SECTION II : MESURE ET SUIVI DE LA PERFORMANCE A ACEP
CAMEROUN : FORCES ET FAIBLESSES
I LA
GESTION BUDGETAIRE
1. Les forces
· La gestion bugetaire entre dans le cadre des mesures
des performances d'ACEP instituées par le conseil d'administrationest,
et sur lesquelles la direction financière dispose d'un certain nombre
d'obligations, notamment de bon resultat financiers. Aussi il est
discuté à chaque exercice et au cours des conseils
d'administration, des performances financières de l'exercice en cours et
des projections pour l'exercice suivant (projet de budget).
2. Les faiblesses
· La gestion budgetaire semble ne pas s'alligner sur les
perspectives d'un plan étalé sur le long terme. En effet, la
procédure budgetaire ce resume à un processus de reconduction des
consommations de ressources effectuées sur les exercices
précédents, corrigées d'un coefficient appliqué sur
certaines natures de charges.
Cela entraîne une concentration excessive sur les
chiffres au dépend des objectifs, d'un maquillage comptable au
détriment du futur et en fin une non mise en question permanente de la
stratégie.
· inexistence d'une comptabilité analytique
· Non division de l'organisation en centre de
responsabilité (notamment en agence) où à la tête de
chacun est porté un responsable. ACEP Cameroun S.A. a
hérité de la politique de gestion du projet ACEP dont
l'acitvité était exclusivement le micro-crédit,
proposé dans les principales villes du Cameroun à savoir
Yaoundé et Douala et qui, à leur tour était
subdivisé en région. Chaque région étant
constitué de bureaux de quartiet et ayant à sa tête un chef
de région. La difficulté se pose donc pour allier la logique de
gestion par agence avec cette subdivision par région.
· Définition imparfaite des critères de
performance (objectif pas ou inssufisament défini, ce qui fait que des
responsable héritent des carrences de leurs prédécesseurs.
Par exemple après la mutation ou le licenciement d'un agent de
crédit, il est presque impossible de distinguer ce que celui devat le
remplacer maîtrise effectivement de ce qui résulte des actions
antérieures.
· Inexistence d'une procédure formelle de la
gestion et du contrôle budgetaire. Ainsi chaque année, un budget
est établi mais il ya absence de véritable contrôle
budgetaire.
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