b) Partenariat et sponsoring
ParaLLèLement au don en argent, iL existe
égaLement Le don en nature. IL est souvent Le chemin Le pLus court pour
obtenir un soutien de petites entreprises. Son évaLuation
chiffrée peut parfois dépasser Le montant des fonds
coLLectés. On trouve une grande diversité des dons et services
mis à disposition : biLLets d'avion, chambres d'hôteL, prêt
de véhicuLes, de caméras ou d'instruments, mais égaLement
instaLLations téLéphoniques, iLLuminations de bâtiments,
prestations en matière de communication et d'impression. Pour de petits
événements, La prise de contact avec des entreprises LocaLes
reste
123 BENITO (Luc), « Les festivaLs de France : FestivaLs sous
L'angLe économique >, Op. cit., page 27.
124 Idem
125 GLAVANY (Jean), Op. cit.
bien entendu Le moyen Le pLus Légitime de trouver une
forme de partenariat. IL permet égaLement à ces entreprises de
participer à La vie cuLtureLLe de La région.
Les partenaires Les pLus fréquents au niveau des
festivaLs sont tout d'abord Les banques mutuaListes comme Le Crédit
AgricoLe, La Caisse d'Epargne, La Banque PopuLaire et Le Crédit
MutueL126. ELLes ont une grande impLantation LocaLe et ont une
indépendance financière comparée au centre nationaL. Vient
ensuite La presse, avec, en première position, La presse quotidienne
régionaLe et queLques supports nationaux comme TéLérama
qui «décerne ainsi chaque année son label « Un
événement Télérama » à plus d'une
vingtaine de manifestations >127. La radio, avec France
Inter ou Radio France qui est Le média Le pLus intéressant et Le
moins « exigeant > en terme de partenariat et d'échange
médiatique. D'autres secteurs sont égaLement concernés par
Le soutien financier aux activités cuLtureLLes et artistiques regroupant
de nombreuses entreprises pubLiques ou parapubLiques, comme Les transports avec
Air France, La SNCF, Les constructeurs automobiLes, Le secteur des
communications avec France TéLécom ou encore EDF et
GAN128.
Le sponsoring, quant à Lui, reLève du «
hors média >, L'entreprise s'associe à un représentant
de L'association du festivaL pour faire passer son message pubLicitaire.
Ces différentes « formuLes > de financements
privés sont en pLein déveLoppement d'une manière
généraLe et vont être au coeur, dans Les années
à venir, des préoccupations des directeurs de festivaLs qui
voient Leurs subventions pubLiques diminuer peu à peu. C'est maintenant
un virage qu'iL faut anticiper, car cette mutation du contexte financier risque
de faire disparaître un grand nombre d'événements qui
n'auront pas assurés à temps Leurs arrières.
126 GORSSE (EmmanueLLe), Op. cit., page 7.
127 Idem
128 Idem
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