3.1.2 Cas des diplômes
de l'EISMV
Soixante dix sept virgule huit (77.8%) des
diplômés de Dakar ayant répondu aux questionnaires ont
trouvé leur formation satisfaisante ; et 11.1% l'ont trouvé
très satisfaisante ; à l'opposé, 8.3% l'ont
trouvé insuffisante et 2.8% l'on trouvé très insuffisante.
Bien que l'insuffisance de la pratique soit incriminée ; le
fait que ce soit en majorité des bureaucrates qui se sont plein
majoritairement, peut nous laisser croire qu'ils ont perdue sans doute beaucoup
de notion. Néanmoins ces résultats sont similaires avec ceux
obtenu lors de l'enquête effectuée par l'EISMV appelée
« dires d'acteurs ».
3.1.3-Orientation actuelle de
la politique sectorielle du MINEPIA
En général, le secteur de l'élevage, des
pêches et des industries animales est confronté aux contraintes
majeures sur le plan de la santé animale, de l'alimentation et
abreuvement, managériale, organisationnel et de finance. Face à
cette multitude de contraintes qui compromettent la croissance soutenue et
durable de l'élevage, des pêches et des industries animales
camerounais, la stratégie du MINEPIA intègre le schéma
global de développement rural. Cette stratégie d'ailleurs
s'articule le long de quatre axes à savoir :
Ø la modernisation de l'appareil de
production ;
Ø l'amélioration du cadre institutionnel ;
Ø l'amélioration du cadre incitatif ;
Ø la gestion durable des ressources naturelles.
Par comparaison aux travaux effectués au Benin et au
Rwanda, il en ressort que :
Ø Au Rwanda, La politique actuelle de l'élevage
est le développement des ressources animales en passant par
l'amélioration génétique.
Il faut alors une bonne organisation des éleveurs, des
moyens techniques et financiers pour accompagner cette politique.
Ø Au Benin la politique du gouvernement est d'augmenter
son dispositif de production en organisant toutes les filières. Tout
ceci passe par l'amélioration du cadre incitatif et institutionnel.
Ces résultats sont corroborent avec les
nôtres.
3.1.4-Rôle joué
par la profession vétérinaire
Les docteurs vétérinaires du privé sont
presque absents sur le terrain ceci parce qu'ils sont en concurrence
déloyale avec l'Etat; les infirmiers gagnent le terrain car ils sont
très nombreux et ils acceptent travailler à des frais de
rémunération symbolique. Si les éleveurs de porcs
sollicitent trop les docteurs vétérinaires, cela se justifie par
la mise en place du projet porc et ceux des bovins uniquement lors des
vaccinations obligatoires. Le fait de ne pas rencontrer les
vétérinaires dans les sociétés de pêches ou
laitière se justifie par le manque d'information de ce qu'est un
vétérinaire. Les para-vétérinaires sont très
actifs dans des zones reculés. Au Benin, les vétérinaires
sont aussi en zone urbaine. Au Rwanda les vétérinaires du
privé sont aussi installés en zone urbaine. En outre dans ces
pays les vétérinaires sont absents au niveau de la faune sauvage
et de l'environnement. Hors mis le fait qu'au Cameroun seuls les docteurs
vétérinaires ont le droit d'ouvrir une clinique, alors qu'au
Benin les para-vétérinaires ont le droit d'ouvrir une clinique.
Le reste des résultats est similaire.
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