Résumé :
De nombreux événements de l'histoire
économique ont suscité des débats sur le rôle de la
politique monétaire et des régimes de taux de change. La
suppression des barrières étatiques, l'interdépendance des
marchés financiers internationaux, la répétition et la
propagation des crises financières ont conduit à
reconsidérer les options de régime de change et à
clarifier les arbitrages qu'elles recouvrent, et de plus, les autorités
monétaires et la politique économique les décideurs ont
déjà pris des décisions sur ce qu'il convient d'adopter.
Ce régime de change montre l'hésitation et la méfiance. Le
système post-Bretton Woods a été marqué par une
ruée vers la flexibilité. Les pays sont désormais libres
d'adopter le régime de taux de change qui répond le mieux
à leurs besoins. Depuis, la question n'a pas perdu de son
actualité et s'est sans cesse renouvelée avec de nouvelles
perspectives de recherche. Au Maroc, il ne s'agit plus du choix du fixe ou du
flottant, mais du degré de fixe ou de flexible à conserver, et le
Maroc a fait deux pas vers un système plus flexible, arrimant le dirham
à un panier de devises. Devises, principalement EUR (60%) et USD (40%).
L'élargissement de la fourchette de volatilité est la
première étape vers un régime de flottement
géré à long terme, bien que les banques centrales aient
joué un rôle important dans le lissage de la volatilité des
taux de change. À long terme, ce virage dotera l'économie
marocaine d'un outil macroéconomique qui pourra agir comme un
amortisseur et faciliter un ajustement rapide à moindre coût. C'est dans cette perspective que le débat
entourant la transition du Maroc vers un régime de taux de change
flottant a refait surface, le FMI affirmant à cet égard que
« en combinaison avec des réformes structurelles, le régime
peut aider le Maroc à relever les défis de la
compétitivité, et peut contribuer à stimuler croissance
à moyen et long terme. »
Mots Clés :Régime de
change, libéralisation de la monnaie, stabilité
macroéconomique, flexibilisation, réforme, Dirham marocain.
Abstract:
Many events in economic history have sparked debates about the
role of monetary policy and exchange rate regimes. The removal of state
barriers, the interdependence of international financial markets, the
repetition and spread of financial crises have led to a reconsideration of
exchange rate regime options and to clarification of the trade-offs they cover,
and furthermore, monetary authorities and Economic policy makers have already
made decisions about what to adopt. This exchange rate regime shows hesitation
and mistrust. The post-Bretton Woods system has been marked by a rush for
flexibility. Countries are now free to adopt the exchange rate regime that best
suits their needs. Since then, the question has not lost its topicality and has
been constantly renewed with new research perspectives.In Morocco, it is no
longer a question of the choice of fixed or floating, but of the degree of
fixed or flexible to keep, and Morocco has taken two steps towards a more
flexible system, anchoring the dirham to a basket of currencies. Currencies,
mainly EUR (60%) and USD (40%). The widening of the volatility range is the
first step towards a long-term managed float regime, although central banks
have played an important role in smoothing exchange rate volatility. In the
long term, this shift will provide the Moroccan economy with a macroeconomic
tool that can act as a shock absorber and facilitate rapid adjustment at a
lower cost.It is in this perspective that the debate surrounding Morocco's
transition to a floating exchange rate regime has resurfaced, the IMF asserting
in this regard that «in combination with structural reforms, the regime
can help Morocco to meet the competitiveness challenges, and can help stimulate
medium and long-term growth.»
Keywords:Exchange rate, currency
liberalization,macroeconomic stability, flexibility, reform, Moroccan Dirham,
|