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Diversité génétique et fréquences alléliques des gènes Pfmsp1 et Pfmsp2 des isolats provenant d'enfants asymptomatiques et symptomatiques de la région de Lastourville au sud est du Gabon


par Moski MORISHO
Université des sciences et techniques de Masuku - Master 2 Recherche 2022
  

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I.3. Agents pathogènes

Le paludisme est causé par un protozoaire appartenant au genre Plasmodium. Il existe de très nombreuses espèces de Plasmodium (plus de 140), touchant diverses espèces animales, dont cinq espèces sont habituellement retrouvées en pathologie humaine : P. falciparum, P. vivax, P. ovale, P. malariae et P. knowlesi qui demeure un parasite habituel des singes d'Asie qui s'est avéré être responsable d'une zoonose. Ces cinq espèces diffèrent par des critères biologiques, génétiques, cliniques, ainsi que par leur répartition géographique et leur capacité à développer des résistances aux antipaludiques.[8]

1.4. Cycle de développement

P. falciparum est un parasite hétéroxène ayant un cycle évolutif diphasique dont une phase de multiplication asexuée chez l'homme (son hôte intermédiaire) et une phase de multiplication sexuée chez l'anophèle femelle (son hôte définitif).

1.4.1. Phase sexuée:

Au cours d'un repas sanguin chez un individu infecté, l'anophèle femelle ingère des gamétocytes à potentiels sexuels. Ces derniers, transportés dans la glande salivaire s'échappent rapidement de leur enveloppe érythrocytaire. Une fois déglutis, ils parviennent dans l'estomac de l'anophèle. Les gamétocytes mâles se différencient en microgamètes (4 à 8) rendus mobiles par un processus d'ex flagellation, tandis que les gamétocytes femelles se différencient en macro-gamètes (ovules). La rencontre de ces gamètes produit un zygote mobile: l'ookynète. Celui- ci pénètre dans la paroi intestinale et s'implante sous la paroi stomacale en formant l'oocyste. A l'intérieur de cet oocyste (brève phase diploïde) se forment plusieurs sporoblastes, dans lesquels se développent des milliers de sporozoïtes par sporogonie. Ces sporozoïtes haploïdes et mobiles perforent la coque de l'oocyste, puis passent dans l'hémolymphe pour aboutir au niveau des glandes salivaires où ils vont acquérir leur pouvoir infectieux. Cette phase dure une quinzaine de jours, suivant la température extérieure [9].

1.4.2. Phase asexuée ou schizogonie

La phase humaine du cycle de développement de Plasmodium est constituée de deux parties : un cycle exo-érythrocytaire et un cycle érythrocytaire.

v Cycle exo-érythrocytaire: Cette première phase du cycle chez l'Homme se déroule au niveau hépatique. Lors d'une piqure, l'anophèle femelle portant des sporozoïtes infectieux dans sa salive les injecte dans un capillaire. En moins d'une demi-heure, ces sporozoïtes migrent rapidement vers le foie via la circulation sanguine, et envahissent les hépatocytes dans lesquels se déroule la phase hépatique. Dans les hépatocytes, les sporozoïtes se développent en trophozoïtes qui subissent une multiplication immédiate (schizogonie hépatique) pour donner des schizontes renfermant des mérozoïtes. A maturité, les schizontes hépatiques éclatent et libèrent des milliers des mérozoïtes dans la circulation sanguine, capables d'infecter les globules rouges. La phase exo-érythrocytaire est asymptomatique et dure 10 à 15 jours. Cependant, chez certaines espèces plasmodiales (P. ovale, P. vivax), on retrouve des persistances hépatiques (hypnozoïtes) qui peuvent rester cachées plusieurs mois ou années sans se multiplier pour reprendre le cycle plus tard: le stade cryptozoïte.

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