Chapitre I
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Chapitre I
Conclusion chapitre I
L'hypothèse de l'efficience du marché est une
théorie fondamentale sur laquelle se base la théorie
financière.
Nous avons vu que La théorie de l'efficience suppose
que les cours doivent refléter à tout instant l'information
disponible sur le marché, l'efficience est donc basée sur la
nature de l'information et le comportement des investisseurs vis-à-vis
de cette dernière.
Et aussi nous avons trouvés que cette hypothèse
d'efficience des marchés compte des degrés, du marché
faiblement efficient au marché parfaitement efficient, et afin de
mesurer ces degrés on procède à des tests pour juger de
leur réalisation.
Et pour que la théorie soit vérifiée,
l'efficience requiert des conditions très strictes à savoir la
rationalité des investisseurs, la libre circulation de l'information, la
liquidité du marché, etc. Or en réalité ces
conditions sont rarement réunies, car si une fois une des condition
n'est pas vérifié le prix sera affecté.
C'est pour cela nous allons essayer de savoir comment mesurer
le degré d'efficience d'un marché financier dans les chapitres
suivantes.
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Chapitre II
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Chapitre II
Chapitre II : Tests et analyses sur l'efficience des
marchés financiers
Section I : les différents tests sur
l'efficience du marché
1. présentation des tests :
1.1 Les tests sur séries temporelles
Les études sur séries temporelles
destinées à tester la nature non prévisible des cours
boursiers et l'impossibilité de « battre les marchés
» se multiplièrent au cours des années
19501. Plusieurs de leurs auteurs cherchèrent à mettre
en évidence des configurations de cours pouvant signaler des
retournements de tendance. À leur surprise, aucune relation entre
variations passées et futures des cours ne semblait exister.
Malgré la puissance de calcul apportée par les premiers
ordinateurs à la recherche en finance, la prévision restait un
exercice absolument stérile.
Les chercheurs travaillant sur l'imprévisibilité
des variations des cours boursiers étaient préoccupés par
l'éventuelle pertinence des méthodes d'analyse technique (ou
chartisme). Si, comme le pensent les praticiens de ces méthodes, les
cours des actions évoluent en suivant des tendances, des
hausses devraient avoir tendance à succéder à des hausses
et des baisses à des baisses. Bien sûr, dans un simple jeu de pile
ou face apparaissent des séries plus ou moins longues de piles ou de
faces (une telle série est appelée run en anglais). Il est
possible dans ce cas de calculer a priori les distributions de
probabilité de séries de 1, 2 ou, en général, de N
piles ou de N faces successifs. Dans le cas des mouvements boursiers, si des
tendances existent véritablement, nous devrions observer des
séries de hausses (ou gains) ou de baisses (ou pertes)
consécutives, en moyenne plus longues que ce que prévoit le
hasard. Fama (1965), par exemple, a compté les runs des gains et des
pertes des 30 actions composant l'indice Dow Jones pour des observations
portant sur un, quatre, neuf et seize jours. Il a trouvé qu'en moyenne
le hasard devrait produire une moyenne de 760 runs de gains ou pertes
quotidiennes, alors qu'il en a observé 735. Pour des périodes
d'observation de quatre, neuf et
1 FLORIN AFTALION 2008 La nouvelle Finance et la
gestion des portefeuilles
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