1- Le réseau routier de la Préfecture du
Golfe
Il s'identifie à celui de la ville de Lomé. Il
se compose en général de routes bitumées, de routes
pavées et de routes secondaires en terre qu'on rencontre
généralement dans les quartiers de la périphérie
(faubourgs). A cet effet, Monsieur ATSOU Kodjovi Jean (Enseignant à
l'EAMAU ; consultant indépendant) se prononçant sur l'état
des routes togolaises affirme dans Focus Info du mois de Janvier
2008 N° 001 que : « Chemins, rues, boulevards ont pour
finalité d'assurer la liaison entre les installations (bâtiments,
établissements publics, sportifs, zones industrielles, etc...) dans les
agglomérations ou les villes. C'est le cas par exemple du Boulevard du
13 janvier, de l'Avenue de la libération, de la rue de l'OCAM (...). Les
voies radiales et les voies transversales, comme les voies
d'Adidogomé-Lomé, Agouènyivé-Lomé,
GTA-Kégué, Avenue de la Kara... permettent quant à elles
de relier les faubourgs au centre ville ».
Le réseau routier de Lomé (Préfecture du
Golfe) ainsi présenté doit supporter les conséquences de
l'inégale répartition de la population et des activités
économiques. En effet, Lomé qui est la capitale du Togo concentre
70 % des services administratifs. Le centre ville abrite seulement 35 % de sa
population. Le reste c'est-à-dire 65 % vit dans les quartiers
périphériques. Cette situation explique les innombrables
déplacements domicile-travail et le drainage quotidien vers le centre
ville d'un flux hétéroclite de véhicules de tous genres et
de toutes catégories dont notamment les poids lourds du trafic transit
et du domaine du sable.
11 Il s'agit surtout de ne pas trop se rapprocher de
la jetée du port et de ne pas exagérer dans l'exploitation.
L'état de dégradation actuelle des routes
à Lomé est due non seulement à l'insuffisance des
investissements de capacité qui, malheureusement dans notre pays ne
progressent pas au même rythme que celui de l'augmentation du trafic,
mais aussi au site de Lomé qui présente un relief presque plat au
même niveau que la mer et qui n'a ni de pente, ni de rampe devant
permettre l'écoulement des eaux de pluie et des eaux usées. A
cette situation vient s'ajouter la position de la nappe phréatique qui
est à fleur de sol. La conséquence immédiate de cette
situation est la noyade des voies urbaines (primaires, secondaires et
tertiaires), des viabilités d'équipement, de conduites d'eau
potable, d'eau usée, d'électricité et de
téléphone ; alors que l'ennemi numéro un des rues et
routes est l'eau d'infiltration qui atteint les couches de fondation et
provoque inévitablement leurs dégradations, des trous, des
affaissements, des glissements et des inondations dans les chaussées.
Il en résulte donc une mauvaise circulation de tous les
usagers de la route. Cette situation d'autant plus accentuée au niveau
des poids lourds crée d'énormes difficultés dans la
livraison des marchandises, des encombrements de circulation, des nuisances
pour les riverains, mais également gêne le fonctionnement des
autres activités économiques.
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