2. Le positionnement
épistémologique adopté « le post-positivisme
»
Fondées sur l'expérimentation scientifique, les
recherches qui s'inscrivent dans un paradigme post-positiviste répondent
à des critères « précis de rigueur,
d'objectivité, de quantification et de cohérence » dans
le but « d'expliquer les phénomènes et formuler les
lois qui les régissent ». Selon ce paradigme, c'est en
formulant et en testant les différentes hypothèses, à la
recherche de régularités, que le chercheur découvrira la
réalité (D'Amboise, 1996).
Notre recherche se situe dans cette logique paradigmatique
post-positiviste. En effet, songé entreprendre une recherche sur
l'échec de l'achat en ligne au Cameroun, du point de vue des
consommateurs, nous permet d'analyser, comme nous l'avons
spécifié dans l'objet de recherche, les facteurs explicatifs de
cet échec. En tant que chercheur, situé à
l'extérieur de l'entreprise, nous voulons ainsi rendre compte d'une
réalité difficilement observable par les acteurs de e-commerce.
Le post-positivisme voudrait que la réalité soit rendue
objectivement (Quintin, 2012). Pour cela, plusieurs relations de cause à
effet seront testées en respectant ainsi le principe
syllogistique : « si...alors ». Ainsi par exemple, si
le risque est perçu alors il y'a pas achat via Internet. Si la culture
d'achat est absent alors il y'a pas achat via Internet.
Il ressort que la perspective choisie dans le cadre de notre
recherche s'inscrit dans une position « post-positiviste ». Il s'agit
de découvrir une structure sous-jacente de la réalité pour
découvrir les facteurs explicatifs de l'échec de l'achat en
ligne.
|