'hypothèse. Il ressort des entrevues que les Tic affectent profondément le processus de construction de l'attractivité territoriale. Les résultats confirment l'importance de l'usage des TIC dans la construction de l'attractivité car ils représentent des outils de motivation des acteurs territoriaux. « TIC évolue très vite. Il est impensable qu'une organisation territoriale, qu'un acteur touristique n'ait pas son site web. Après, il faut s'adapter, toujours être à l'écoute » De ce fait, l'usage des TIC augmente considérablement la visibilité territoriale. Ainsi les TIC entraineront des changements bénéfiques pour les acteurs territoriaux. « Pour résumer, la culture permet de cibler une clientèle avisée, consommatrice d'un autre tourisme, c'est une valeur ajoutée dans les prestations, c'est une image valorisée du territoire et des prestations, permet de montrer les dynamiques d'un territoire, de proposer différentes... Une tradition d'un dynamisme touristique et culturel. Et permet de mobiliser de nouveaux acteurs qu'on n'avait pas par le passé. Ça permet aux acteurs de la culture de s'approprier aussi la démarche touristique du territoire. Et à l'inverse, nous, on s'est beaucoup rapproché de la culture parce qu'on se sent maintenant plus concerné par les spectacles, manifestations... En ce qui concerne le cadre formel de régulation des relations sociales, il résulte que les normes territoriales ne sont pas adaptées à la commune de Ouragahio. « Nous avons ici à Ouragahio, les taxes sur le marché qui sont chères, c'est comme si on était à Abidjan. C'est plutôt cher par rapport à notre environnement » Les entrevues montrent qu'il existe certaines contraintes territoriales ainsi que des logiques de forces dans le partenariat et des résistances à certains niveaux dans les relations entre les acteurs. « Je pense que les règlementsde la mairie sur les taxes ne sont pasadaptés par rapport à notre environnement. On n'a pas l'argent ici et souvent même c'est difficile pour s'en sortir » Il ressort du discours des enquêtés que le manque de confiance dans les relations, les tensions relationnelles et le manque de consensus autour des projets constituent des contraintes dans le processus de l'attractivité territorial. « Il faut créer les conditions, il faut de nouveaux dirigeants qui aient envie de prendre le risque ou qui aient envie de s'impliquer véritablement dans les activités communales pour créer quelque chose (...) que les jeunes aient envie de faire quelque chose » Par ailleurs les enquêtés insistent sur la proximité entre les acteurs qui permettra une circulation de l'information et la confiance dans les activités territoriales. Ils proposent la mise en place d'un cadre formel qui permet la régulation des relations territoriales entre les acteurs. Également ce cadre serait un cadre de concertation et d'informations des différentes activités de la commune. « Il faut que tous les acteurs de la commune de Ouragahio se retrouvent dans une organisation, un cadre de discussion, dans laquelle on retrouve soit des services interprofessionnels, soit des services de règlement des conflits, ou encore des services pour la promotion du développement de Ouragahio » Le discours des enquêtés permet d'accepter l'hypothèse selon laquelle il existe une relation entre les TIC et le cadre formel de régulation des relations sociales et l'attractivité territoriale de Ouragahio.
CHAPITRE 8 : Ce chapitre met en relation la mairie de Ouragahio et les associations, afin de comprendre ces liens inter-organisationnels et de proposer un outil de gestion simple permettant aux acteurs locaux de penser et piloter les relations qu'ils entretiennent. Une lecture théorique des relations mairie-associations, conduit à envisager la théorie de l'engagement-confiance comme un cadre d'analyse pertinent. Une étude de cas unique à visée exploratoire permet de montrer l'intérêt d'un modèle d'engagement-confiance pour comprendre et piloter les collaborations mairie-associations vers le succès. * 494Bérangère GOSSE et Pierre-Antoine SPRIMONT, 2010, «?Rétrospective de la structuration d'un pôle de compétitivité?: une analyse par le concept de proximité?». In Management & Avenir, n°36 [En ligne]. Disponible sur http://www.cairn.info/revue-management-et-avenir-2010-6-page-13.html Consulté le 17 Juin 2020. * 495 Olivier KEAMIDAS, «?Le rôle des réseaux relationnels et les mécanismes de proximité dans la construction de l'attractivité territoriale : le cas de Kaluga » www.strategie-aims.com Consulté le 25 Mai 2020. * 496Rachel BOUCQUET et Caroline MOTHE, 2009, « Le rôle des institutions publiques dans la gouvernance des pôles de compétitivité de PME ». In Revue canadienne des sciences régionales, Vol. XXXII, n°3, [En ligne]. http://www.cjrs-rcsr.org/archives/32-3/Bocquet2-final.pdf; Consulté le 13 Juillet 2020. * 497 Sylvie EHLINGER et al, 2007, « Quelle gouvernance pour les réseaux territorialisés d'organisations ? », in Revue française de gestion. [En ligne]. www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2007-1-page-155.htm, Consulté le 9 Juin 2020. * 498Jacques CHEVALIER,Op .Cit, p131. * 499Damien TALBOT, Op.Cit, p64. * 500 Sylvie EHLINGER et Véronique PERRET, 2009, La réussite des pôles de compétitivité : Le défi de l'intégration d'un réseau dans un territoire, Paris, Vuibert. * Sylvie501 EHLINGER et al, Op.cit., p229. * 502Sylvie EHLINGER et Véronique PERRET, Op.cit., p232. * 503Michel CROZIER et Erhard FRIEDBERG, 1977, L'acteur et le système, Paris, Editions du Seuil. * 504Michel CROZIER et Erhard FRIEDBERG, op cit, p229. * 505Jacques PERRAT et Jean-Benoît ZIMMERMANN, 2003, « Stratégies des firmes et dynamiques territoriales ». in Les Etudes de la Documentation Française[En ligne]. www.durandal.cnrs-mrs.fr/GREQE/dt/dt.htm , Consulté le 15 Mai 2020. * 506Fabien LELOUP et al, 2005, « La gouvernance territoriale comme nouveau mode de coordination territoriale ? », in Géographie Économie Société. [En ligne]. http://ges.revuesonline.com/gratuit/GES_7_4_03_Leloup.pdf , Consulté le 7 Juin 2020. |
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