Sommaire des Annexes
Annexe 1 : Synthèse du règlement CE 1/2005
62
Annexe 2 : Convention européenne sur la protection
des animaux en transport international, Articles 26 à 30 67
Annexes 3 : Extrait du Code Rural concernant le transport
d'animaux vivants. 73
ANNEXE 1 : Le règlement CE 1/2005
Synthèse du règlement CE 1/2005 :
Ce texte vise à réglementer le transport des
animaux vertébrés vivants à l'intérieur de l'Union
européenne (UE), lorsque ce transport est effectué dans le cadre
d'une activité économique, le but étant que les animaux ne
risquent pas d'être blessés ou de subir des souffrances inutiles
et qu'ils disposent de conditions appropriées pour satisfaire leurs
besoins.
Le présent règlement renforce la
législation en matière de bien-être des animaux durant leur
transport par l'identification des intervenants et de leurs
responsabilités respectives, par la mise en place de mesures
renforcées d'autorisation et de contrôle, ainsi que par la
définition de règles plus strictes en matière de
transport.
Les intervenants et leurs responsabilités :
Le règlement étend les responsabilités en
matière de bien-être des animaux à l'ensemble des personnes
impliquées dans le processus, y compris les opérations
précédent et suivant le transport. Toutes ces personnes sont
chargées de veiller au respect de la législation au cours des
opérations qui relèvent de leurs attributions.
Sont ainsi concernés les transporteurs
(déjà couverts par la législation
précédente) auxquels viennent s'ajouter les organisateurs de
transport et les conducteurs, ainsi que les « détenteurs d'animaux
transportés » (personnel des centres de regroupement, des
marchés et des abattoirs, ainsi que les éleveurs).
Tous les intervenants et leur personnel doivent recevoir une
formation appropriée. En particulier, les chauffeurs et les
accompagnateurs doivent posséder un certificat d'aptitude
professionnelle délivré à la suite d'une formation
complète concernant le bien-être des animaux durant le transport
et sanctionnée par la réussite d'un examen par un organisme
indépendant habilité par les autorités
compétentes.
Autorisations et contrôles
Pour tous les trajets supérieurs à 65
kilomètres, les transporteurs doivent bénéficier d'une
autorisation délivrée par l'autorité compétente de
l'État membre où ils sont installés ou
représentés. Pour obtenir cette autorisation, le demandeur doit
notamment démontrer qu'il dispose d'un personnel, d'équipements
et de procédures opérationnelles suffisants et
appropriés.
Pour les longs voyages (plus de 8 heures), le demandeur doit
également fournir :
des documents spécifiques: certificats d'aptitude
professionnelle pour les conducteurs et accompagnateurs, certificats
d'agrément des moyens de transport devant être utilisés,
informations sur les moyens de suivi et d'enregistrement des mouvements des
véhicules, plans d'urgence; la preuve qu'ils utilisent un système
de navigation par satellite, à compter du 1er janvier 2007 pour les
nouveaux véhicules et de 2009 pour les anciens véhicules.
Ces autorisations sont valables cinq ans. Elles ont un format
européen harmonisé et sont enregistrées dans une base de
données électronique accessible aux autorités de tous les
États membres.
Dans le cas des longs voyages à travers plusieurs
États, les transporteurs doivent en outre être munis d'un carnet
de route établi par l'organisateur du transport selon un modèle
harmonisé et qui comprend un certain nombre d'informations sur le voyage
(identification des animaux et des personnes qui en ont la charge, lieux de
départ et de destination, contrôles effectués aux divers
moments du transport, etc.).
Des contrôles doivent être organisés par
les autorités compétentes aux moments clés du transport
notamment aux points de sortie ou aux postes d'inspection frontaliers. Par
ailleurs, des contrôles supplémentaires peuvent être
effectués à tout stade du voyage, sur une base aléatoire
ou ciblée.
Lors des contrôles, l'autorité compétente
doit vérifier la validité des autorisations,
certificats d'agrément et certificats d'aptitude professionnelle,
ainsi que les informations consignées dans
le carnet de route. Les vétérinaires officiels
doivent également vérifier l'état des animaux et leur
aptitude à poursuivre le voyage. En cas de transport par voie maritime,
l'état et la conformité du navire de transport doivent aussi
être vérifiés.
Règles techniques pour le transport des animaux
Le règlement introduit des normes plus strictes
applicables aux trajets d'une durée supérieure à huit
heures. Ces règles concernent tant les véhicules que les
animaux.
Le règlement prévoit ainsi un équipement
de meilleure qualité dans les véhicules de transport, ce qui
comprend, notamment, un réglage de la température (ventilation
mécanique, enregistrement de la température, système
d'alerte dans la cabine de conduite), une possibilité permanente
d'abreuvement, l'amélioration des conditions de transport à bord
des naviresbétaillers (ventilation, dispositifs d'abreuvement,
système d'agrément, etc.).
Le transport de certains animaux est interdit. C'est ainsi le
cas des très jeunes animaux (les veaux de moins de dix jours, les porcs
de moins de trois semaines et les agneaux de moins d'une semaine) sauf si le
trajet est inférieur à 100km. Le règlement interdit
également le transport des femelles gravides au dernier stade de
gestation et pendant la semaine qui suit la mise-bas.
Par ailleurs, les conditions de transport de longue durée
des chevaux sont améliorées, notamment par l'obligation
d'utiliser systématiquement des stalles individuelles.
Les dispositions concernant les durées de trajet et les
espaces prévus pour les animaux restent inchangées par rapport
à l'ancienne réglementation. En matière de durée du
transport, le règlement prévoit ainsi des durées
différentes selon les types d'animaux: animaux non-sevrés,
c'est-à-dire buvant encore du lait (9 heures de trajet, puis 1 heure de
repos pour l'abreuvement, puis 9 heures de trajet), porcs (24 heures de trajet,
lorsque l'abreuvement possible en permanence), chevaux (24 heures de trajet
avec abreuvement toutes les 8 heures), bovins, ovins et caprins (14 heures de
trajet, puis 1 heure de repos pour l'abreuvement, puis 14 heures de trajet).
Les séquences précitées peuvent être
répétées si les animaux sont déchargés,
nourris, abreuvés et laissés au repos pendant au moins 24 heures
dans un poste de contrôle agréé.
Contexte
La question de la révision des durées maximales
de transport et des densités de chargement d'animaux (deux domaines
restés inchangés par rapport à la législation
précédente) doivent faire l'objet d'une nouvelle proposition qui
sera présentée au plus tard quatre ans après
l'entrée en vigueur du règlement et élaborée en
fonction de l'application des nouvelles règles par les États
membres.
Le présent règlement abroge et remplace la
directive 91/628/CEE à compter du 5 janvier 2007.
Référence :
Acte
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Entrée en vigueur
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Transposition dans
les États membres
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Journal Officiel
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25.01.2005 applicabilité:
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Règlement
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(CE)
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n°
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05.01.2007
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JO L 3 du 05.01.2005
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1/2005
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(sauf article
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6,
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paragraphe
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5:
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05.01.2008)
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Actes liés :
Décision 2004/544/CE du Conseil, du 21 juin 2004,
relative à la signature de la convention européenne sur la
protection des animaux en transport international (révisée)
[Journal officiel L 241 du 13.07.2004]
La convention européenne sur la protection des animaux
en transport international est entrée initialement en vigueur en 1971.
En 1995, les parties contractantes ont décidé d'actualiser ses
dispositions afin de tenir compte des développements scientifiques et de
l'expérience acquise dans ce domaine. La convention
révisée fixe des règles précises qui s'appliquent
à toutes les
espèces animales et qui reflètent
également les modifications apportées à la
législation de l'UE. À l'heure actuelle, les 15 anciens
États membres de l'UE sont tous partie à la convention de
même que Chypre, l'Islande, la Norvège, la Pologne, la
République tchèque, la Roumanie, la Russie, la Suisse et la
Turquie.
Règlement (CE) n° 1255/97 concernant les
critères communautaires requis aux points d'arrêt et adaptant le
plan de marche visé à l'annexe de la directive 91/628/CE [Journal
officiel L 174 du 02.07.1997].
L'Union européenne fixe des critères communs
pour les postes de contrôle (ou « points d'arrêt ») dans
lesquels les animaux doivent être déchargés lorsqu'ils font
l'objet de transport long. Ces règles ont pour but de garantir la
santé et le bien-être des animaux lors de ces arrêts.
Source : Activité de l'union européenne,
synthèse des règlementations.
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