IV. Les limites de l'étude
L'étude du thème « fiscalité et
choix de gestion » nécessite du temps à cause du
caractère trop vaste de la fiscalité. Donc, pour la
réussite du travail, il a fallu restreindre la zone d'action. Le choix
du critère de l'optimisation et la prévention fiscale au niveau
des entreprises ont été les barrières à ne pas
franchir. Ce choix n'est pas juste dû au caractère de taille ou de
grandeur du domaine mais aussi au fait qu'il est intéressant et
fascinant de pouvoir
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participer à une branche de la fiscalité et de
la gestion d'entreprise encore très méconnue. C'est aussi une
contribution à l'augmentation des recettes fiscales de l'Etat et
à l'amélioration des relations entreprises et administration
fiscale car cette relation n'est pas toujours très saine. Cela est due
à l'opinion qu'une partie à de l'autre. Les dirigeants
d'entreprises pensent que l'Etat abuse de son pouvoir parce que les taux des
impositions sont trop élevés, les redressements se font sur
telles ou telles sociétés et que des entités en
particulières ne sont jamais redressées. L'Etat quant à
lui pense que les entreprises trouvent juste des excuses pour ne pas payer
à la nation ceux qu'elles lui doivent car le paiement de l'impôt
est un devoir et une preuve de patriotisme. L'étude a ensuite
été limitée à Madagascar du fait de ses nombreuses
reformes fiscales qui ont pourtant été calquées sur le
système fiscal Français et souvent inadaptées à la
situation que vivait le pays. Certes, ces études sont déjà
des preuves de bonne foi de l'administration fiscale afin d'améliorer la
situation fiscale et en général du pays, d'améliorer le
système déclaratif malgache en usant de plusieurs outils comme
par exemple l'informatique. Mais ces efforts sont faits plus au niveau des
procédures que dans l'essentiel. Pour plus de détails, il a fallu
savoir comment les grandes entreprises et les PME accueillaient ses
réformes et comment elles s'organisaient face à celles-ci. Car
les entreprises, qu'elles soient de grandes envergure ou des PME sont les
acteurs majeurs de la situation fiscale d'un pays. Ces entités sont les
sources des recettes d'un pays (recettes fiscales) puisqu'à part les
subventions et les fonds octroyés par les bailleurs de fonds, ceux sont
les recettes fiscales qui couvrent les dépenses d'un pays comme
Madagascar.
V. Chronogramme
L'étude effectuée a été
réalisée selon un calendrier bien précis et divisé
en plusieurs parties en commençant par la pré - enquête qui
a été le point d'ancrage de l'étude. Elle a pris beaucoup
de temps et a été renflouée tout au long du
mémoire. Puis par la descente sur terrain qui s'est faite pendant peu de
temps mais avec la coopération des acteurs a été un
succès. Et enfin la rédaction du mémoire qui n'a pu
être définie temporellement car elle a été
effectué au fur et à mesure des données en main.
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Tableau 2 : Chronogramme des activités
:
ACTIVITES
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PERIODE
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2011
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2012
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Juil
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Aout
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Sept
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Oct
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Nov
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Dec
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Jan
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Fev
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Mar
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Avr
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Choix du thème
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Protocole de recherche
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Collecte données secondaires
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Triage données secondaires
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Elaboration limites de l'étude
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Elaboration questionnaire
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Dépôt questionnaire
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Visite d'entreprise
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Enquête auprès DGI
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Collecte données primaires
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Triage données primaires
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Rédaction du mémoire
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Vérification finale du mémoire
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Sources : Personnel
Les cellules grisées dans le chronogramme des
activités sont une marque qu'il y a eu des activités lors de la
période où la partie grise est affichée.
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