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étude de l'efficience des marchés financiers. Cas de DZAIR index.


par Mohamed Anis TATA
Ecole Supérieure du Commerce Alger Algérie - Master 2 2018
  

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Chapitre II

Rappelons d'abord que l'idée d'efficience des marchés trouve son origine dans l'article de Cowles intitulé « Can Stock MarketForecastersForecast ? ».

Depuis, de nombreux travaux ont semblé montrer que les prévisions des analystes ne sont pas « rationnelles » (les analystes commettraient des erreurssystématiques, c'est-à-dire qu'elles ne leur serviraient pas à corriger leurs prévisions). Mais les prévisions des analystes ne sont toutes faites ni au même moment ni sous la même forme. De plus, des difficultés économétriques, dues au fait que les erreurs d'un analyste donné sont corrélées dans le temps et corrélées avec celles d'autres analystes, rendent les interprétations malaisées. En appliquant la méthode des moments généralisés, Keane et Runkel (1998)1 se singularisent en estimant que les prévisions des analystes ne sont pas biaisées et qu'elles sont raisonnablement précises.

Les auteurs d'une étude plus récente publiée initialement en 1995, sont en désaccord avec ce dernier point. Ils considèrent les prévisions trimestrielles des analystes (consensus earningforecasts) portant sur les bénéfices d'un ensemble (changeant) d'environ 1 200 sociétés de 1973 à 1998. Ils trouvent qu'en moyenne l'écart entre les prévisions et les résultats déclarés par les firmes est de 42 % (et ces résultats ne se sont pas améliorés au cours du temps) ; il s'ensuit qu'il n'existe qu'une chance sur 170 pour que l'écart entre une prévision et une réalisation soit inférieur à 5 % pendant quatre trimestres consécutifs. Ces conclusions sont pourtant contestées par Brown (1996)2 qui trouve que les bénéfices prévus ne sont pas trop élevés (par rapport aux réalisations) et, surtout, qu'ils sont plus précis que ceux résultant d'un modèle naïf (le prochain bénéfice sera égal au dernier). En admettant que les prévisions des analystes soient peu précises et même biaisées, cela ne signifie pas pour autant que les marchés sont inefficients. Le vrai test consiste à vérifier si, en suivant leurs recommandations, il est possible de les « battre systématiquement ».

La majorité des résultats portant sur les prévisions des analystes que nous venons de citer laisse penser que les marchés sont efficients et qu'il n'est pas possible d'utiliser avec profit

des informations après leur publication.

1 Keane etRenkel 1998 « Are Financial Analyst `Forecasts of Corporate Profits Rational?» Journal of Political Economy ,768-805

2 Brown LD 1996 « Analyst Forecasting Error and There Implication for security Analysis :An Alternative Perspective « , Financial Analyst Journal, janvier-février

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