u u u u u u 3 1 3 2 3 3 ? III-5-1 Le
modèle K å
On modélise les tensions de Reynolds comme suit :
? ' '
U ?
? ? U 2
' ' -
j
i
- =
u u í ? + ? k ä (III-9)
i j t ij
? ? x ?x ? 3
j i
? ?
La viscosité turbulente est donnée par la relation
:
í t = Cu
(k2 å ) ; (III-10)
Avec u t =í t ñ
viscosité dynamique turbulente
L'expérience montre que cette relation est bien
vérifiée pour des écoulements à grand nombre de
Reynolds, à condition d'avoir une turbulence homogène.
Cu : est un coefficient sans dimension qui
doit être évalué expérimentalement
k : est l'énergie cinétique de turbulence
définie par :
1 2
1
k = u
' 2 = u + u + u
( ' ' ' )
2 2
i 1 2 3
2 2
å : Le taux de dissipation de l'énergie de
turbulence k, est donné par la relation suivante :
?
2
' ?
å í (III-11)
?? xj ? ? ?
? u
= ? ?
Ce terme de dissipation qui apparaît dans
l'équation de l'énergie de turbulence reste
à déterminer. L'échelle typique de longueur des grands
structures de la turbulence L est déduite
3
de k / L
å = .
2
III-6 Modèle k-å (RNG)
La version standard du modèle K-å
proposée par Launder et Spalding [37], suppose les relations des
tenseurs des contraintes suivantes :
? ? U ? U ?
i j
- =
u u + ( ij )
k
i j t
í 3 ä
?? ?? - 2 III-12
?? x ? x j i ? í
III-13
? h
- ui
t
h =
óh ?xi
Où ít est la viscosité
turbulente déterminée à partir de l'énergie
cinétique de turbulence et de sa dissipation å
régie par les équations suivantes :
?
( ) å
? í ? ?
? k
= í + -
t
U k ? +
? ? ? ? G
?
i ? x ó
j ? ? ? ? ? x ? ?
? x i k j
III-14
? ?
( ) ( å)
? ?
í å å
å ? í + ? ?
t
U = ? ? ? ? + -
C 1 G C 2 III-15
i å å
? x ? x x k
ó
i j ? ? ? ?
å ? j ? ?
? U
Ou = - and
i
G u u
i j ? x j
k 2
å
í u
t = C
Les constantes du modèle apparaissent dans les
équations (III-14), (III-15) sont :
Cu = 0 .09 , Cå
1 = 1 .44 , Cå 2 = 1 . 92 ,
ók = 1 .0 et
óå = 1 . 3 .
Les effets des taux des contraintes moyenne et rotation
moyenne sur la diffusion turbulente sont étudiés par
l'utilisation du modèle de groupe de Renormalisation RNG k-å
. Yakhot et al. [38], utilise des équations de même forme que
le modèle standard k- å . Le modèle RNG
k-å propose différents coefficients évalués
par RNG qui varient suivant le rapport entre la turbulence et l'échelle
des temps de contraintes moyennes n :
Cu = 0 . 0845 Cå 1 = 1 .42
C n n
3 ( ( )
1 -
= + u 4 . 8 avec ó k =
óå = 0 . 7194
3
C +
2 1 0 . 0 1 2
1 . 6 8 n
å
Tandis que
?
( ) 2
1
S = 2 Sii S ii et ??
1
? U ? U ?
i i
S 2
= ?? +
ii x
x ?
? ? i i ?
kS
n= ,
å
Le modèle RNG k-å est une version
modifiée du modèle k-å standard. Il est
adapté avec des paramètres de contraint non
équilibrés å
n = kS , où S est le module du taux de
contraint et
le rapport å
k , l'échelle de temps de la turbulence. Le
paramètre n caractérise les contraintes de cisaillement. Mais
dans le cas des problèmes d'écoulement où des contraintes
de dilatation dominantes surgissent, n contient la résultante absolue du
taux de contrainte.
Les valeurs des paramètres du modèle RNG sont :
Tableau-III-1 : rapportant les constantes de
k-å et leurs modifications en modèle RNG
No
|
Paramètres
|
(k-å) standard
|
RNG k-å
|
|
1
|
|
CD
|
0.09
|
0.0845
|
|
2
|
|
C1
|
1.44
|
1.42
|
|
3
|
|
C2
|
1.92
|
|
|
3 ? - ç
C D k G
ç ?
?? 1 4 . 3 8 ??
1 68
|
u T
|
. + , ç =
3
1 0 .0 1 2
+ ç å
|
|
4
|
ók
|
|
1.0
|
0.7 179 (limite supérieur du Re)*
|
|
5
|
óå
|
|
1.3
|
0.7 179 ((limite supérieur du Re)*
|
|
* L'expression générale pour
estimer le nombre effectif de Prandtl pour k et å est :
1 -
ó
|
1 . 3929
|
0.6321
|
1
ó
|
- 2.3929
|
0.3679
u ut
|
(III-15-a)
|
0 .
|
3929
|
|
3.3929
|
La différence principale entre la version standard et
le RNG est dans l'équation du taux de dissipation turbulente
d'énergie. Dans les écoulements à taux de contraintes
élevées, le modèle RNG prévoit une faible
viscosité turbulente (c.à.d, un taux de dissipation å
élevé et une production de turbulence k faible). Bien que le
modèle RNG ait été mis en oeuvre pour améliorer le
modèle standard pour les écoulements avec une grande courbure de
lignes de
courant. La version du modèle RNG k-å a
été introduite dans les équations
différentielles pour le calcul de la viscosité effective
à partir du modèle K-å (guide Fluent, vol 4, 1997) [41].
3
í í C u k
? ?
eff (III-16)
1 . ? ?
= + í å
?
?
? ?
Cette forme permet le prolongement aux bas nombres de Reynolds
et aux écoulements proches des parois, contrairement au cas du
modèle standard k-å, qui est valide seulement pour des
écoulements turbulents développés.
Figure III-1 : Différentes régions
dans une couche limite sur une paroi plane [35].
Il y a deux approches principales pour modéliser la
région de proche-paroi. Dans l'une des approches, appelée
'fonction de paroi', les effets intérieurs affectés par la
viscosité, ne sont pas modélisés. Au lieu de cela, des
formules semi-empiriques (fonctions de paroi) sont utilisées pour relier
la région affectée par la viscosité et la région
entièrement turbulente. Dans l'autre approche, les modèles de
turbulence à bas nombre de Reynolds sont développés pour
simuler l'écoulement de la région proche-paroi.
Dans la plupart des écoulements à nombre de
Reynolds élevés, l'approche de fonction de paroi donne des
résultats satisfaisants sans exigences excessives vis-à-vis des
ressources de calcul. Pour les bas nombres de Reynolds, le modèle k -
å exige les conditions aux limites suivantes :
2
? ? Ut ?
, å í (III-17)
= n
?? ??
?
? ?
? å
k= 0 , = 0
?n
où Ut est la composante tangentielle de la
vitesse à la paroi et n est la normale à la paroi. Un
certain nombre de modifications au modèle k - å ont
été proposés (Chen et Patel, [40] ;Wilcox, [41]; Hrenya et
Sinclair, [42]). Dans les approches par des fonctions de paroi, un profil
universel de vitesse existe prés de la paroi et est de la forme :
u + = ln + +
1 (III.18)
y B
k
où k est la constante de Von Karman (0.4 1), B
une constante empirique liée à l'épaisseur de la
sous-couche visqueuse (B =5.2 dans une couche limite plane) et
u+ et y+ sont définis comme suit
:
Ut
u =
+
ñ
ôw /
y= + (III.19)
u
ñ np ô w /
où nP est la distance normale du noeud
considéré au point P de la paroi. En outre, on assume que
l'écoulement est en équilibre local. Ceci signifie que la
production et la dissipation sont presque égales. Ces hypothèses
permettent l'utilisation de la résolution à la paroi. En fait,
l'approche de la loi de paroi exige que la distance adimensionnelle du noeud
voisin de la grille de la paroi doit être plus grand que 30
(y+> 30). Dans un tel cas, la contrainte de cisaillement
à la paroi peut être liée à la composante
tangentielle de la vitesse à la grille :
ñ
1
k C kU t
ñ u 4
ô (III.20)
w +
= ln ( y E)
Pour l'énergie cinétique turbulente, k, le
gradient normal à la paroi est habituellement égal à
zéro. On suppose que l'échelle des longueurs près de la
paroi est donnée par:
L p
kn
= (III.21)
Cu
3
4
En supposant qu'il y a équilibre entre la production et
la dissipation, le taux de dissipation de l'énergie turbulente au noeud
à côté de la paroi (indice P, situé à
distance normal nP de la paroi) peut être calculé sans
résoudre l'équation de transport pour å :
3 3
Ck 2
4
å = (III.22)
u p
p
p kn
Pour modéliser l'interaction entre la combustion et la
turbulence, une méthode basée sur la PDF présumée
est utilisée.
|