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Financement de l'investissement en capital humain face à  la théorie de cycle de vie de l'épargne .


par David SEFU DAUDA
Université de Lubumbashi - Licence en gestion financière 2018
  

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SECTION II : LE SYSTEME D'ADMINISTRATION DE L'EDUCATION

PRIMAIRE ET SECONDAIRE

Quatre acteurs sont impliqués dans l'administration de l'éducation primaire et secondaire : le gouvernement central et le ministère de l'Education ; l'administration provinciale ; les représentants des quatre congrégations religieuses principales ; et les parents.

II.1. le gouvernement central et le ministère de l'Education

Entre 1997 et 2003, au niveau central, il y avait un seul ministère de l'Education, comprenant trois sous-secteurs, chacun doté d'une administration dirigée par un secrétaire général : l'Enseignement Primaire et Secondaire (EPS), l'Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) et la Recherche Scientifique et Technologique (RST). En 2003, le ministère a été scindé en un ministère pour l'enseignement primaire, secondaire et professionnel, et un ministère pour l'enseignement supérieur et la recherche (Ministère de l'Enseignement Supérieur et Universitaire en sigle ESU).

II.2. L'administration provinciale

Au niveau provincial, le gouverneur est en charge du contrôle administratif général de tous les secteurs, éducation comprise. Au niveau provincial, le secrétaire général est représenté par le Chef de Division Provinciale (Proved), qui est sous le contrôle administratif du gouverneur, mais qui, pour les questions techniques, relève du MEPSP.

En dessous du niveau provincial, le Proved est représenté par les chefs de sous-division (sous-Proved). Le sous-Proved dispose de trois services concernant le personnel et les finances, la pédagogie, et la planification. En pratique, ces services manquent de personnel et de moyens et ne sont pas en mesure de jouer un rôle significatif dans l'administration de l'éducation.

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II.3. Les représentants des quatre congrégations religieuses principales et

les parents.

Les deux autres entités concernées par l'administration de l'éducation les Eglises et les associations de parents d'élèves sont de nature non gouvernementale. La division des responsabilités entre l'Etat et les Eglises est restée obscure depuis la nationalisation des écoles privées en 1974 et leur rétrocession en 1977.

Il en est résulté une multiplication des structures administratives, dont le financement représente une charge supplémentaire pour les parents. En 1977, l'Etat a passé une convention avec les quatre principales Eglises (Catholique romaine, Protestante, Kimbanguiste et Islamique), selon laquelle les Eglises doivent fournir un enseignement conforme aux directives du gouvernement. Ces directives concernent les programmes scolaires, les normes en matière de taille des classes, les qualifications et les salaires des enseignants, et le système d'évaluation. Une disposition importante de la convention est que les Eglises gèrent les écoles, bien que celles-ci appartiennent à l'Etat qui en est le pouvoir organisateur.

Cependant, en 1986, la loi-cadre donna au ministère de l'Education le pouvoir général de coordonner toutes les autorités éducatives et aucune référence ne fut faite aux réseaux des Eglises. Un Conseil National de l'Education, dans lequel à la fois le gouvernement et les réseaux étaient représentés, fut créé pour mettre en place une coordination au niveau national. Néanmoins, la structure mise en place pour administrer les institutions éducatives religieuses se perpétua : chaque réseau a sa hiérarchie propre, nationale, provinciale et locale, modelée plus ou moins sur la structure équivalente de l'Etat, avec des différences tenant à l'organisation spécifique de chaque

Eglise. Par exemple, les écoles conventionnées protestantes sont dirigées au niveau national par un Bureau de Coordination National qui a un rôle général de direction et gère les relations avec l'Etat.

Les bureaux provinciaux dirigent toutes les écoles protestantes dans la province. Au-dessous du niveau provincial, un bureau de coordination dirige les écoles relevant de sa confession. L'Eglise protestante dispose ainsi de 66 bureaux de coordination dans le pays. Lorsqu'une congrégation a 40 écoles dans une province, elle a le droit d'y créer un bureau de coordination et, si elle en a 15, d'y nommer un conseiller résident représenté au niveau provincial. Les bureaux sont responsables de la gestion du personnel (recrutements, mutations,

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promotions), de la gestion financière, ainsi que des questions pédagogiques. Par conséquent, il peut n'y avoir pas moins de six à dix niveaux d'administration de l'éducation dans la même unité territoriale, qui tous, en principe, sont sous l'autorité générale du MEPSP. Les coordinateurs, au niveau provincial et aux niveaux inférieurs, sont proposés par les Eglises, nommés par le ministère, et financés grâce aux contributions payées par les élèves, contributions dont une proportion est en effet prélevée au profit des bureaux administratifs selon des normes établies par une circulaire ministérielle. Au plus haut niveau, les coordinateurs nationaux de chaque groupe religieux traitent avec le ministère.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon