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Intuition des décideurs : stress test inversé sur le risque du crédit de la bfpme


par Ghadhab Wassim
Institut de financement du développement du Maghreb arabe -  2023
  

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Section 3 : La réglementation du risque de crédit

La fonction d'intermédiation des banques est une activité distinctive et spécifique qui est soumise à une réglementation rigoureuse englobant tous les aspects de l'activité bancaire.

Par conséquent, afin de garantir la stabilité du système bancaire, les autorités de supervision ont mis en place des mesures visant à renforcer la gestion et le contrôle des risques, ainsi qu'à établir des normes réglementaires. Ces réformes ont pour objectif d'améliorer les procédures de gestion des risques et de répondre aux exigences de conformité réglementaire.

1. La réglementation internationale du risque de crédit

La réglementation internationale du risque de crédit joue un rôle crucial dans la stabilité du système financier mondial. Ces réglementations visent à renforcer la résilience des banques, à promouvoir des pratiques de gestion des risques plus rigoureuses et à améliorer la transparence des informations financières.

1.1 La règlementation Bâle I

En Juillet 1988, le Comité de Bâle sur le Contrôle Bancaire a publié un rapport visant à promouvoir une harmonisation internationale de la réglementation bancaire, en particulier en ce qui concerne les fonds propres des banques internationales. Cet accord, connu sous le nom de Ratio Cooke en référence au Président du Comité de Bâle à l'époque, a introduit un ratio de solvabilité comme mesure de la stabilité financière des banques. Il a été élaboré en collaboration avec les représentants du groupe des 10 pays les plus industrialisés.

Dans un contexte marqué par l'instabilité financière, la fragilité du système bancaire, la diversification des activités bancaires et l'intensification de la concurrence, il est devenu essentiel de mettre en place un accord international établissant un niveau minimum de fonds propres. Cet accord vise à renforcer la résilience des banques en leur imposant des exigences en termes de capital, afin de prévenir les risques systémiques et de garantir la stabilité financière à l'échelle mondiale.

L'objectif principal de cet accord est d'améliorer la stabilité du système financier international en introduisant des exigences de fonds propres applicables à toutes les banques. Son objectif ultime est de réduire de manière significative le risque d'insolvabilité et de minimiser les coûts que les investisseurs et les contribuables devraient assumer en cas de défaillance bancaire. Des

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nombreux pays ont intégré les principes de l'Accord de Bâle I dans leur législation, en les adaptant selon leurs besoins spécifiques, ce qui est considéré comme une réussite.

- Le ratio Cooke : en 1988, le premier ratio, connu sous le nom de Ratio de Bâle I ou Ratio Cooke, a été introduit. Ce ratio était calculé en comparant les engagements d'une banque (crédits et autres placements) avec le montant de ses fonds propres (capital apporté par les actionnaires et les bénéfices de la banque). Il était fixé à 8%. Par conséquent, la formule du Ratio Cooke était la suivante :

Total des Fonds Propres

Ratio Cooke = > 8%

Risque du Crédit

- Les pondérations des éléments du bilan : varient en fonction du type de créance et du débiteur, ainsi les pondérations des engagements risqués sont les suivants :

0% pour les créances sur les états membres de l'OCDE

20% pour les créances sur les banques ou collectivités locales d'état membres de l'OCDE

50% pour les créances à garanties hypothécaires

100% pour toutes les autres créances.

- Pour les engagements d'hors bilan : on peut distinguer deux types de pondérations :

Pour les engagements classiques non liés au cours de change et au taux d'intérêt, la pondération se fait en convertissant l'engagement en équivalent crédit à l'aide d'un coefficient de conversion variant de 0 à 100 % en fonction de leur nature, puis en les pondérant selon le statut de la contrepartie.

Pour les engagements liés au cours de change et/ou au taux d'intérêt, l'équivalent risque est calculé comme la somme du coût de remplacement total des contrats représentant un gain, ainsi que du risque de crédit potentiel qui est obtenu en multipliant le nominal par un coefficient de majoration dépendant de la durée résiduelle et de la nature du contrat.

Face à l'évolution complexe des techniques bancaires et à la nécessité de prendre en compte des approches plus qualitatives, la norme Cooke a été critiquée pour son manque de considération envers d'autres types de risques tels que le risque de marché, le risque opérationnel, le risque de liquidité, etc. De plus, la norme se concentrait principalement sur les valeurs comptables des actifs plutôt que sur les valeurs de marché, ce qui a révélé ses limites.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand