WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Rapport au savoir chez les enfants Ba-Bongo du village Matagamatsegue. Enquête sociologique en milieu rural au Gabon.


par Guy Laroche Mombo
Université Omar Bongo - Master II en sociologie 2019
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Section 2 : Stratégies parentales d'encouragement selon les élèves et l'attitude des enquêtes en situation de cours et en dehors

2.1. Stratégies parentales d'encouragement

Le désir des parents pour la réussite de leurs enfants, pousse ces derniers à adopter certaines méthodes susceptibles d'être bénéfiques pour la réussite de leurs progénitures.

Ainsi, pour cerner ces méthodes et techniques, nous avons posé aux élèves des questions qui portent sur le suivi scolaire dans la mesure où « l'histoire scolaire ne doit pas être pensée en terme de capital culturel pour les jeunes des familles populaires, mais en termes de capital de mobilisation sur l'école et à l'école »65.

65Bernard Charlot, (1992) « rapport au savoir et rapport à l'école dans deux collèges de banlieue. » In société contemporaines, n°11-12.Pp119-147.

67

2.1.1. Le suivi scolaire à la maison

L'apport parental dans le suivi scolaire se fait de manière variée. Premièrement, les élèves ayant des parents qui connaissent au moins lire et écrire, bénéficient des temps de répétition et d'exercice en plus de ce qu'ils font à l'école.

«Oui, pour les exercices, ils m'aident en utilisant le tableau, ils écrivent et je recopie » (EnquêtéE3).

« Oui. Ils lisent mais leçons et me montre en cas d'erreur. Ils prennent mes cahiers et me demandent si j'ai des devoirs de maison et ils mettent sur papier mes exercices pour qu'on travail » (EnquêtéE12).

«Mon père et ma mère m'aident à faire certains exercices quand ils peuvent, et me font réciter les leçons » (EnquêtéE14).

Il est nécessaire de noter ici que ceux qui bénéficient de ce soutien parental sont uniquement les élèves du niveau primaire car le niveau d'études des parents se situe pour la majorité entre la 1ère et la 3èmeannée, donc n'est pas suffisant pour aider ceux du niveau collège ou lycée.

«Ici mes parents non pas dépassez la 3ème année ils vont faire comment pour m'aider, à Libreville ils m'envoyaient souvent l'argent et me payaient les cours» (EnquêtéE7).

Deuxièmement : pour ce qui ont des parents qui ne savent ni lire ni écrire, ils se tournent vers les aînés qui fréquente ou qui ont fréquenté l'école dans la famille ou dans la communauté. Et pour d'autre l'aide des aînés n'est possible que lorsque ceux qui sont au collège reviennent au village.

« Quand je ne maîtrise pas un mot lorsque je fais la lecture, ce qui connaisse dans le village m'aident » (EnquêtéE9).

« Mes grande frère ne sont pas ici mais quand ils reviennent de Lebamba ils travaillent avec moi » (EnquêtéE10).

Et troisièmement, dans le cas où les familles placent un certain espoir de réussite en chaque élève, les parents, bien que n'ayant pas un niveau requis pour un suivi scolaire pertinent de

68

leur enfants, tentent de palier à ce handicap culturel en motivant d'une part les aînés à faire le suivi scolaire de leur cadets.

«(...) Ils nous demandent de faire nos devoirs, et mes parents demande à mes frères de m'aider. Ils m'envoient à leur recherche s'ils ne sont pas à coté pour venir faire les devoirs avec moi » (EnquêtéE2).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault