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Facteurs explicatifs de l'achat en ligne au Cameroun


par Boukar Adam Boukar
Université de ngaoundéré - Master 2 Recherche en science de Gestion, Option Marketing et stratégie 2020
  

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1.2. Le risque perçu selon le produit (le service)

Des auteurs comme Cunningham (1967) affirment que la catégorie du produit à
acheter influence le risque perçu par le consommateur. Le degré du risque perçu par le consommateur accroit au fur et à mesure en fonction du produit acheter en passant des produits d'achat courant, aux produits d'achat différenciés, aux produits d'achats réfléchis et pour terminer, aux produits d'achats spécialisés.

Toutefois, Volle (1995) a mis en exergue cinq antécédents liés aux caractéristiques des produits dans le risque perçu par le consommateur. Ces antécédents du risque sont la nature du produit, la marque du produit, la classe du produit, le pays d'origine et le prix. Excepté les caractéristiques qui sont propres au service, comme élément explicatif de la perception du risque (pichon, 2002). Ainsi, Cases (2002) montre aussi l'influence des caractéristiques perçues du produit à savoir la nouveauté, la familiarité du service pour le consommateur, l'implication et l'expérience d'achat de ce dernier.

1.2.1. La nature du produit

Certaines études ont montré que le risque semblait différer en fonction de la nature du produit ou du service étudié. Ainsi Guseman (1981) a mis en évidence que les services sont perçus comme plus risqués que les produits. Mitchell et Greatorex (1994) ont aussi validé l'hypothèse selon laquelle le risque perçu est plus à même d'expliquer les comportements d'achat de services que de biens.

1.2.2. La classe de produit

Le risque perçu varie en fonction du type de produit. Pour Jacoby et Kaplan(1974) la classe de produit joue un rôle important dans l'explication des sources du risque perçu. En introduisant une distinction entre biens durables et biens non durables, Derbaix (1983) montre des perceptions du risque différent entre des biens d'expériences durables (bien qu'il faut consommer pour en savoir les caractéristique comme la qualité), des biens d'expériences non durables (bien de consommation qui disparait ou est détruit après la première utilisation) ou des biens de recherches. Ce chercheur montre aussi que les biens de recherches et d'expériences sont perçus comme plus risqués que les autres. Les biens durables présentent un fort risque financier, les biens non durables relatifs à la santé (comme les produits alimentaires) un risque physique élevé et les vêtements un risque psychosociologique. Stone et Grönhaug(1993) se sont aussi intéressés à la perception du risque pour les biens durables (les ordinateurs pour les premiers, les voitures d'occasion pour le second).

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius