I.2. PHENOMENE OBSERVE
Partout au monde, Le financement dans la formation des enfants
est souvent source d'angoisse pour les parents, et l'Etat. Eu égard aux
nombreuses agitations observées pendant cette période, les
parents font face à d'énormes dépenses pour la
scolarisation de leurs enfants par l'achat des outils scolaires, les
différents frais scolaires à payer, sans oublier la prise en
charge des enseignants pour ce qui concerne l'école primaire et
secondaire et quant aux études supérieures, les parents doivent
supporter tous les frais liés à cette formation en
commençant par l'inscription, les frais académiques, les frais
connexes, les frais de sessions ainsi que d'autres frais liés aux fiches
durant une période minimale estimée à cinq ans. Alors que
nous savons dans certains pays en développement comme la
République Démocratique du Congo, les parents pour la plupart ne
disposent pas des moyens suffisant pour faire face à cette charge
financière à quoi ils sont liés pour le bien-être de
leurs enfants.
Pour ce faire, toutes ces dépenses supportées
par les parents sont loin d'être du bénévolat ou
philanthropique du point de vue économique, ce qui nous pousse à
dire qu'il y'a toujours une rationalité caché autre que la bonne
volonté, l'amour et le soutien qui semble s'afficher aux yeux.
Cependant, nous pouvons dire que cette rationalité cachée est
liée à l'épargne, c'est-à-dire que les parents
considèrent le financement actuel dans l'investissement en capital
humain constitue une accumulation de l'épargne actuelle qui, cette
dernière sera fonction de leurs consommations futures, bien
évidemment après les études de leurs enfants ils
espèrent voir ces derniers travaillés pour afin recevoir le
retour sur investissement (ROI). Ces idées sont soutenues par une
théorie économique, qui est la théorie du cycle de vie de
l'épargne de Modigliani et Ando qui prend sa source dans la
théorie du choix inter-temporel de Fisher.
Le modèle de Fisher suppose que la consommation d'une
période dépend des revenus de toutes les périodes.
L'hypothèse que va poser Modigliani est que « le revenu est
cyclique », qu'il est variable le long de la vie et que les
ménages vont transférer une partie de leurs revenus des
années « grasses » vers la consommation des années
« maigres ». L'objectif de ces transferts de revenus est d'avoir une
structure de consommation relativement stable durant toute la vie. La
principale raison à l'origine des fluctuations des revenus est
l'existence
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d'une période d'activité où les revenus
sont relativement élevés, et d'une période
d'inactivité (la retraite) où les revenus sont relativement
faibles, voir nuls. Le rôle de l'épargne, dans ce cas, est de
répondre au désir des ménages de ne pas voir leur
consommation baisser substantiellement durant la période de retraite.
Cette incitation à épargner va avoir des implications sur la
fonction de consommation.
Raison pour laquelle, dans notre cas nous avons observé
que cette théorie raisonne dans un sens où l'économie est
en plein emploi c'est-à-dire le chômage est volontaire,
d'où notre préoccupation serait d'observer qu'aucun pays au monde
ne serait dans le plein emploi, pire encore en Afrique où les pays ont
un taux de chômage élevés, notamment la R.D. Congo.
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