Section 2 : Stratégies parentales
d'encouragement selon les élèves et l'attitude des enquêtes
en situation de cours et en dehors
2.1. Stratégies parentales d'encouragement
Le désir des parents pour la réussite de leurs
enfants, pousse ces derniers à adopter certaines méthodes
susceptibles d'être bénéfiques pour la réussite de
leurs progénitures.
Ainsi, pour cerner ces méthodes et techniques, nous
avons posé aux élèves des questions qui portent sur le
suivi scolaire dans la mesure où « l'histoire scolaire ne doit
pas être pensée en terme de capital culturel pour les jeunes des
familles populaires, mais en termes de capital de mobilisation sur
l'école et à l'école »65.
65Bernard Charlot, (1992) « rapport au savoir et
rapport à l'école dans deux collèges de banlieue. »
In société contemporaines, n°11-12.Pp119-147.
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2.1.1. Le suivi scolaire à la maison
L'apport parental dans le suivi scolaire se fait de
manière variée. Premièrement, les élèves
ayant des parents qui connaissent au moins lire et écrire,
bénéficient des temps de répétition et d'exercice
en plus de ce qu'ils font à l'école.
«Oui, pour les exercices, ils m'aident en utilisant
le tableau, ils écrivent et je recopie »
(EnquêtéE3).
« Oui. Ils lisent mais leçons et me montre en
cas d'erreur. Ils prennent mes cahiers et me demandent si j'ai des devoirs de
maison et ils mettent sur papier mes exercices pour qu'on travail »
(EnquêtéE12).
«Mon père et ma mère m'aident à
faire certains exercices quand ils peuvent, et me font réciter les
leçons » (EnquêtéE14).
Il est nécessaire de noter ici que ceux qui
bénéficient de ce soutien parental sont uniquement les
élèves du niveau primaire car le niveau d'études des
parents se situe pour la majorité entre la 1ère et la
3èmeannée, donc n'est pas suffisant pour aider ceux du
niveau collège ou lycée.
«Ici mes parents non pas dépassez la
3ème année ils vont faire comment pour m'aider,
à Libreville ils m'envoyaient souvent l'argent et me payaient les
cours» (EnquêtéE7).
Deuxièmement : pour ce qui ont des parents qui ne
savent ni lire ni écrire, ils se tournent vers les aînés
qui fréquente ou qui ont fréquenté l'école dans la
famille ou dans la communauté. Et pour d'autre l'aide des
aînés n'est possible que lorsque ceux qui sont au collège
reviennent au village.
« Quand je ne maîtrise pas un mot lorsque je
fais la lecture, ce qui connaisse dans le village m'aident »
(EnquêtéE9).
« Mes grande frère ne sont pas ici mais quand
ils reviennent de Lebamba ils travaillent avec moi »
(EnquêtéE10).
Et troisièmement, dans le cas où les familles
placent un certain espoir de réussite en chaque élève, les
parents, bien que n'ayant pas un niveau requis pour un suivi scolaire pertinent
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leur enfants, tentent de palier à ce handicap culturel
en motivant d'une part les aînés à faire le suivi scolaire
de leur cadets.
«(...) Ils nous demandent de faire nos devoirs, et
mes parents demande à mes frères de m'aider. Ils m'envoient
à leur recherche s'ils ne sont pas à coté pour venir faire
les devoirs avec moi » (EnquêtéE2).
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