4.3.4
Déplacements
Le déplacement des fractures de la clavicule s'explique
par le fait que le fragment médial est ascensionné tiré
par le muscle sterno-cleïdo-mastoïdien qui s'insère dessus, et
l'autre fragment est déplacé vers le bas, tiré par le
poids du bras, ce qui aboutit à un chevauchement ou une
baïonnette[15].
Dans notre étude, indépendamment de leur
siège, la proportion de fractures déplacées était
supérieure à celle des fractures non déplacées. Le
même phénomène avait été rapporté par
Postacchini et al.[2]. Nous avons remarqué dans notre série que
les déplacements en chevauchement étaient les plus
fréquents (62,2%) suivis de ceux en baïonnette (35,4%). Les
mêmes constats avaient été rapportés par
Gankpé[4] qui avait retrouvé 62,4% de fractures
chevauchées et 24,1% fractures en baïonnette.
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