2.2. Revue de la littérature
2.2.1. Modèle
de définition du handicap
La classification internationale du fonctionnement du handicap
et de la santé (CIF) distingue cinq dimensions qui entrent en jeu dans
le handicap : les fonctions organiques, les structures anatomiques,les
activités, les participations, les facteurs environnementaux
[21].
Les fonctions organiques définissent les fonctions
physiologiques des systèmes organiques.
Les structures anatomiques indiquent les parties du corps
humain telles que les organes, les membres et leurs composantes.
Les activitéssignifient l'exécution d'une
tâche ou d'une action par une personne.
La participationdésigne l'implication dans une
situation de la vie réelle :
- Les limitations d'activitésignifient les
difficultés qu'une personne peut rencontrer pour réaliser une
activité.
- Les restrictions de participationdéfinissent
les difficultés qu'une personne peut rencontrer pour s'impliquer dans
une situation de la vie réelle.
Les facteurs environnementauxenglobent l'environnement
physique, attitudinal et social dans lequel les individus vivent et
mènent leur vie[22].
2.2.2.
Rééducation des personnes handicapées physiques
La rééducation fonctionnelle estune
thérapie médicale qui vise une réparation globale et
possible, étalée dans le temps, des fonctions motrices du sujet
atteint ou du malade à travers une batterie de techniques de
rééducation s'appuyant sur des exercices passifs et /ou actifs de
dynamisation motrice et corporelle. Elle peut prendre un caractère
analytique quand elle aspire à récupérer la force d'un
muscle ou d'un ensemble de muscles spécifiques et fonctionnels. La
rééducation fonctionnelle s'adresse à de nombreux cas
[23] :
- Séquelles de maladies, d'accidents ou de
blessures ;
- Atteintes de l'appareil locomoteur : maladies neurologiques
(hémiplégies, paraplégies, tétra ou
quadriplégies), maladie de Parkinson, séquelles de comas
traumatiques, poliomyélite antérieure aiguë,
polynévrite, myopathie, infirmité motrice cérébrale
; maladies rhumatologiques ;
- Traumatologie : fractures, entorses, luxations, plaies des
nerfs, lésions du plexus brachial, sections tendineuses, par exemple ;
- Orthopédie : scoliose, chirurgie de la hanche
(prothèse), chirurgie de la main rhumatismale, malformations du pied.
v Massage et Kinésithérapie
L'action thérapeutique du massage permet, en assurant
une meilleure vascularisation, d'agir sur la trophicité musculaire, de
réaliser une kinésithérapie active. Son action n'est
cependant qu'éphémère, et lors d'une séance de
rééducation, le massage, toujours agréablement ressenti
par le malade, ne doit pas empiéter sur le temps de
rééducation active qui, elle, a une portée durable. La
Kinésithérapie a pour but de redonner au malade une fonction
articulaire et musculaire aussi satisfaisante que
possible[23].
v Soins orthopédiques
L'appareillage se développe et se perfectionne
grâce à l'arrivée sur le marché de matériaux
nouveaux, solides et légers, ainsi qu'à l'emploi
généralisé de pièces standardisées,
fabriquées en série et adaptables aisément. Ces
prothèses de travail visent à être non seulement efficaces,
simples et bien adaptées, mais encore être facilement
acceptées sur le plan psychosocial par le porteur autant que par son
entourage. A ces prothèses destinées à remplacer un membre
amputé, on adjoint les orthèses qui servent de support à
un membre paralysé ou déformé, ainsi que les corsets,
lombostats, minerves, chaussures orthopédiques et divers appareils
plâtrés ou attelles de redressement[23].
D'autres spécialités comme l'orthophonie, la
psychomotricité, etc.également important dans le cadre de la
prise en charge de la personne handicapée [23].
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