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Fiscalité et choix de gestion

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par Rojo Nandrianina RAZAKAMAHEFA
Université d'Antananarivo - Maitrise en Sciences de Gestion 2012
  

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Conclusion partielle de la première partie :

Cette première partie a donné l'image des acteurs majeurs de la fiscalité à Madagascar. Elle a servi à connaitre dans quels secteurs d'activités, quels objectifs et quelle politique fiscale les entreprises évoluent. De présenter l'Etat par l'intermédiaire de la DGI le rôle de l'administration fiscale. Et a servi à essayer de définir le droit fiscal en apportant quelques notions pour passer par la méthodologie utilisée (la documentation, les enquêtes, les outils d'analyses), l'établissement des limites de l'étude et enfin le chronogramme des activités.

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PARTIE 2 : RESULTATS

Les entreprises ont toutes une approche différente vis - à - vis de la fiscalité. Elles sont divisées en deux parties : celles qui subissent le facteur fiscal et celles qui réagissent et essayent de gérer au mieux ce facteur. Lors des visites effectuées, il y a eu la rencontre des deux types d'entités. Les organismes qui subissent ou affrontent le facteur fiscal ont leurs raisons et doivent ont assumé les conséquences. La MEDICAL INERNATIONAL est une des sociétés qui subit le facteur fiscal tandis qu'à son opposé la BLTC G.I.E essaie de l'optimiser au maximum possible.

I. MEDICAL INTERNATIONAL

La SARL MEDICAL INTERNATIONAL est une grande entreprise ; et en tant que telle, elle doit avoir des relations avec l'administration fiscale. Cela se faisant par l'intermédiaire des divers dossiers fiscaux (déclaration IRSA, TVA, IR, ...) et dossiers comptables que l'Etat doit vérifier. Mais même si elle doit se plier à ces conditions dictées par l'Etat, l'entreprise a sa propre politique fiscale.

A. Politique actuelle

La politique fiscale actuelle de la société est le respect et le suivi à la lettre des dispositions légales concernant la fiscalité. Elle n'essaie pas d'optimiser les coûts fiscaux mais dit entamer une vérification à négociation. Les dirigeants de l'entreprise veulent éviter au maximum le problème fiscal même s'ils estiment que c'est un critère de choix de gestion. Pourtant, l'entité ne veut pas se lancer dans l'optimisation fiscale. Et ce à cause des coûts que cela pourrait engendrer et la lourdeur administrative qui viendrait avec. Ils sont également contre toutes sortes de fraudes ou d'évasion fiscale car un minimum de coûts ne signifie pas pour eux : vol ou abus. Pour mener à bien cette politique, la société a un responsable, en la personne du Directeur Administratif et Financier. Il a pour tâche de gérer tout ce qui a un rapport avec la fiscalité. Le DAF de la société est une personne expérimentée et qualifiée, il maitrise la législation et les lois en vigueur. Néanmoins, même si celui-ci est compétent dans la résolution des enjeux juridiques et fiscaux inhérents à l'entreprise, il éprouve certaines difficultés dans sa démarche.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus