PREMIERE PARTIE :
STAGE EN ENTREPRISE
Chapitre 1 :
Généralités sur Moringa oleifera
1. Définitions de quelques
concepts
Ø Commercialisation
Selon Issaka et al. (2003), on définit la
commercialisation comme étant les échanges entre acheteurs et
vendeurs qui tentent de maximiser leur profit ou utilité.
Gagui (2008) définit la commercialisation comme
étant l'ensemble des activités économiques permettant de
transférer un bien ou un service des producteurs aux consommateurs. La
commercialisation comprend aussi l'acquisition des intrants et
équipements agricoles nécessaires à la conduite de
l'exploitation agricole.
Ø Fonctions de la commercialisation
Les fonctions commerciales sont les différentes
opérations qui permettent de fournir en des lieux et en temps opportuns
aux consommateurs, les produits dont ils ont besoin. Elles sont
exécutées par les différents agents intermédiaires
qui agissent individuellement ou collectivement et se spécialisent dans
les divers services impliqués dans l'achat et la vente des produits dans
leur transfert du producteur au consommateur final (Issaka, 2008).
Ø Circuit de commercialisation
Selon le dictionnaire Larousse (2008), le circuit est un
itinéraire pour atteindre un lieu. Donc un circuit de commercialisation
peut être défini comme étant un processus qui conduit les
produits depuis l'exploitation jusqu'au consommateur. D'après Biaou
(1987), le circuit de commercialisation d'un produit donné, est
l'ensemble des étapes qu'il franchit pour passer du producteur au
consommateur.
Ø Malnutrition
La malnutrition désigne un état de pathologie
causé par la déficience ou l'excès d'un ou plusieurs
nutriments. L'apport alimentaire anormal peut être d'une nourriture en
quantité inadaptée au besoin (apport calorique insuffisant ou
excessif ou de mauvaises qualités) ; d'autres facteurs notamment
psychologiques et pathologiques interviennent également.
Dans les pays en voie de développement, le plus grand
problème nutritionnel est la sous-alimentation, due à un apport
calorique insuffisant.
En 2006, plus de 3,5 milliards de personnes souffrent de
carences en fer, 2 milliards sont en danger de carences en iode et 200 millions
d'enfants d'âge préscolaires sont victimes d'insuffisances en
vitamine A. Le rapport de l'UNICEF et de la Banque mondiale dresse un bilan
terrifiant : les carences en fer de bébé de 2 à 24
mois affectent leur développement, les carences en iode font reculer la
capacité intellectuelle de ces pays de 15% et causent la naissance de 18
millions d'enfants handicapés mentaux par an, et le manque de vitamine
A, entraine la mort de plus d'un million d'enfant chaque année.
Ø Alicament
Un alicament est un aliment combinant la notion d'aliment et
de médicament dans le cadre d'une alimentation fonctionnelle. Il est
censé réduire les risques ou à prévenir
l'apparition de certaines maladies dans un aliment de consommation courante.
Ø Production
Goffin (1993) définit la production comme étant
une opération qui consiste à créer des besoins. Il
identifie alors trois facteurs de production à savoir : le travail, la
terre et le capital. Les premiers sont ceux dont la quantité ne peut
être modifiée dans un délai très bref pour permettre
une variation presque immédiate de la production ; tandis que les
derniers sont ceux dont la quantité peut être modifiée
instantanément pour permettre une variation presque immédiate de
la production.
Ø Offre
Le concept d'offre est un peu complexe à définir
et varie souvent d'un auteur à un autre.
Silem et Albertin (1995) ont défini l'offre comme
étant le volume de biens ou de services mis à la disposition du
marché afin d'être vendus. Selon ces auteurs, l'offre est une
fonction croissante du prix, quant aux produits agricoles, les matières
premières, le travail ; l'offre peut être atypique
c'est-à-dire qu'une diminution du prix peut entraîner une
augmentation des quantités offertes afin que l'offreur puisse obtenir un
revenu global minimum.
Ø Demande
On parle de demande lorsqu'un individu prend chaque jour des
décisions de consommations.
Selon Dadié la demande est une intention d'achat d'une
certaine quantité d'un bien ou d'un service pour un prix donné.
On parle alors de demandes virtuelles, idéales, notionnelles et
rationnelles.
La demande de marché est une demande solvable car elle
indique la quantité de biens et services qu'un agent peut acheter. La
relation entre le prix et la quantité demandée est telle qu'une
augmentation de prix entraîne une baisse de la demande pour un revenu
donné, et inversement une diminution du prix entraîne une
augmentation de la demande. Cette loi formulée par Cournot (1838,
cité par Dadié, op.cit) a néanmoins des
exceptions : l'effet Giffen qui s'applique aux biens
inférieurs ; l'effet d'anticipation ; l'effet de snobisme et
d'imitation. Ces deux derniers effets impliquent cependant une
hétérogénéité des produits disponibles pour
satisfaire le même besoin fondamental. Deux produits de même
apparence, mais de prix différents par la fonction d'information seront
considérés comme différents. Il se peut donc que le
produit le plus cher soit le plus demandé par le jeu de l'effet de
snobisme ou par le jeu de la sélection adverse compte tenu de
l'asymétrie de l'information (demandeur moins bien informé que
l'offreur).
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