Analyse de l'éfficacité de l'aide publique au développement dans le sous-secteur de l'éducation de base( Télécharger le fichier original )par Abdoulaye SANGNE ENAREF - Maitrise en sciences économiques 2009 |
II-1 : Taux d'absorption suivant les sources de financementLes deux principales sources de financement indiquées précédemment constitueront le socle de l'analyse. II-1-1 : Au niveau des bailleurs multilatérauxLe taux d'absorption a varié sur toute la période. Cette variation dépendait des programmations et des décaissements opérés dans l'exécution des projets de développement. Sur une programmation de 4 013 030 000 FCFA en 2002, les bailleurs ont décaissé 3 449 662 000 FCFA représentant 85,96% du montant programmé. Le taux d'absorption dans l'ensemble reste moyen. La plus forte absorption des ressources extérieures a été enregistrée seulement en 2006 avec un taux de 95,74% et la plus faible (29,30%) a été enregistrée en 2004. Des difficultés d'absorption des fonds ont été observées. C'est le cas de l'AID avec 34,19% en 2002 ; 16,71% en 2003 et seulement 15,71% en 2004 comme taux d'absorption des ressources de cette institution22(*). Pour le financement du projet d'appui au secteur de l'éducation de base (PASEB), sur une prévision de 1 921 219 000 FCFA, le FED a décaissé un montant de 1 240 390 000 FCFA, soit 64,56%. En ce qui concerne le projet Education V en 2007, sur un financement prévisionnel de 794 308 000 FCFA inscrit dans la loi de finances, le PAM a décaissé finalement 237 597 000 FCFA, soit 29,91%. Les taux de décaissement restent faibles, à cause donc des procédures de décaissements trop longues et très compliquées. Le graphique suivant présente la variation du taux d'absorption au niveau des bailleurs multilatéraux. Graphique 3 : Evolution du taux d'absorption au niveau des bailleurs multilatéraux de 2002 à 2007
Source : Construit par nous sur la base du tableau de l'annexe 8 II-1-2 : Au niveau des bailleurs bilatérauxLe taux d'absorption au niveau des bilatéraux a varié sur toute la période. Sur une programmation de 9 810 326 000 FCFA en 2002, les bailleurs ont décaissé 4 519 764 000 FCFA représentant 46,07% du montant programmé. Le taux d'absorption dans l'ensemble reste moyen avec des variations en dents de scie23(*). La plus forte absorption des ressources extérieures bilatérales a été enregistrée aussi en 2006 avec un taux de 90,66% et la plus faible (27,59%) en 2005. La plupart des bailleurs ont connu des variations mitigées dans leurs décaissements. C'est le cas du Canada avec 44,52% en 2002 ; 9,07% en 2003 mais 90,84% en 2007. C'est le cas aussi des Pays-Bas avec 41,36% en 2003 ; 1,12% en 2004 ; 100% en 2006 et 100,18% en 2007. Ce pays fait partie des rares bailleurs bilatéraux qui ont décaissé toutes les ressources financières prévues pour le financement des projets de l'éducation. Au niveau des bilatéraux, les ressources extérieures sont généralement décaissées à des taux acceptables. Mais pour le financement du projet hydraulique scolaire en 2002, sur une prévision de 4 389 000 000 FCFA, seulement 103 080 000 FCFA ont été décaissé par la France, soit un taux d'absorption de 2,35%. Ce taux est passé à 13,23% en 2003. Par contre, pour le financement du PDDEB, en 2004, la Suède a décaissé 100 % des ressources financières prévues pour ce programme, soit un montant de 909 014 000 FCFA. Graphique 4 : Evolution du taux d'absorption au niveau des bailleurs bilatéraux de 2002 à 2007 Source: Construit par nous sur la base du tableau de l'annexe 9 * 22 Voir annexe 8. * 23 Voir annexe 9. |
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