WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Applications des intégrales stochastiques en macroéconométrie


par Lewis Mambo
Université de Kinshasa - DEA 2023
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2.2.1 Equations différentielles stochastiques ordinaires

Soit W(t) un processus stochastique satisfaisant le système suivant :

dW(t)' = á(W(t), t) + u(W(t), t)dW(t), W(0)' = W0

avec á(x,t) = (á1(x,t),· · · n(x,t)) et cr(x,t) = uij(x,t), 1 = i,j = n. On suppose que á(x, t) et u(x, t) sont mesurables dans Rn ×[0, T], et satisfaisant les conditions suivantes :

(1) condition lipschitzienne ku(t, x) - u(t, y)k = K|x - y| |á(t,x) - á(t,y)| = K|x - y|

(2) condition de croissance linéaire ku(t, x) - u(t, y)k2 = K(1 + |x|2) |á(t, x) - á(t, y)|2 = K(1 + |x|2)

et W0 est indépendant du mouvement brownien W(t),

E | W0 |2< 8.

Théorème 2.2.1 (Théorème de l'existence et unicité de solutions). Soient les équations ?? et Alors,il existe une solution unique W de kkkkkkkkkkk et dans M2 w[0, T]. L'unicité signifie que si W est une autre solution dans M2 w[0,T], alors

P[W(t) =6 W(x)] = 0,

34

Démonstration. On va démontrer l'existence et l'unicité de la solution de l'équation différentielle stochastique. Pour l'existence, on définit

Z t Z t

Øm+1(x) = Ø0 + 0 ám(s), s)ds + 0

um(s), s)dcw(s), m > 0

et on fait par induction que Øm ? M2w[0, T] et

E | Øk+1(t) - Øk(t) |2 = (Mt)k+1

(k + 1)! pour 1 = k = m - 1,

M est une constante positive dépendante de k et T. Il est facile de démontré que existe pour k = m et Øm+1 ? M2w[0, T]. Ensuite, on trouve que

E sup

|{z}

0<t<T

| Øm+1(t) - Øm(t) |2= C(MT )m

m! .

Par conséquent P( sup

|{z}

0<t<T

| Øm+1(t) - Øm(t) |>1

2m) =2mC(MT )m

m! .

Le Lemme de Borel - Cantelli implique que

P( sup

|{z}

0<t<T

| Øm+1(t) - Øm(t) |> 1

2m i.o) = 0.

Ainsi pour tout w, il existe m0 = m0(t) tel que

(sup | Øm+1(t) - Øm(t) |> 1

2m) = 0. si m0 = m0(w).

Il s'en suit que la suite Ø0 + Pô (Øm+1(t) - Øm(t)) converge uniformément

dans t ? [0,T].

En notant la limite par 0(t) nous avons en suite

2.2.2 Equations aux dérivées partielles stochastiques

Dans cette section, nous allons étudier les problèmes de certaines classes des équations aux dérivées partielles stochastiques du premier et deuxième ordre.

Soit l'équation aux dérivées partielles stochastiques du premier ordre

Z t

u(x, t) - f(x) = 0 F(x, u, ux, ?ds)

où ?ds représente l'intégrale stochastique de Stratonovich. Le théorème suivant prouve l'existe et l'unicité des solutions de l'équation aux dérivées partielles linéaires du premier ordre.

Théorème 2.2.2. (Théorème de l'existence ) On suppose que la fonction F de l'équation ( ? ? ?) est une Ck,ä - semimartingale continue avec la caractéristique locale appartenant à la classe (Bk+1, Bk,ä) pour quelque k = 4 et

35

S = 0 et f est une fonction de Ck,ä.

Soit (çot, 17t, Xt) la courbe caractéristique stochastique de l'équation. La fonction u(x, t) est définie par

~ ) [ ]

u(x, t) = ç ?_1(x) , t ? 0, u(x) ,

est une solution locale de l' équation (2.7). De plus, elle est une Ck-1- semimartingale continue locale pour tout > 0.

Avant la démonstration du théorème, nous donnons le lemme suivant qui va aider à démontrer ce théorème de l'existence et de l'unicité de solutions de l'équation aux dérivées partielles linéaires du premier ordre.

Lemme 2.2.2.1. Soit ?i = ?-1

d . Les relations suivantes sont alors vérifiées :

Le théorème suivant donne la condition de l'unicité de solution de l'équation aux dérivées partielles stochastiques du premier ordre annoncée ci - dessus.

Théorème 2.2.3 (Unicité de solution). Nous supposons que les mêmes condi-

tions pour F et f .[ ]

Soit u(x, t), t ? 0, cr(x)une solution locale arbitraire de l'équation 5 tel

qu'elle est une Ck-1- semimartingale pour > 0. Alors elle peut s'écrire comme suit :

[ ]

u(x, t) = çt ? øt(x) pour t ? 0, T (x) ? u(x)

Définition 2.2.1. ([87]) Soit Xt une semi - martingale continue, c'est - à - dire, un processus représenté sous la forme suivante :

Xt = X0 + Mt + At

où X0 est une variable aléatoire .T - mesurable, Mt est une martingale et At est la partie variationnelle fermée.

On présente le problème à valeurs initiales des équations aux dérivées partielles stochastiques du second ordre à coefficients aléatoires suivant :

Z t d Z t

0 F i(x, ?ds) ?u

u(x, t) = f(x) + 0 Lsu(x, t)ds + ?xi (x, s)

i=0

Z t

+ 0 Fd+1(x, ?ds)(x, s),

Ls est un opérateur elliptique de la forme ,

1 XLsu =

ij

?

2

2 a

(x, s)

aaxj+ bi(x's)ax Ou + d(x, s)u i i

36

et le domaine aléatoire (F1, F2, ..., Fd+1) sont des fonctions Ck,d - semimar-tiangale satisfaisant la condition (D1)k,ä pour tout k > 3 et ä > 0 tous deux pour avant et arrière direction. Les différentielles Fi(x, ods) sont les différentielles de Stratonovich. Dans le séquentiel, nous supposons que les coefficients de l'opérateur Ls satisfont la condition suivante (D2)k,ä pour tout k > 3 et ä > 0. La condition (D2)k,ä, il existe une fonction non négative et symétrique continue aij(x, y, s) appartenant à la classe Ck+1

ub telle que

aij(x, s) = aij(x, x, s). La fonction d(x, s) est continue en (x, s) et de classe Ck,b. De plus aij et d

(1+|x|) sont des fonctions bornées

Ldu = 2 E Ëij(x,

y, t) ?xiaxj E [Ëi,d+1(x,y,t) + Ci(x,t)J?xi t=1

1

+ 2

D(x, t) + Ëd+1,d+1(x, y, t)u

Ci(x,l) = Ed ?azyz 1(x, y, l) . En faisant recours à l'intégrale d'Itào,

y=x

l'équation (1) peut être écrite comme suit

Z t

u(x, l) = f(x) + 0 (Ls + Ls)u(x, l)ds

d r ?u r

+ E f Fi(x, ds) ?xi (x, s) + f Fi(x, ds)u(x, s)

r=1

En effet, les intégrales de Stratonovich sont représentées par

Z0

r au r ôu 1 au

Fi(x, ods) = Fi(x, ds) + (F(x, t), )

?xi o axi 2 axi

fr au 1 r d ?2u
F
i (x, ds) + Ëj (x, x, s) ds

o ?xi 2 ( fo 0 i axi?xj

r d ?Ëij ?u i,d+1 ?u

+ + Ë (x, x, s) ds

Jo ?yi y=x ?xj

?xi

j=1

+f

r?Ëz?(x,y,s) udsl

o ?y y=x /

37

De façon similaire, nous avons

lot

Fd+1(x,ods)u = J t Fd+1(x, ds)u + 2 { f t [Ëd+1(x,x,s)?xjids

f

t d+1 d+1 1

o J

d t

En substituant ces relations dans l'équation (1), nous obtenons l'équation (4). Inversement, soit u(x, t) un C2- processus continu satisfaisant l'équation représentée par les intégrales d'Itào suivantes

u(., t) = f + f Ësu(s)ds + E f Fi(., ds)?x + f t Fd+1(., ds)u(s).

i=1

Si la fonction u(x, t) est une C2 - semimartingale, elle est représentée par

l'équation (1), en remplaçant Ls par Ës - LsLs est définie par l'équation 3.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo