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Etude de caractéristiques socio-sanitaires associées au diabète de type 2 dans la ville de Lubumbashi. cas du centre diabétologie Mellitus/CEDIA


par Ibrahim Mulolo Makenga
Institut supérieur des techniques médicales de Lubumbashi  - Licence 2022
  

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8.1.2. LES MOYENS

v Restriction calorique

Compte tenu de la fréquence de la surcharge pondérale dans le diabète de type 2 et du rôle physiopathologique joué par l'insulino-résistance induite par cette surcharge pondérale, on peut affirmer que le contrôle et la restriction des apports caloriques constituent, dans la majorité des cas, le dénominateur commun des mesures diététiques. Face à ce constat, différentes stratégies ont fait leur apparition : régimes traditionnels, régimes sélectivement restrictifs en glucides ou en lipides... La plupart de ces stratégies sont décevantes à long terme ; en effet, des régimes à très basse teneur calorique entraînent une perte de poids rapide allant de pair avec une forte diminution de la glycémie, mais on constate que cette dernière remonte dès que le poids se stabilise. En revanche, les régimes à restriction calorique modérée s'accompagnent d'une baisse glycémique plus progressive et durable.

C'est ce type de régime qui est recommandé, d'une part, parce que les résultats à long terme sont meilleurs et, d'autre part, parce que les pertes de poids trop rapides (supérieures à 4 kg par mois) s'accompagnent d'une perte de masse maigre, de fatigue, éventuellement de carences et, à moyen terme, d'un effet rebond. Ceci témoigne de l'adaptation à la restriction calorique par une diminution des dépenses énergétiques qui aboutit au rééquilibrage de la balance énergétique. Cette adaptation relève de plusieurs mécanismes. Il existe une relation linéaire entre la dépense énergétique et le poids, et particulièrement, le poids de masse maigre. La perte de poids contribue donc à diminuer la dépense énergétique de repos. En second lieu, la diminution de la ration alimentaire est associée à une diminution de la thermogenèse alimentaire, au moins dans sa composante obligatoire. Enfin, le coût de l'activité physique étant lié positivement au poids mobilisé, la perte de poids réduit les dépenses énergétiques dues à l'activité physique. En revanche, le rendement énergétique du travail musculaire accompli ne diffère pas avant et après perte de poids (Université Numérique Francophone des Sciences de la Santé et du Sport, 2011). En outre, la composition du poids perdu sous l'effet des régimes restrictifs touche à la fois la masse grasse et la masse maigre, et la contribution respective de ces masses au poids perdu varie considérablement d'un sujet à l'autre. D'une façon schématique, plus la masse grasse initiale du sujet soumis à une restriction calorique est importante, plus la contribution de la masse grasse au kilo de poids perdu sera élevée.

v La balance glucides/lipides

La détermination du niveau énergétique d'un régime hypocalorique ne suffit pas pour définir totalement le régime. En effet, l'apport alimentaire doit respecter un certain équilibre entre macronutriments : glucides, protides et lipides. Les apports conseillés en protéines sont de l'ordre de 15 % de la ration énergétique totale, ce qui correspond, en général, à l'apport constaté dans l'alimentation spontanée. Ensuite, il convient de choisir les apports optimaux en glucides à faible et fort pouvoir hyperglycémiant, et entre acides gras saturés, polyinsaturés et mono-insaturés. Pour couvrir les besoins énergétiques du système nerveux et des tissus gluco-dépendants, il est nécessaire de fournir un minimum de 140 g de glucides par jour. En outre, si on veut éviter de trop stimuler la néoglucogenèse, déjà en suractivité lors d'un diabète de type 2, il est important de maintenir un apport en glucides supérieur à 40 % des calories totales. Si cette valeur minimale fait l'objet d'un consensus, ce n'est pas le cas pour la valeur maximale. En effet, une augmentation de la proportion de glucides au-delà de 55 % de l'apport énergétique amènerait à une proportion de lipides inférieure à 30 %, et donc une altération de la palatabilité des aliments, celle-ci étant liée en grande partie à l'apport lipidique. Nous l'avons déjà vu, la réduction des excursions glycémiques postprandiales est très importante dans l'équilibre du diabète de type 2. Pour y parvenir, on peut agir sur plusieurs facteurs.

v Le poids corporel

Il a été montré qu'une perte de poids d'au moins 10 % est associée à une baisse globale des glycémies pré- et postprandiales. Cela semble indiquer que l'amélioration de la glycémie postprandiale après une perte de poids n'est due qu'à la baisse de la glycémie à jeun, car on sait qu'une glycémie donnée est toujours dépendante, au moins en partie, de la glycémie qui la précède (Polonsky et al., 2014). Il apparaît donc qu'une perte pondérale n'entraîne qu'une faible amélioration des glycémies postprandiales, mais reste importante pour la glycémie à jeun. Toutefois, la notion de poids doit être discutée avec chaque patient. En effet, il est préférable de parler de poids « raisonnable » à atteindre, car il est souvent inutile d'imposer des mesures de restriction calorique à des diabétiques en léger surpoids exempts de dyslipidémie et ayant une pression artérielle normale. Il est alors préférable de substituer aux mesures quantitatives des recommandations purement qualitatives.

v La quantité de glucides ingérés à chaque repas

Celle-ci conditionne en partie la montée de la glycémie postprandiale. En effet, 50 g de glucides alimentaires entraînent une réponse glycémique deux fois plus forte que celle d'une quantité deux fois moins importante (Jenkins et al., 2016). Cette constatation plaide en faveur d'une limitation de l'apport en glucides au cours de la journée, ainsi qu'un étalement de celui-ci en respectant les repas quotidiens habituels et, éventuellement, en y ajoutant des collations interprandiales. Cependant, suite à la constatation que l'absence ou la présence de collations n'entraîne aucune différence à long terme au niveau glycémique chez les patients diabétiques de type 2 (Monnier et al., 2002), on considère que c'est au patient de déterminer, en fonction de ses préférences personnelles, s'il est nécessaire de fragmenter les prises alimentaires par l'ajout de collations ; ceci en prenant en compte le moment de la journée. En effet, la collation de milieu de matinée n'a que peu d'intérêt pour un diabétique de type 2, elle peut même aggraver les dérives hyperglycémiques suivant le petit-déjeuner, point faible de la journée chez la plupart des diabétiques (Monnier et al., 2012). Les collations en fin d'après-midi ou en début de nuit (avant le coucher) sont justifiées s'il y a un risque hypoglycémique à ces moments-là, risque rencontrer notamment chez les patients traités par insulino-sécrétagogues.

v La nature de ces glucides

On sait que des quantités identiques de glucides contenues dans des aliments différents peuvent conduire à des réponses hyperglycémiques très variables (Jenkins et al., 2018). L'index glycémique (IG) reste, à ce jour, la méthode de référence pour estimer le pouvoir hyperglycémiant d'un aliment. Il s'agit d'un critère de classement des aliments contenant des glucides, basé sur leurs effets sur la glycémie durant les deux heures suivant leur ingestion. L'IG d'un aliment est donné par rapport à un aliment de référence auquel on attribue l'indice 100 : du glucose pur (Foster-Powell et Brand-Miller, 2019).

Sont classés hyperglycémiants (index de plus de 50), par exemple, le riz à cuisson rapide (85), le pain blanc (70) et les bananes (60). Parmi les aliments à faible index glycémique, on retrouve les flocons d'avoine (40), les figues sèches (35) et les haricots verts (30).

Les recommandations classiques pour limiter les excursions glycémiques postprandiales consistent à privilégier la consommation d'aliments ayant des index glycémiques faibles. Ainsi, la majorité des apports glucidiques devrait être assurée par des féculents (riz, pâtes, légumes secs, pommes de terre...), du lait, des fruits ou des légumes ; la consommation de pain, notamment le pain blanc, devra être contrôlé car son pouvoir hyperglycémiant est voisin de celui du saccharose.

La consommation d'aliments contenant des glucides très hyperglycémiants ne doit pas être interdite chez le patient diabétique de type 2, mais il est préférable de rester dans des limites raisonnables. Par conséquent, les pâtisseries ou les confiseries ne doivent être consommées que de manière occasionnelle. Et il est également préférable d'éviter la consommation d'aliments à fort pouvoir hyperglycémiant aux moments de la journée où les dérives hyperglycémiques sont les plus marquées (Monnier et al., 2012), ce qui est, en général, le cas après le petit-déjeuner, période caractérisée par une montée excessive de la glycémie qui est due à l'hyperproduction de glucose hépatique qui passe par un maximum en fin de nuit (Bolli et Gerich, 2014) et à l'effet hyperglycémiant des aliments du petit-déjeuner qui sont souvent à index glycémique élevé en France. En revanche, les aliments à pouvoir hyperglycémiant élevé, tel que le pain, pourraient être réservés aux repas où le risque d'excursion hyperglycémique postprandiale est plus faible : déjeuner ou dîner. Cependant, la simple connaissance du pouvoir hyperglycémiant des aliments glucidiques à partir des index glycémiques semble insuffisante car ceux-ci peuvent varier sous l'influence de plusieurs facteurs : la cuisson, l'ébullition, le broyage, la réduction en purée ou en compote, ainsi que tous les autres procédés susceptibles d'entraîner une dégradation mécanique ou thermique des aliments amylacés, augmentant le pouvoir hyperglycémiant (Monnier, 2019).

À l'inverse, certains procédés industriels sont destinés à réduire le pouvoir hyperglycémiant des aliments ; c'est ce qui est obtenu lorsque l'on remplace une partie des glucides par des édulcorants. C'est à partir de ces substituts que sont fabriqués les produits dits « allégés en sucres ».

v La place du fructose dans l'alimentation

Le saccharose est composé pour moitié de glucose et de fructose. Cependant, depuis quelques dizaines d'années, en Amérique du Nord, un procédé d'isomérisation enzymatique du glucose en fructose à l'échelle industrielle a été développé et utilisé par l'industrie agro-alimentaire. Ce procédé aboutit à des sirops de maïs dits « enrichis en fructose » ; en effet, la forme la plus couramment utilisée contient 55 % de fructose. Or, l'utilisation de ces sirops a augmenté en Amérique du Nord ; des études ont donc été menées afin de savoir si le fructose était plus bénéfique que le glucose. Le rôle prédominant du fructose peut être expliqué par le métabolisme particulier de cet hexose. Le fructose est transporté dans l'hépatocyte, où il est initialement transformé en fructose-1-phosphate sous l'action de l'enzyme phosphofructokinase, caractérisée par une très haute affinité pour le fructose, puis scindé en trioses-phosphate (glycéraldéhyde-3-phosphate et di-hydroxyacétone-phosphate) par l'enzyme aldolase B. La haute activité de ces deux enzymes, qui ne sont pas contrôlées par l'insuline, et l'absence de rétrocontrôle sur ces réactions a pour conséquence que la quasi-totalité du fructose ingéré est transformée en trioses-phosphate dans l'hépatocyte. L'ingestion de fructose en quantité importante entraîne donc une production massive de triosesphosphate dans les hépatocytes, et, secondairement, une stimulation de la néoglucogenèse, de la synthèse de glycogène (glycogénogenèse) et de la synthèse de novo d'acides gras. Les acides gras néo-formés dans l'hépatocyte représentent une portion mineure du métabolisme du fructose, mais peuvent avoir des conséquences fonctionnelles importantes en participant à la sécrétion de VLDL-triglycérides (lipoprotéine de très basse densité) et à la déposition de triglycérides intrahépatiques. Chez l'homme, plusieurs études, portant chacune sur de petits nombres d'individus, ont évalué les effets d'un supplément de fructose. Ces études ont généralement été effectuées en condition d'apport énergétique largement supérieur aux besoins nécessaires, et avec des apports de fructose très importants (correspondant au contenu en fructose de plusieurs litres de soda par jour). Ces études ont clairement indiqué qu'un excès d'apport alimentaire sous forme de fructose pouvait entraîner une augmentation des concentrations de triglycérides à jeun et postprandiales, une stimulation de la lipogenèse hépatique de novo, une résistance hépatique à l'insuline et une intolérance au glucose. On observe aussi une déposition de triglycérides «ectopiques», c'est-à-dire stockés dans le cytoplasme de cellules non adipocytaires, en particulier au niveau du foie et des muscles. De tels dépôts de lipides ectopiques semblent être, de manière générale, en relation étroite avec le développement d'une résistance à l'insuline. S'il apparaît clairement qu'un excès de sucrose (saccharose) ou de fructose peut perturber le métabolisme, lipidique en particulier, dans des conditions expérimentales, il faut cependant garder à l'esprit qu'il existe une grande diversité dans notre population, autant en ce qui concerne les facteurs génétiques que l'environnement (Tran et Tappy, 2012).

v La teneur en fibres des aliments

L'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail (ANSES) définit les fibres alimentaires ainsi :

§ Des polymères glucidiques (DP = 3) d'origine végétale, associés ou non dans la plante, à de la lignine ou à d'autres constituants non glucidiques (polyphénols, cires, saponines, cutine, phytates, phytostérols...) : cellulose, hémicellulose, gommes végétales, pectines, inuline, lignine...

§ Des polymères glucidiques transformés (physiquement, enzymatiquement ou chimiquement) ou synthétiques (DP = 3) : fructooligosaccharides, oligofructoses, amidon résistant... DP = degré de polymérisation (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail, 2012).

En outre, les fibres alimentaires ne sont ni digérées, ni absorbées dans l'intestin grêle. Elles présentent l'une au moins des propriétés suivantes :

ü Augmentation de la production des selles ;

ü Stimulation de la fermentation colique ;

ü Diminution de la cholestérolémie à jeun ;

ü Diminution de la glycémie et/ou de l'insulinémie post-prandiale(s).

v ALIMENT TENEUR EN G/100 G D'ALIMENT

Céréales :

· Pain de mie complet 7,23

· Pain de mie blanc 2,96

· Riz complet 2,16

· Flocons d'avoine 1,68

Légumineuses :

· Haricot blanc 6,30

· Petit pois 6,00

· Pois chiche 4,80

· Lentille 4,20

Légumes :

· Artichaut 5,05

· Chou vert 2,40

· Pomme de terre 2,21

· Carotte 2,00

· Laitue 1,83

Fruits :

· Amande 12,60

· Groseille 7,40

· Pruneau 5,83

· Noix 5,70

· Banane 3,10

· Poire 3,03

· Pomme 1,95

· Fraise 1,87

· Tomate 1,41 (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail, 2013).

La teneur en fibres alimentaires semble agir sur la disponibilité des glucides alimentaires (Monnier, 2002). En effet, l'ajout de fibres alimentaires semble améliorer les glycémies (Chandalia et al., 2020). D'un point de vue quantitatif, l'apport total en fibres alimentaires devrait se situer aux alentours de 20 à 30 g par jour, soit une supplémentation de 10 g car l'alimentation spontanée n'apporte que 10 à 20 g de fibres par jour. Ce niveau s'avère en général suffisant pour obtenir le résultat escompté, tout en évitant les effets indésirables (ballonnements, nausées, diarrhées...) rencontrés à des doses plus élevées. Pour cette supplémentation, il est préférable d'utiliser des aliments naturels, car les fibres, contenues dans les céréales complètes ou les légumes secs, ralentissent l'hydrolyse des glucides assimilables qui sont enveloppés dans le réseau fibreux et dont la destruction partielle est nécessaire pour que les polysaccharides soient lysés par les enzymes de l'appareil digestif. À l'inverse, l'ajout de fibres sous forme de poudre ou de granulés semble être beaucoup moins efficace.

v Apports protidiques

Nous l'avons vu, les calories d'origine protidique doivent représenter environ 15 % de l'apport énergétique global. En revanche, chez les patients soumis à des régimes de restriction calorique, il est conseillé de porter ce pourcentage à 20 % afin d'éviter de négativité la balance azotée. À l'inverse, cet apport doit être limité chez les patients ayant une néphropathie diabétique, même si elle ne s'accompagne pas d'altération de la filtration glomérulaire ; chez les sujets micro- ou macroprotéinuriques, la ration protidique devrait être comprise en 0,6 et 0,8 g/kg de poids corporel idéal. Cette mesure semble ralentir l'évolution de la néphropathie vers l'insuffisance rénale chronique.

v Apports en minéraux, vitamines et antioxydants

Lorsque l'apport alimentaire est équilibré, les besoins sont, en général, largement couverts. Cependant, l'apport sodé doit être réduit en cas d'hypertension et une restriction potassique peut être nécessaire en cas d'insuffisance rénale chronique ou de traitement par inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC). À ce jour, toutes les tentatives de supplémentation en antioxydants, vitamines et minéraux se sont soldées par des échecs quels que soient les objectifs visés :

Protection contre les complications cardiovasculaires, sauvegarde de l'insulino-sécrétion endogène, amélioration de la sensibilité des tissus périphériques à l'insuline et amélioration du profil glycémique en agissant sur la tolérance glucidique postprandiale. Or, une absence d'efficacité ne signifie pas absence de toxicité (Franz et al., 2013). Il est donc préférable d'éviter toutes les préparations « miraculeuses » dont la sécurité d'emploi est loin d'être prouvée.

v En cas d'activité physique

En général, une activité physique normale ne nécessite pas d'apport glucidique complémentaire, car il est rare qu'un diabétique de type 2 pratique une activité physique intense. Toutefois, lors d'une marche prolongée à un rythme soutenu, un supplément de 7 g/h de glucose (soit l'équivalent d'une biscotte) peut s'avérer nécessaire ; on doublera cet apport lors d'activité physique de type sport de loisir.

Selon les recommandations de l'HAS en 2014, la pratique d'activité physique hebdomadaire se résume :


·Pour les 18-65 ans : au moins 30 minutes d'activité physique d'intensité modérée, au minimum 5 jours par semaine ;


·Pour les plus de 65 ans : au moins 30 minutes de marche à minimum 3 fois par semaine. La marche normale est considérée comme une activité physique d'intensité modérée.

Chez les sujets âgés ou chez ceux ayant des difficultés de mobilité, la moindre augmentation du niveau d'activité procure un bénéfice, tant que celle-ci est tolérée du point de vue cardiovasculaire et n'augmente pas le risque de complications liées au pied diabétique (Gonzalez B. et Al, 2010).

v La place des édulcorants

Le Larousse définit un édulcorant comme une « substance d'origine naturelle ou de synthèse donnant une saveur sucrée ».

On distingue deux catégories d'édulcorants (Clarisse et al., 2019) :

ü Les édulcorants de masse, également appelés édulcorants de charge, ou polyols : on retrouve, au sein de ce groupe, l'isomalt, le sorbitol, le mannitol et le xylitol. Ce sont des sucres-alcools obtenus par hydrogénation de matières amylacées ou du saccharose ; ils ont un effet de masse qui leur permet de remplacer le saccharose, le glucose ou le fructose, au sein d'un aliment. Leur pouvoir sucrant (PS) est proche de celui du sucre de table (saccharose) ;

ü Les édulcorants de synthèse, également appelés édulcorants intenses, artificiels ou non nutritifs : on peut trouver, entre autres, la saccharine, le cyclamate, l'aspartame et l'acésulfame K. Ils sont obtenus par synthèse chimique ou sont extraits de végétaux. Leur pouvoir sucrant est très supérieur à celui du saccharose.

La prise en charge diététique et l'activité physique constituent la pierre angulaire du traitement initial du diabète et doivent être renforcés à chaque étape de la prise en charge thérapeutique.

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