L'économie du secteur culturel exemple du cinéma français( Télécharger le fichier original )par Elie LABORIEUX UAG - Master1 2010 |
UNIVERSITE DES ANTILLES ET DE LA GUYANE INSTITUT D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE LA GUYANE L'économie du secteur culturel et exemple du Cinéma en France.
Table des matièresI L'HISTORICITE DE L'ECONOMIE CULTURELLE 4 1-1 Commerce international et concentration des medias 4 2-1 Industries culturelles et pays ACP 5 2-1. Les industries culturelles dans la mondialisation 7 2-2 Le secteur de la culture en France 8 INTRODUCTIONL'Economie de la culture, une branche de l' économie s'intéressant aux aspects économiques de la création, de la distribution et de la consommation d'oeuvres d' art. L'économie culturelle est un ensemble de secteurs d'activités économiques hétérogènes, comme le cinéma, les programmes télévisuels, la musique, l'artisanat, la bijouterie, la mode ou les meubles. Avec l'émergence du numérique, l'internationalisation des acteurs économiques, les nouvelles analyses de la croissance davantage centrées sur le capital humain, les infrastructures et la montée en puissance de l'économie de la connaissance, la culture et les industries culturelles occupent une fonction singulièrement nouvelle dans l'économie. Le champ, les problématiques et les objets de l'économie de la culture et de la communication se sont sensiblement modifiés ces dernières années et suscitent une évolution des modes d'intervention publique. Les individus cessent de rêver. Dans un monde globalisé où les frontières ont sans cesse été repoussées voire détruites, l'imaginaire se porte vers d'autres horizons. Des conquistadors à la conquête de l'espace, les hommes ont voulu repousser les limites spatiales et temporelles. Ces découvertes d'un autre monde ont aboli la conception de la frontière terrestre, qui n'est dès lors plus une barrière en soi. Le Styx peut désormais être franchi, à la manière de l'Amazone. Mais la fascination demeure ; les bois, les déserts, les montagnes, les étendues glacées continuent de susciter la curiosité. A l'heure de l'Internet et de la mondialisation, si les voyages lointains continuent d'attirer, il semble que plus rien ne soit impossible. Le cinéma a su développer une esthétique de la limite et tenter d'approcher ce qu'il y a de l'autre côté du miroir. Si la fascination de l'autre et de l'inconnu éprouve notre curiosité, la recherche d'univers parallèles est particulièrement vivace. Et les arts peuvent contribuer à la satisfaire. En tant qu'accessoires indispensables à un épanouissement personnel et social, une expression d'une contemporanéité historique, de reflet des mentalités, ils ont un pouvoir incommensurable. La séduction artistique s'effectue tant à travers la proximité qu'à travers l'altérité et l'inconnu. En tant que miroir de l'homme et de son imagination, le cinéma propose à notre vue «un monde qui se substitue à nos désirs», comme l'affirmait Jean-Luc Godard en introduction du Mépris (1963). De manière à avouer ou non le cinéma attire en tant que puissance de représentation du réel comme de l'irréel. Avec la mesure du poids économique de la culture, l'importance de l'emploi culturel et l'impact des dépenses culturelles des collectivités territoriales, le secteur culturel relève à l'évidence des facteurs de la croissance, de la compétitivité et de l'emploi, tout comme il participe évidemment des enjeux de l'économie de l'immatériel. Le rapprochement de l'industrie cinématographique, la culture et l'économie permet-il de déduire une analyse significative à la montée en puissance de l'industrie créative ? La France en serait-elle un exemple probant à cette étude ? Notre réflexion se portera dans un premier temps d'un aspect historique de l'économie culturelle : son apparition, son évolution, son expansion, son poids économique et dans un second temps on essayera de comprendre la place de la France dans cette science, sa position mondialement et son apport surtout en matière cinématographique. |
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