Déterminants de long terme de dépenses publiques de l'Education en RDC de 1980 à 2009( Télécharger le fichier original )par David TSHILEO Université de Goma RDC - Licence en sciences économiques 2010 |
I.8. OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT21(*)Comme pour tout concept normatif, les opinions différentes sur ce qu'il faut inclure dans la définition et sur la pondération à donner aux différents objectifs. Mais, en l'absence même d'un accord d'un accord général sur une définition, les décideurs politiques ont besoin de cibles précisées. Une série de cibles de ce type figure dans les objectifs du millénaire pour le développement (OMD). En septembre 2000, 189 pays ont adopté un document aux objectifs étendus, la déclaration du millénaire de l'ONU, aux termes de laquelle ils s'engagent « à faire du droit du développement une réalité pour tous et à mettre l'humanité entière à l'abri du besoin22(*) ». La déclaration fixe un ensemble de huit objectifs correspondant à cet engagement : - Réduire l'extrême pauvreté et la faim ; - Assurer l'éducation primaire pour tous ; - Promouvoir l'égalité de sexe et l'autonomisation des femmes ; - Réduire la mortalité infantile ; - Améliorer la santé maternelle ; - Combattre le VIH/Sida, le paludisme, et d'autres ; - Assurer un environnement durable ; - Mettre en place un partenariat mondial pour le développement. La réussite et l'échec relatifs de la mise en oeuvre des OMD varient non seulement en fonction de cibles spécifiques, mais aussi selon les régions. Les disparités des résultats s'expliquant en partie par les écarts de taux de croissance économiques dans les pays et les régions. I.9. DÉPENSES PUBLIQUES D'ÉDUCATION ET CROISSANCE UN MODÈLE DE CROISSANCE ENDOGÈNE AVEC ACCUMULATION DE CAPITAL HUMAIN DANS UN SECTEUR D'ÉDUCATION PUBLIQUE23(*)C'est dans l'élément de la mémoire que nous avons en premier lieu abordée l'étude des relations macro-économique entre dépenses publiques de long terme. Il s'agit d'examiner plus particulièrement les effets de l'éducation sur la croissance en longue période, en rassurant à un modèle de croissance endogène par accumulation de capital humain dans un secteur d'éducation. Mais construit selon les modalités sensiblement différentes de celles retenues dans la littérature existante. Au début des années 1990, la théorie de la croissance à progrès technique endogène s'était déjà composée comme cadre d'analyse privilégie pour ainsi incontournable, en macro-dynamique, sans toute fois qu'il n'existe encore. A notre connaissance et surprise de modélisation attribuant de manière explicite aux dépenses d'éducation publique, le rôle de moteur de croissance auto-entretenue. La première sanglante de la contribution, proposée tient en ceci que la dynamique de croissance est impulsée par l'Etat, dont le choix d'allocation des ressources budgétaires commande le rythme d'accrétion capital humain contrairement au modèle juridictionnelle, plus ou moins dérivé de celui de Lucas24(*) dans le quel c'est de l'argent privé que relève la décision d'investissement en formation. La théorie de la croissance endogène, récent en apparence nouvelle, prétendait s'être toute entière édifiée dans l'opposition avec la présentation secourent, qu'elle disait avoir dépassé en étant parvenu à endogénéiser le progrès technique à rendre compte du sixième fait styliser Ka dorien et a redéfinir le contenu de l'intervention étatique en économie de marché. En conservant une fonction de production. Cobb-Douglas à la Solow, mais qui combine deux pseudo-fonctions de production C.E.S. sous l'hypothèse de substituabilité entre travail non qualifié et travail qualifié. Cette hypothèse garantie a quelques conditions additionnelles près la convergence asymptotique Vers une écriture générique du type AK de rebelles de la fonctionnelle agrégée choisie la non linéarité complexe de celle-ci obligeant à résoudre le modèle non pas analytiquement mais par simulation numérique sur ordinateur, au moyen d'un algorithme de calcul, en temps discret, des effets variantes sur la croissance de choix alternatif des variables décisionnelles des politiques économiques. Plutôt que de pousser l'investigation plus avant, comme aurait pu et du le faire, le néo-classique convaincu, en tenant par exemple de décrire précisément la dynamique transitionnelle conduisant à l'état stationnaire, notre curiosité s'est un instant arrêtée sur le socle théorique de cette modélisation, pour en interroger la solidité. A y regarder de près trois joints s'avèrent être des problèmes insolubles : 1. Tout le raisonnement repose sur une hypothèse implique «d'argent représentatif» qui laisse sans réponse la question de savoir ce que l'on entend dans une telle formalisation par agent par l'Etat, par marché ou par prix soit en fait quelques unes des concepts-clés de la science économique, 2. En faisant abstraction de cette limite, il reste à expliquer l'existence et la nature au delà du calcul d'un taux d'exposition optimal d'un secteur publique d'éducation dont le fonctionnement ne le différencie en rien du secteur de production privée, en productivité marginale, et prix des marchés des facteurs s'égalise à l'équilibre. 3. En fin le point model de l'axiomatique en l'espace hypothèse de substituabilité entre composantes non qualifiée et qualifiée du travail, relève au fond d'un acte de croyance parce que l'examen approfondit et en partiel de vérification empirique néo-classique sur le sujet conduit, du fait des problèmes techniques qu'elles soulèvent et des résultats tout à fait contradictoires qu'elles proposent à les considérer comme tel. * 21 H. D. PERKINS, Op. Cit., p. 378 * 22 Assemblée générale des Nations Unies : Déclaration du millénaire des Nations Unies, section III, paragraphe 14, 18 septembre 2000 * 23 www.ocde.org: consulté le 05/07/2011 * 24 HEMARN, Dépenses publiques d'éducation et capital humain dans un modèle connexe de croissance endogène». Revue économique. Vol49 n 3p.881-844 Paris |
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