1.2. Le paradigme interprétativiste
Le paradigme interprétativisteest établi sur
l'hypothèse phénoménologique qui oppose l'hypothèse
ontologique pour qui la réalité n'est « jamais
indépendante de l'esprit, de la conscience de celui qui l'observe ou
l'expérimente » (Girod-Séville et Perret, 1999). Ils
notent que le chercheur interprète « les significations
subjectives qui fondent le comportement des individus qu'il étudie
». Il y a deux critères de validité de
l'interprétativisme : l'idéographie et l'empathie.D'après
Girod-Séville et Perret (1999), l'idéographique est « la
capacité à présenter l'étude en situation d'un
phénomène, lequel doit être décrit de manière
détaillée, et à fixer son attention sur les
événements singuliers plutôt que de se concentrer sur la
recherche de lois générales et régulières
», et l'empathie d'une étude concerne « sa
capacité à mettre à jour et à travailler non plus
uniquement sur les faits mais sur la façon dont ceux-ci sont
interprétés par les acteurs».
1.3. Le paradigme constructiviste
Le paradigme constructivistepartage la conception du paradigme
interprétativisme en ce qui concerne le statut de la connaissance et la
nature de la réalité. Les critères de validité du
constructivisme sont l'adéquation et l'enseignabilité.
D'après Charreire-Petit et Huault (2001), « une connaissance
est adéquate, si elle suffit, à un moment donné, à
expliquer ou à maîtriser suffisamment et finement une situation
», et le critère de l'enseignabilité signifie que
« toute connaissance est construite de manière projective et il
ne saurait exister de réelle différence de statut entre
connaissance scientifique et philosophique ».
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