4.1.3
Répartition selon l'âge et le sexe
Selon les résultats de notre étude, l'âge
moyen des fractures de la clavicule est de 35 #177; 14,8 ans. Cette moyenne
d'âge est proche de celles rapportées par :
- Robinson et al. [12](29,5 ans),
- Gankpé[4] (29,5 ans),
- Ebraheim et al. [34] (34ans),
- Ennaciri[35] (36,5 ans).
Dans notre série, les fractures de la clavicule
étaient plus fréquenteschez les adultes jeunes entre 15 et 30 ans
avec une prédominance masculine de 83,5% des patients de cette
tranche ; ce pourcentage décroit au fur et à mesure que
l'âge avance. La prédominance féminine rapportée aux
autres tranches d'âge a été constatée. Ces
résultats sont proches de ceux rapportés par Gankpé[4] qui
avait retrouvé une prédominance masculine de 81,6% entre 16 et 30
ans et Khan et al.[9]selon lesquels la plus forte proportion était
retrouvée chez les jeunes de moins de 30 ans.
Dans notre série, 85% des patients étaient de
sexe masculin, soit une sex-ratio égale à 5,76. Cette
prédominance globale du sexe masculin était aussi signalée
par Ahouandogbo[3] à Cotonou au Bénin dans 68% des cas,
Robinson[22](72%),Gankpé[4](81,6%) et Kenza[36] (83%).
4.1.4
Répartition selon l'ethnie des patients
Nous avons constaté une dominance des bariba, suivis
des fon et apparentés puis viennent les nagot et apparentés
en troisième position dans notre série. Les peulhs arrivent en
quatrième position après les nagot et apparentés puis
suivent ensuite les dendi. Cette répartition de la population en
fonction de l'ethnie est conforme aux données démographiques de
la population cosmopolite de Parakou selon l'INSAE [37].
4.1.5
Répartition selon le mode d'admission
L'admission directe représentait 82,1% des modes
d'admissions et les cas référés au CHD-B
représentaient 17,9%. Pour Gankpé[4], l'admission directe
était de 75% dans le même service avec 25% de cas
référés. Ces résultats prouvent une fois encore
l'augmentation des fractures de clavicule au CHD-B et mettent par ailleurs
l'accent sur la réduction notable des cas référés.
Parmi les admissions directes de notre série, 88,2%
venaient de la commune de Parakou versus 11,8% des autres communes. Les 31,4%
des patients référés étaient venus de la commune de
Parakou et les autres communes en avaient référé 68,6% des
cas.
Ainsi, bien que le CHD-B soit le centre de
référence, seuls 17,9% des patients étaient
référés au CHD-B. La prise en charge des fractures de la
clavicule semble être alors facile dans les communes environnantes de
Parakou ; les références étaient surtout
motivées par la complexité des cas.
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