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Diversité génétique et fréquences alléliques des gènes Pfmsp1 et Pfmsp2 des isolats provenant d'enfants asymptomatiques et symptomatiques de la région de Lastourville au sud est du Gabon


par Moski MORISHO
Université des sciences et techniques de Masuku - Master 2 Recherche 2022
  

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GENERALITES SUR LE PALUDISME

I.1. Définition

Le paludisme (du latin paludis c'est-à-dire marais) encore appelé malaria (de l'italien mal'aria c'est-à-dire mauvais air) est une érythrocytopathie parasitaire très répandue dans le monde, notamment en Afrique sub-saharienne où le risque de transmission est le plus élevé. Cette maladie parasitaire est causée par un protozoaire du genre Plasmodium et transmise à l'homme par la piqure infectante d'un vecteur, moustique hématophage du genre Anopheles (anophèle femelle).

I.2. Epidémiologie du paludisme.

A l'échelle mondiale, environ 241 millions de cas de paludisme ont été enregistrés en 2020 dans 85 pays d'endémie palustre contre 227 millions en 2019 et la majeure partie de cette augmentation provenait des pays de la Région africaine de l'OMS[4]. La femme enceinte et le foetus sont plus vulnérables face au paludisme. Cette vulnérabilité découle de la baisse de l'immunité maternelle, de la séquestration placentaire qui est à l'origine de la réduction du poids du nouveau-né (surtout pour les primipares)[5]. La morbidité maternelle est surtout due à l'anémie. La mort in-utero du foetus, des avortements et des accouchements prématurés sont également des conséquences fréquentes du paludisme gestationnel. Malgré les efforts considérables dans la lutte contre cette endémie, elle constitue une lourde charge pour les pays en voie de développement, car la prise en charge et la prévention de celle-ci demandent un gros investissement de la part des pouvoirs publics et même du patient [6]. La répartition géographique varie en fait d'un continent à l'autre, d'un pays à l'autre, d'une région à une autre, d'un village à un autre etc. Actuellement, près de la moitié de la population mondiale est à risque pour le paludisme [7]. L'incidence des cas de paludisme (c'est-à-dire les cas pour 1000 habitants à risque) est passée de 81 en 2000 à 59 en 2015 et 56 en 2019, avant de remonter à 59 en 2020. L'augmentation en 2020 a été associée à une interruption des services pendant la pandémie de COVID-19. Au niveau mondial, près de 96 % des décès dus au paludisme ont été enregistrés dans 29 pays. Six pays ont concentré un peu plus de la moitié des décès dus au paludisme dans le monde en 2020 : le Nigéria (27 %), la République démocratique du Congo (12 %), l'Ouganda (5 %), le Mozambique (4 %), l'Angola (3 %) et le Burkina Faso (3 %) [1]

Figure 1 : Répartition géographique globale du paludisme [1]

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