2.1.2. Les agences de notation
Les agences de notation, chargées d'évaluer le
niveau de risques des emprunts, ont une grosse part de responsabilité
dans cette situation de crise, car elles ont accordé d'excellentes
notations aux titres représentatifs de créances risqués
émis par les établissements financiers.
Les analyses constatent, en effet, que Moody's et Standard
& Poor's sont relativement responsables de la panique. Certaines notes
auraient été dégradées de 7 crans d'un seul coup.
Et par conséquent, les investisseurs qui croyaient avoir acheté
des emprunts peu risqués se sont retrouvés avec des
« junks bonds » (obligations pourries).
Donc nulle n'étant en mesure d'évaluer la valeur
exacte des créances et le marché de la dette s'est alors
fermé. En effet, Les banques chargées d'organiser la titrisation
regroupent des « paquets » de crédits qu'elles
mettent à l'actif des véhicules. Elles ont constitué des
paquets de crédits « subprime », mais aussi des
paquets mixtes, mélangeant des crédits subprimes avec d'autres
crédits hypothécaires, ou avec des crédits destinés
à d'autres financements (par exemple des opérations LBO des fonds
d'investissement).
La baisse des prix de l'immobilier américain a
entraîné un effondrement de la valeur des actifs des
véhicules. Les risques de défaillance de ces
« paquets » étaient supposés être
inférieurs à ceux des crédits pris un par un. C'est ce qui
permet d'obtenir une très bonne notation de la part des agences de
notation sur les obligations émises en contrepartie.
2.2. Les démarches proposées :
Remède
2.2.1. L'injection de la liquidité
Dans cette crise, d'une coté on parle non seulement de
problème de liquidité, caractérisée par une
défiance totale conduisant les établissements financières
à ne plus se prêter de l'argent entre eux, mais essentiellement de
problème de Fonds Propres des banques. En effet, les banques ont
obligé de faire déprécié ces crédits
titrisés et ceux peut l'amener à serrer sa politique de
crédit traduisant par l'assèchement du crédit et
l'augmentation de son coût. D'une autre coté, les investisseurs
conservent ses titres jusqu'à l'extinction de la créance ce qui
peut relativement contribuer à la gélation du marché et le
rendre moins liquide.
Les résultats de ces problèmes sont de plus en
plus néfastes. Un marché sans liquidités organisés
fait craint et crée ce qui est le fondement de toute crise
financière ce qui est la perte de confiance. C'est en fait on parle de
crise de méfiance générale. Pour activer
le système interbancaire et pour ramener le marché vers les
conditions normales de fonctionnement, il y aurait des injections massives de
liquidité par le Fed ainsi que par les banques centrales mondiales qui
ont joué le rôle du « préteur en dernier
ressort ». En fait, la politique monétaire demeure la
première ligne de défense. A titre d'exemple, le Fed a
injecté respectivement 24 puis 38 Milliards de dollars. Ces injection de
liquidité ont du continuer jusqu'au ces jours.
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