Les fusions -acquisitions des banques:cas pratique AttijariWafaBank( Télécharger le fichier original )par Bouchra BAKADIR Université HassanII Mohammedia - Licence en Gestion des entreprises 2006 |
§2 : Freins et ÉCHECS des fusions-aquisitions« La liste est longue des opérations de fusions-aquisitions annoncées à grands fracas, et qui finissent par avorter. Certaines fusions n'arrivent pas à conclure réellement, d'autres ont lieu, mais se heurtent à des difficultés pratiques qui finissent par les condamner, « le cas notamment du rapprochement avorté après des mois de la fusion, entre Deutsche bank et Dresdener bank respectivement 1ère et 3ème banques allemandes en terme du total bilan, et qui aurait donné lieu à une méga-banque allemande »20(*). « Des statistiques montrent que 50% à 60 % des fusions, ne donnent pas le résultat escompté, une réalité irréfutable constatée surtout, dans les f-a transnationales. Certains dirigeants, dépensent beaucoup d'argents et d'énergies dans la préparation minitueuse de l'opération de f-a, s'imaginant que le plus dur est fait, or, c'est après la phase de consolidation que tout se joue »21(*). Quelle est l'étape qui comporte le plus grand risque ? Graphique 5 : Les risques d'échec dans les f-a, étape par étape. Développement de la stratégie, sélection du candidat Due diligence Négociation Et Signature Intégration : Apres la Fusion 30% 17% 53% % Répondants
Source du graphique 5 : M. Habeck, F.Kroger, M.Tram : « Après la fusion, 7 clés pour réussir l'intégration » ; édition : Dunod ,2001. La fusion-acquisition entre les fabricants de pneumatiques Firestone et Bridgestone, celle des banques japonaises Asahi avec Sanwa & Tokaiban, sont autant d'exemples de fusions avortées et autant d'échecs, qui s'inscrivent parmi d'autres. Quelles sont alors les raisons explicatives des échecs des f-a ? 2.1 : MANQUE DE SYNERGIES« L'inexistence de synergies se définit comme étant un manque d'actions,d'éléments matériels ou non qui forment un tout organisé,concourant au même résultat et dont l'interaction augmente le potentiel . La croissance ne vient pas naturellement du fait de l'addition des chiffres d'affaires des deux entreprises, réunies par une fusion, elle est stimulée lorsque le partenaire de la fusion est choisi après une recherche méticuleuse approfondie, et lorsque la nouvelle entreprise créé, ne se contente pas seulement d'exploiter les synergies d'efficacité, elle doit être prête à offrir de nouveaux produits, à employer de nouvelles technologies. La croissance implique une mobilisation des ressources des deux parties, de telle sorte que 1+1 fasse plus de 2»22(*). * 20Nathalie Brafman : « Allemagne, le pays où les méga banques sont fragiles : l'échec de la fusion entre la Deutsche Bank et la Dresdner bank » ; in l'Expansion, en date du 11/05/2000. * 21 M. Habeck, F.Kroger, M.Tram : « Après la fusion, 7 clés pour réussir l'intégration » ; édition : Dunod, année : 2001 ; page : 5. Des données publiées par Annufinance.com. * 22 Des données publiées par annufinance.com.. M. Habeck, F.Kroger, M.Tram: « Après la fusion, 7 clés pour réussir l'intégration » ; édition : Dunod, année : 2001 ; page : 9. |
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