1.4. Perspectives professionnelles et modèles de
réussite
1.4.1. Perspectives professionnelles
Tableau n°16 : répartition des
enquêtés par métier
Métiers
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effectifs
|
|
G
|
F
|
Force de sécurité
|
4
|
0
|
Enseignant
|
1
|
1
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Infirmier
|
0
|
2
|
Autres :
(peu importe le travail - je ne sais pas
encore)
|
6
|
0
|
Total
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11
|
3
|
Source : Données de terrain, Guy Laroche MOMBO, 2019
Suite à la question portant sur les projets
professionnelles avenir, trois types de métiers sont mis en avant par la
majeur partie de nos enquêté : les forces de l'ordre, enseignant
et dans le domaine de la santé (infirmier). Dans ce groupe
d'élève la part de ceux qui souhaitent travailler dans les forces
de l'ordre est la plus importante : quatre sur huit pour les corps habiller, 2
veulent devenir enseignant et 2 autres dans le domaine de la santé.
A l'opposé, la seconde moitié de nos
enquêté est d'une part incertaine voir imprécise sur le
métier dont elle souhaite faire après ses études,
« Je ne sais pas encore»
(EnquêtéE3).
D'autre part, selon eux le choix d'un métier n'est pas
ce qui importe, car un métier reste un métier quel que soit sa
nature.
« Peu importe le travail, je suis prêts à
le faire (...) » (EnquêtéE6)
Par conséquent, on peut dire que pour ces
élèves l'utilité des études est donc à la
foi urgente et abstraite, d'autant plus évanescente que les
élèves vivent une expérience scolaire sans suffisamment
valorisée ou donnée un véritable sens à ce qui leur
arrive. Ainsi, l'utilité de l'école demeure alors sans cesse
différée dans un avenir incertain.
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La relation que ces élèves entretiennent avec le
fait d'apprendre est vide de sens, c'est-à-dire qu'elle ne renferme ni
projet, ni vocation, intégration et même un véritable
intérêt. En effet, cette relation conflictuelle entretenue va donc
conduire les plus fragiles face à des épreuves complexes
(difficiles) à disparaitre, donc à sortir du système
(abandonner) au bout d'un temps. Cette situation va s'observée tout au
long du cursus scolaire par une inadéquation importante entre les
inscrits en 1ère année et ceux en 5ème
année (aux examens) :
«(...) par exemple le fait qu'en
1ère et 2ème année on retrouve un
nombre important d'élèves et à partir de la
3ème année où la demande d'implication au
travail scolaire commence à croitre, un important déclin va
s'observé entre la 3ème et la 5ème
année (abandon, redoublement, etc.). C'est ce qui fait que le nombre
d'inscrit aux examens soit de manière générale entre 0 et
5 candidats et en particulier trois pour cette année »
(Enseignant de 4ème /5ème années)
Par ailleurs, quels sont les sources de motivations qui ont
conduit nos enquêtés au choix de ces différents
métiers ?
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