5- Bilan du stage et perspectives
5-1- Bilan du déroulement du stage
Le stage était porté sur le contact de langues
en Haïti, particulièrement dans l'enseignement de l'espagnol au
3e cycle du fondamental. Avant, j'avais pensé le sujet sur le
contact de langue mais dans l'enseignent des langues vivantes
étrangères en Haïti, sujet qui serait trop large par rapport
au temps qui a été compatie pour le stage. Alors, j'ai dû
réviser le sujet.
Après cela, je me suis mis à construire le sujet
dans un cadre théorique. Alors, je me suis mis à trouver des
livres récents pouvant m'aider à cerner le sujet. Et, je fais des
fiches de lectures des meilleurs ouvrages que j'estimerais pouvoir m'aider
à comprendre le sujet. Du même coup, je me suis mis à
trouver une école pour effectuer le stage. Je devrais trouver une
école, parce que je dois observer l'enseignement de l'espagnol au
3e cycle.
Apres avoir récupéré la convention et la
lettre de stage au secrétariat de l'université, j'étais
allé au Collège Wesleyen Burnel Pidwill où j'ai
été accepté pour le stage. C'est une école qui
reçoit des enfants depuis préscolaire au secondaire 1. Dans un
premier temps, je me suis familiarisé avec les différents
personnages concernés et aussi l'établissement. Dans un second
temps, je commence les observations. J'ai passé deux semaines à
observer les cours d'espagnols dans les classes de troisième cycle.
Pour recueillir les donné j'avais une grille
d'observation et un questionnaire. La grille concerne l'observation des
classes, et le questionnaire pour les professeures.
Ce stage m'a permis de comprendre qu'en Haïti il n'y a
pas de transparence en ce qui à trait à la ou aux langues
d'enseignements. Ce qui commence avec un conflit linguistique entre le
créole et le français. Le français, langue d'enseignement
depuis toujours en Haïti ne veut pas partager cet héritage avec le
créole qui est jusqu'aujourd'hui marginalisé. Cependant, les
professeurs sont d'avis que l'enseignement se fait plus facilement en
créole, la langue maternelle des élèves.
Mes différentes observations sur le sujet m'ont permis
de comprendre que le créole est victime des représentations
négatives que les usagés font de la langue. Et, le fait
même que la langue française était seule langue officielle
et d'enseignement en Haïti jusqu'à la reforme Bernard qui ajoute le
créole. Le français devient la langue sociale et sociable, dans
la mesure où parler créole était suspect de grotesque. Du
coup, parler français devient marque se scolarisation et aussi
d'alphabétisation, et d'intégration sociale. Alors qu'a mon grand
étonnement, le créole est la langue de tous les
haïtiens : haïtiens en Haïti et haïtien à
l'étranger. Il est la langue qui uni tout le peuple (cf. art. 5 de la
constitution de 1987). Et le français, bien que langue officielle est la
langue de seulement 10 % des haïtiens (cf. Saint-Fort, 2011).
Enseigner l'espagnol n'est pas facile en Haïti. D'abord,
le besoin ne se fait pas sentir consciemment. Parce qu'on peut compter des
dizaines d'écoles d'anglais et par rapport à ceux qui optent pour
l'espagnol est très mince. Alors que les voyages sont très
fréquents dans les pays hispanophones comme la république
Dominicaine, le Mexique, le Cuba, le Venezuela, le Chili, l'Argentine. En
suite, l'école haïtienne fait promotion pour le français
qu'il ne parle pas, sinon par les 10% d'interlocuteur, les livres et la
constitution. Les élèves à qui on impose le
français se trouvent eux aussi en difficulté de comprendre les
notes et explications. Donc, les professeurs se sentent obliger d'expliquer en
créole, alors qu'ils n'ont jamais donné de notes en
créole. Les professeurs d'espagnols donnent les notes en
français, traduit les mots et phrases en français, mais
expliquent en créole. Ils expliquent l'espagnole en français,
puis en créole, en suite, ils expliquent les mots et expressions
français en créole oral. C'est comme si, Haïti a deux
langue : une langue écrite et une autre orale. Le français
est la langue écrite, et le créole la langue orale. En tout cas,
s'il est écrit, c'est peut-être dans les cours de créoles
que l'on donne sur deux heures. Comparativement au français qui a pour
lui seule cinq heures au 3e cycle. Le créole, langue
maternelle et native des haïtien est traité au 3e cycle
comme une langue étrangère.
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