2. INTERET DU SUJET
Cette étude revêt un intérêt majeur
aussi bien pour ceux qui ont comme référence le droit
international public ainsi que ceux qui s'intéressent à
l'actualité internationale et l'évolution du droit
international.
Organisations Internationales. D'où tout au long de
cette rédaction, nous aurons à démontrer aux lecteurs,
futurs et occasionnels, de cette étude en quoi la Cour à travers
ses décisions judiciaires participe au développement du droit
international en traitant un cas bien déterminé d'une affaire qui
réveille d'autres notions du droit international.
Cette étude a pour objectif d'éclairer, le tout
dans un espace restreint, un sujet pluridisciplinaire touchant à
l'histoire, la diplomatie, les relations internationales, la notion de
responsabilité internationale. Un sujet qui n'est sans susciter des
réelles controverses voire de véritables antagonismes au sein de
la communauté internationale. Il permet au lecteur non seulement de
saisir le fondement de la responsabilité internationale des Etats, mais
aussi la portée d'une réparation d'un dommage sur le plan
international. Cette question soulevée dans l'avis de la CIJ du 11 avril
1949, a porté une contribution dans l'évolution mais dans la
pratique en droit des organisations internationales par son pouvoir dans son
rôle d' « interpréter le droit ». Cette
interprétation du droit par le biais d'un avis consultatif de la CIJ
revêt des avantages ainsi que d'inconvénients. L'avantage pratique
en droit interne est de permettre de vérifier la
constitutionalité d'une loi tout en évitant
l'élasticité juridique incertaine.
3. METHODOLOGIE
Tout terminus résulte d'un parcours à suivre,
peu importe l'axe que l'on utilise. Ainsi, aucun travail ou encore mieux,
aucune oeuvre scientifique ne s'achève sans qu'on fasse recours à
une démarche qui peut être soit technique, soit
méthodologique.
Ces deux concepts constituent en effet un instrument qui
conduit inséparablement toute recherche scientifique, mais alors le
mieux est de les analyser l'un après l'autre.
En effet, la méthode et la conception du monde ne sont
autre chose qu'actes et pensées. Entant que façon de traiter les
données de tel ou tel autre sujet, la méthode remplace la
pensée : une conception juste du monde aide à traiter
correctement ces données tandis qu'une fausse conception du monde induit
en erreur ce traitement.
La méthode fait ainsi un ensemble bien défini
des démarches que suit l'esprit pour découvrir et
démontrer la vérité. C'est dans ce sens que ce travail
pour arriver à son terme nous exigera de passer par une méthode
juridique qui consiste à analyser les textes conventionnels ; cette
méthode consistera aussi à faire référence aux
grands principes de droit international prévus par la Charte des Nations
Unies et certaines dispositions du statut de la cour. La méthode
sociologique qui consistera à l'observation des faits sur terrain dans
l'application de certaines dispositions du droit international destinées
dans la pratique au sein de la société internationale.
Enfin, la méthode historique nous servira à des
pistes pour ce qui s'est déroulé dans le temps afin de les marier
avec la réalité actuelle du droit international à travers
la technique documentaire.
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