Paragraphe 2 : L'installation des sociétés
leaders des groupes multinationaux à l'intérieur de la
Communauté
Nous avons vu plus haut que les groupes financiers
internationaux possédant des sociétés filiales dans
l'espace communautaire préfèrent, dans la plupart des cas, que
leurs holdings de contrôle soient situés hors de la
Communauté, pour des raisons qui tiennent à leur stratégie
propre et, qui pratiquement peuvent être financières, fiscales ou
sociales. Ce sont généralement des sous-holdings
elles-mêmes contrôlés par un holding plus important qui
peut-être la société leader du groupe multinational ou
alors un simple holding intermédiaire(2)
La principale conséquence qui va découler de
l'entrée en vigueur de l'intégration fiscale sera d'amener les
groupes internationaux désireux d'opter pour ce régime à
constituer des sous-holdings de droit communautaire, même si par ailleurs
ces derniers devaient être contrôlés à 95 % ou plus
par une autre société, du moment que celle-ci n'est pas
localisée dans un état de la Communauté.
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