II.6. CONCLUSION PARTIELLE
Les appareils utilisant un aéroport vont ailleurs et
viennent d'ailleurs. Tout aéroport est dans la dépendance du ou
des réseaux dont il fait partie. L'infrastructure doit tenir compte des
nombreuses variables inhérentes au trafic sur les réseaux :
types d'appareils, natures des échanges (tourisme, affaires, aviation en
générale, trafics réguliers et non réguliers, fret,
poste, etc...).
Les deux parties de l'infrastructure, celle qui est à
l'usage des aéronefs (aéroport) et celle qui est à l'usage
des passagers et du fret (aérogare), doivent être adaptées
au mieux à l'ensemble de ces variables. Les catégories
d'investissements qui y correspondent ne varient pas de la même
façon en fonction de leurs trafics respectifs. La piste doit être
conforme à des normes minima mais, dès qu'elle s'accommodera de
la multiplication des mouvements d'avions jusqu'à saturation. Cette
catégorie d'infrastructure est rigide et varie par paliers correspondant
à l'addition d'une piste à celle qui est saturée.
En revanche, la marge d'adaptation des aérogares est
beaucoup plus étroite, et les investissements en doivent d'assez
près les augmentations du trafic. Il n'y a pas une relation
nécessaire entre les agrandissements de la première et de la
deuxième catégorie : la croissance de capacité des
avions, l'élévation des taux d'occupation, le contrôle plus
efficace de la circulation aérienne, une meilleure configuration des
bretelles ont eu jusqu'à maintenant pour effet, d'éloigner la
saturation des pistes mais de rendre plus proche la saturation des
aérogares.
Les aéroports modernes peuvent revêtir
différentes configurations, mais ils sont ou ils doivent être
conçus pour une gestion optimale des flux des passagers et des frets.
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