Déterminants de long terme de dépenses publiques de l'Education en RDC de 1980 à 2009( Télécharger le fichier original )par David TSHILEO Université de Goma RDC - Licence en sciences économiques 2010 |
I.7. MESURE DU DEVELOPPEMENT HUMAIN.Le PNUD a tenté de qualifier les secteurs déterminant qu'il jugeait essentiels au développement humain, mener une existence longue et saine, acquérir une connaissance et avoir accès aux ressources requises pour atteindre un niveau de vie décent. Il a élaboré pour chacun de ces éléments un critère de mesure spécifique, qu'il a intégré dans un indice, indice du développement humain (IDH). Tous les années depuis 1990, il calcul les valeurs de l'IDH dans tous les pays du monde ayant des donnés exploitables et évalue le progrès relatif des nations dans l'évaluation du développement humain, comme l'IDH combine des résultats répondant à des unités de mesure extrêmement différents : - Années pour l'espérance de vie. - Taux d'inscription scolaire - Pourcentage des adultes sachant lire et écrire pour l'éducation et dollars de revenus pour l'accès aux ressources, Chaque résultat doit être converti en un numéro d'indice permettant une totalisation dans une des synthèses comme substitut d'une existence longue et daine de l'IDH, recourt à l'espérance de vie d'un pays a la naissance et compare la progression de cet indice par rapport a d'autre pays19(*). Au delà se ces critères se pose la question centrale de la réalité de l'amélioration apportée par l'IDH entant qu'indice du développement économique ou humain par rapport au PIB par habitant. Le rapport de développement humain de 1990 a soutenu que les deux mesures aboutissaient à des résultats extrêmement différents. D'autres critiques portent sur le choix des égalités de la pondération donne à l'espérance de vie, à l'éducation et au revenu dans l'indice du système substantiel, en corrélation les uns avec les autres. Cette approche permet d'apprécier de façon simultanée, le rôle vital des structures, par nature diverses, dans le processus de développement, qu'il s'agisse des marchés ou des institutions qui s'y rattachent, des gouvernement ou des autorités locales, des partis politiques ou d'autres groupements intervenant sur le terrain des droits civiques, du système éducatif ou disponibilités des début et de dialogue ouvert. I.7.1. Classification du PNUDDans ses rapports sur le développement, le PNUD classe les pays selon la valeur de leur indicateur développement (valeur comprise entre 0 et 1) et distingue 3 groupes : § Les pays à faible développement humain : l'IDH est > 0,5 ; § Les pays à développement humain moyen : l'IDH est compris entre 0,5 et 0,799 ; § Les pays à développement humain élevé : l'IDH est > 0,8. On peut remarquer que les frontières entre développement et sous-développement sont différentes d'une classification à l'autre. Par exemple, la classification des pays pétroliers à faible population varie sensiblement selon la classification utilisée. · Développement économique La croissance économique est une condition nécessaire mais insuffisante pour élever les niveaux de vie de nombreux habitants dans les pays ayant le niveau réduit de PIB par habitant. Elle est nécessaire parce que, faute de croissance, les individus ne peuvent améliorer leur sort que par des transferts de revenu et d'actif provenant d'autrui. Dans un pays pauvre, même si, une faible proportion de la population est extrêmement riche, le potentiel permettant ce type de redistribution est fortement réduit. Toutefois, la croissance économique ne constitue pas une condition suffisante pour générer une amélioration massive de niveaux de vie. Pour moins trois raisons, il est énoncé à partir de l'hypothèse qu'un PIB par habitant supérieur traduit automatique par une élévation du revenu de toutes les familles, voire de la majorité d'entre-elles. En premier lieu, les pouvoirs publics favorisent la croissance économique, non seulement, pour accroître le bien-être de leur concitoyen, mais aussi pour augmenter le pouvoir et la gloire de l'Etat et ses dirigeants. Les gains de la croissance qui sont orientés vers des projets aussi coûteux sont souvent peu bénéfiques pour les citoyens du pays. En second lieu, on peut affecter les ressources à des investissements lourds pour assurer un surcroît de croissance, en reportant à une date ultérieure d'importants gains de consommation. En troisième lieu, le revenu et la consommation peuvent connaître une augmentation dont les avantages peuvent aller, en tout ou en majorité, aux habitants déjà relativement riches/aisés. Pour reprendre un vieux dicton, les riches s'enrichissent et les pauvres s'appauvrissent (Une autre version dit que les pauvres font des enfants). Pour la réalisation de comparaison internationale, la meilleure mesure du PIB par habitant consiste à le calculer en parité des pouvoirs d'achat (PPA). Les évolutions en PPA sont supérieures aux comparaisons exclusivement fondées sur le taux de change du marché, qui tendent à sous-estimés les niveaux de PIB des nations plus démunies. En effet, les taux de change du marché se fondent sur les biens marchands et sur les flux de capital et ne prennent pas en compte les prix nettement inférieur de biens non marchands dans les pays pauvres20(*). Les estimations en PPA obtenus à partir de comparaisons internationales de l'ONU convergent. Ce problème en exprimant le PIB par habitant de chaque pays dans une série commune de ce prix international ». A la différence de la croissance, qui constitue une mesure relativement objective du potentiel économique, le développement économique est un concept normatif. Des chercheurs et des organismes divers proposent, pour assurer le développement, des indicateurs ou des objectifs précis, dont premier chef, l'indice de développement humain, l'IDH. L'objectif du millénaire pour le développement, OMD, se fonde sur une multiplicité d'objectifs et de cibles pour renforcer le bien-être humain au cours de la prochaine décennie. Mais la croissance économique n'est pas une panacée. * 19 Rapport de développement humain de PNUD, 1993, contient un résumé du 1ercritère fait à l'IDH, pp. 104-114 * 20 W. Arthur LEWIS, The theory of economic growth, Homewood, II At win, SA, 1955, pp. 420-421 |
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