2.3.2.2 É l'association avec les employés ou
parties prenantes
Durant l'ensemble des rencontres, un constat majeur a
été fait avec une idée globale que chaque outil doit
être inventé et implanté au sein des entreprises et
où l'humain sera toujours impliqué « dans la
définition des tests » et assets. En effet, l'avancement
technologique ne pourrait permettre pour l'instant l'implémentation
unique des outils, que ce soit en matière de suivi ou bien
d'apprentissage.
Et au-delà de cet aspect, c'est même une fonction
transverse que l'outil développe avec chaque département, comme
nous avons d'ailleurs pu le constater chez Cegid avec l'étroite
collaboration des équipes de Business Analyst et de Marketing
Automation. « Ils ont pour fonction de mettre en oeuvre les programmes
marketing dans la solution marketing « Marketo » », permettant
de lier les campagnes entre celles destinées aux clients et celles des
prospects.
Une autre mission sous-jacente de certains outils a
été détectée concernant la communication : lors de
l'exposition de projets ou bien même du caractère exploitable
d'une action, comme le démontre Frédéric Bornuat «
son utilisation permet d'un point de vue de la communication et de
l'explicabilité d'être limpide et d'être très clair
dans la communication », principalement aux parties prenantes et en
interne également. Elle peut aussi nécessiter de la formation et
toute autre forme « d'évangélisation » ou
démocratisation.
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L'intelligence artificielle au sein des services
marketing
La relation humaine, acheteur - vendeur et professionnelle est
en passe d'évoluer et n'en est qu'à ses prémisses et la
plupart des auteurs et acteurs ont une vision assez différente de ce que
l'avenir préserve, mais nos entretiens ont pu démontrer qu'une
vision assez claire et similaire de ces experts en est ressorti.
2.3.2.3 É Quant aux perspectives
L'ensemble des intervenants étaient unis pour affirmer
que « dans 50 ou 70 ans » l'utilisateur sera confronté au
quotidien à des IA grâce à «
l'accélération de la performance » devant laquelle nous
allons faire face ces prochaines années. Il est donc essentiel
aujourd'hui d'en comprendre les enjeux et aussi de préparer nos
employés et futures générations à ces nouveaux
systèmes.
Un constat fort a été également
relevé par les deux parties : le côté « artisanal
» de la technologie et plus particulièrement de la connaissance en
cette dernière. L'exemple de la voiture autonome produite par Google est
un « cas emblématique » : « c'est l'accident de la
voiture autonome survenue il y a peu avec un vélo. Parce que le training
set entrainait l'IA à reconnaitre les vélos et les cyclistes mais
pas les cyclistes qui marchaient à côté des vélos
». L'outil était donc mal préparé à affronter
des inconnus malgré le fait que ce dernier ait été mis au
point par des humains.
Ces actions entrainent bien souvent une image négative
de l'outil pour les plus mal informés, et particulièrement
aujourd'hui où l'on est face à « l'ère de la
mobilité et de l'usage instantané donc la tolérance
à l'erreur est nulle ».
Ces nouvelles technologies fonctionnent « de
manière exponentielle » et la révélation de ces
dernières au grand public avec un usage de masse ne devrait ainsi
intervenir que dans une moitié de siècle, avec certainement dans
un premier temps la technologie du Deep Learning qui est en pleine
émergence comme nous avons pu le relever lors de nos entretiens.
L'intelligence artificielle au sein des services
marketing
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