Analyse de l'éfficacité de l'aide publique au développement dans le sous-secteur de l'éducation de base( Télécharger le fichier original )par Abdoulaye SANGNE ENAREF - Maitrise en sciences économiques 2009 |
II-2 : Taux d'absorption suivant les conditions de financementLa capacité d'absorption de l'APD dans l'éducation de base suivant les conditions de financement sera analysée sous forme de subventions et de prêts. Au niveau des bilatéraux, toute la coopération se base sur des subventions ; mais au niveau des multilatéraux, le volet «prêt« rentre en ligne de compte. Après analyse, il a été donné de constater que les taux d'absorption des subventions comme celui des prêts, ont connu des périodes de baisse. Le taux d'absorption des subventions était de 58,65% en 2002. Ce taux est passé à 41,77% en 2003 ; 34,65% en 2005 et 81,38% en 2007 avec un taux moyen de décaissement de 62,45%. Celui des prêts était de 34,19% en 2002 ; 36,06% en 2005 et 37,88% en 2007 avec un taux moyen de décaissement de 35,15%. Mais de façon globale, les ressources extérieures qui se chiffrent à 167 687 740 000 FCFA sur la période (2002-2007), 92 716 863 000 FCFA ont été décaissées, soit un taux de décaissement de 55,29%. En 2002, sur un montant de 13 823 356 000 FCFA prévu, seulement 7 969 429 000 FCFA ont été décaissés représentant 57,65% de la somme prévue. Les années 2003, 2004, 2005, 2006 et 2007 ont enregistré respectivement des taux d'absorption de 33,44% ; 36,64% ; 35,11% ; 91,84% et de 73,75%24(*). Les raisons de cette faible capacité d'absorption sont multiples et se résument entre autres à l'insuffisante maîtrise de la programmation des dépenses d'investissements, à la lourdeur des procédures de passations des marchés. A ces facteurs, il faut ajouter d'autres qui sont liés au cycle des projets et à la pratique des conditionnalités par les bailleurs de fonds. Toutes ces raisons citées seront développées dans la partie traitant des contraintes et difficultés d'absorption de l'aide. * 24 Voir annexe 10. |
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