I.5. ETAT DE LA QUESTION
L'état de la question fait allusion aux travaux
antérieurs portant sur la question de cette étude dans le but
d'appréhender leurs démarches, leurs conceptions et les
conclusions auxquelles les auteurs ont abouti.
C'est ainsi que, dans cette partie de notre travail
scientifique, nous passerons en revue quelques travaux antérieurs
relatifs à notre Préoccupation scientifique, pour ne pas
reprendre leurs pensées ou pour se démarquer de leurs travaux.
C'est dans cette logique que, ces travaux seront pour nous de
référence, c'est ainsi que dans le cadre de ce travail nous avons
fait appel aux auteurs ci-après :
1. Nkulu kimbala kasongo (2005), dans son mémoire de
DEA intitulé « la croissance démographique et niveau de
scolarité dans la ceinture de la ville de Lubumbashi », âpres
analyse des données, le chercheur arrive à la conclusion telle
que, l'accroissement démographique aurait un impact positif dans la
demande scolaire si celle-ci était offert à un prix bas.
2. Rutong Muteb Gath (2015), dans son travail de fin de cycle
intitulé « augmentation de minerval et la déperdition
scolaire à Lubumbashi », ce chercheur âpres analyse, arrive
à dire que, le minerval a connu des augmentations remarquables. Parmi
les causes de cette situation il énumère : le but lucratif qui
anime les promoteurs des écoles privées et la
réhabilitation des écoles tant publique que privée. Suite
à cette situation il y a des répercussions sur la demande
scolaire qui ne cesse de diminuer.
3. Ngoy Mfumwangulu welddone (2015), dans son travail de fin
de cycle intitulé, « la croissance démographique comme
facteur des investissements des écoles privées dans la ville de
Lubumbashi ». Celui-ci après toute son analyse, il est
arrivé à conclure que la croissance démographique est
causée par le taux de natalité plus élevé, l'exode
rural et l'immigration. Et la prolifération des écoles quant
à elle est causée par la pression démographique qui est
une condition nécessaire pour tous promoteurs qui cherchent
élever son chiffre d'affaire, qui est augmenté par le payement
des frais scolaires
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mensuels des parents des élèves, mais pas dans
le cas où les objectifs ne sont pas atteints. Ajoutant le
désengagement de l'Etat, suite au non implantation des écoles
publiques dans certains quartiers de la ville, le non organisation de
l'enseignement dans des écoles publiques, la mauvaise qualité de
l'enseignement ainsi que le sérieux n'y aient pas. Et enfin l'auteur dit
que la prolifération des écoles privées serait
motivée par la recherche du profit.
4. Mukengere Balola Désiré (2015), dans son
travail de fin de cycle intitulé, « l'augmentation des nombres des
écoles privées primaires dans la commune de Lubumbashi et son
impact sur les coûts de scolarité ». Il ressort de son
analyse que le nombre des écoles privées primaires augmentent
chaque année, et le minerval supporté par les ménages dans
ces écoles ont évolué aussi à la hausse. Mais
à l'aide du coefficient de corrélation il arrive à la
conclusion selon laquelle ces deux variables évoluent
indépendamment donc l'augmentation des nombres des écoles
privées primaires n'entraine pas l'augmentation des frais scolaires.
5. Sefu Dauda David, dans son travail de fin de cycle
intitulé : « prolifération des écoles privées
et les coûts de scolarisation dans la ville de Lubumbashi »,
l'auteur après traitement et analyse il conclut en disant que ces deux
variables ne sont pas dépendant car le coefficient de corrélation
tendait vers zéro, mais l'évolution de frais scolaire
était liées à d'autres variables entre autres : le salaire
payé au corps professoral, au délai de récupération
du capital, à la maximisation du profit, à l'impôt
supporté et à l'inflation que connait chaque fois le pays.
Pour notre part et vu les divergences d'idées et des
réflexions développées par nos
prédécesseurs, nous disons que, celles-ci restent valables et
pertinentes dans un cadre précis. Mais contrairement à eux, nous
élaborons ce travail dans le souci de détecter les
déterminants qui poussent les parents à investir dans la
formation de leurs enfants enfin de voir l'influence de cet investissement dans
l'amélioration du niveau des vies des ménages Congolais en
général mais plus particulièrement Lushois voir
mêmes dans l'amélioration du niveau de vie des ménages
retraités.
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