Conclusion :
La mutation partielle de la demande touristique vers le
«culturel» est d'importance. Le culturel devient un atout dans la
commercialisation du produit touristique. Il devient donc nécessaire de
le développer, le gérer et l'exploiter.
La culture est instrument de communication : la culture
communique, est communication ou n'est pas. Culture populaire, culture
scientifique, culture d'entreprise..., grâce à ces
déformations toutes factices on est revenu à une notion ouverte
de la culture ; la culture c'est l'identité ; c'est elle qui produit,
invente, vend, communique, fascine ou répulse. Elle est dans le
patrimoine, les concerts, la mode, les parfums, la gastronomie.
La communication devient l'alliée du tourisme et de la
protection du patrimoine. Elle doit susciter le désir, informer et peut
être aussi éduquer.
La culture a besoin du tourisme pour s'épanouir, tout
comme le tourisme ne peut se passer de la culture pour se développer.
La demande internationale de tourisme connaît donc une
profonde mutation. Si le tourisme uniquement balnéaire est en perte de
vitesse, par contre, il semble que le tourisme culturel sort le créneau
incontournable de cette dernière décennie. Il semble aussi que le
tourisme écologique, montagnard, sportif, de remise en forme, tourisme
d'affaires ne se développeront harmonieusement qu'en symbiose avec le
culturel; on pourrait même ajouter que celui-ci constituera la seconde
jeunesse du balnéaire
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