3.1.1- La pression budgétaire
La pression du temps dans les cabinets d'audit a
été assimilée dans les études antérieures
à la pression du budget-temps (Herrbach, 2001 ; Pierce et Sweeney,
2004 ; Gaddour, 2013). Elle a été également
traitée dans les recherches antérieures menées dans des
cabinets d'audit. Ces recherches ont principalement utilisée comme
mesure « timebudget attainability » (Selon
Gaddour (2013), il s'agit à quel point le budget temps pourrait
être atteint ou la faisabilité de budget). Elle a
été mesuré de la manière suivante à travers
une échelle de Likert à cinq point : En
général, les budgets-temps sur lesquels vous avez
travaillé l'année dernière ont été :
« 1-Impossible à atteindre ; 2-Très
serrés, pratiquement inaccessibles ; 3-Atteignables avec un effort
considérable ; 4-Atteignanble avec un effort raisonnable ;
5-Très facile à atteindre ».
3.1.2- La pression du délai temps
Les auteurs comme (Solomon et Brown, 1992 ; Margheim et
Patisson, 1999 ; Pierce et Sweeney, 2004) fut parmi les premiers à
recourir à la pression du délai temps pour apprécier les
facteurs contextuels. Dans le cadre de cette étude la pression
délai temps a été appréhendée via deux
indicateurs. Il s'agit de la vérification de l'adéquation du
budget temps et la pression subit par les auditeurs du faite de travailler sur
plusieurs missions en même temps. Ces deux indicateurs ont
été captés à l'aide de l'échelle de Likert
à cinq points. Pour obtenir le score total de la variable pression du
délai temps, nous avons fusionné les deux items en une variable.
Cette nouvelle variable fusionnée se nomme généralement
indicateur global de la pression du délai temps.
3.2- Perception d'une bonne relation avec le
supérieur
Dans le cadre de cette étude, la relation
supérieur-subordonné a été
appréhendée via 9 proxys. Ces différents indicateurs ont
été via une échelle de Likert à cinq points allant
de « Pas du tout d'accord » à « Tout
à fait d'accord ». Etant donné que c'est une variable
multicritère on a eu recours à l'analyse en composantes
principales. En effet, le recours à l'Analyse Factorielle en Composantes
Principales (AFCP) va permettre de réduire un grand nombre de variables
en un plus petit nombre de variables de synthèse (appelées
facteurs). Pour se rassurer de la cohérence des items, nous avons
contrôlé leur unidimensionnalité et leur fiabilité
à travers l'Alpha de Cronbach dont la valeur était de 0,856.
Cette valeur est largement acceptable, étant donné qu'Evrard et
al., (2000) estiment qu'un alpha supérieur à 0.6 est tout
à fait convenable pour une recherche exploratoire. Une première
Analyse en Composantes Principales (ACP) a été effectuée
sur les huit indicateurs d'appréciation de la relation supérieure
subordonnée. A l'issu de cette première analyse, deux items ont
été éliminés parce qu'ils présentaient un
coefficient de qualité de représentation inférieur
à 0,5. Après extraction des deux items, une deuxième
analyse a été effectuée. Les résultats de cette
analyse (Annexe 5) permettent d'identifier deux facteurs dont
les valeurs propres sont supérieures à 1. Ces deux facteurs
expliquent 72,151% l'information totale et affiche un indice de KMO de 0,744,
ce qui est très satisfaisant. Le test de sphéricité de
Barlett est élevé (227,996) avec une probabilité nulle.
Dans la présente étude, nous avons retenu le premier facteur pour
mesurer la perception de la relation supérieur-subordonnée
étant donné qu'il récupère l'essentielle de
l'information initiale. La preuve, ce premier facteur récupère
53,249%de l'information initiale.
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