Infrastructures de transport et développement économique au Sénégal( Télécharger le fichier original )par Bocar KANE Institut supérieur des transports supdeco Dakar - Master 1 en transport et logistique 2011 |
2.1.1.3 Le sous-secteur aérienCe qui est du volet aérien, le Sénégal ambitionne de mettre à l'oeuvre une politique aérienne volontariste en cohérence avec la politique d'aménagement du territoire et d'ouverture du pays vers l'Afrique et le monde. Ainsi le gouvernement a engagé la construction d'un nouvel aéroport moderne35(*) avec une capacité estimé à trois millions de passagers par An pour résoudre à terme la lancinante question de saturation de l'Aéroport International Léopold S. SENGHOR et faire de Dakar un hub aérien. Depuis 2000, le cadre institutionnel a été profondément réformé et de nombreux acteurs ont vu le jour et participent à sa gestion. Parmi ces acteurs, l'on peut citer : Le Ministère en charge de Transport aérien qui élabore les politiques et en assure le suivi et le contrôle. L'Agence Nationale de l'Aviation Civile du Sénégal (ANACS) : créée par la loi n°2002-31 du 12 décembre 2002 et organisée par le décret n°2003-384 du 28 octobre 2003, elle est chargée de la gestion, du contrôle et de la réglementation des activités de l'Aviation civile. L'ANACS comprend deux organes d'administration et de gestion, le Conseil de l'Aviation, qui est l'organe délibérant et la Direction générale. Elle dispose d'un budget autonome principalement alimenté par les revenus des redevances aéronautiques et de sécurité ; La Haute Autorité de l'Aéroport LSS (HAALSS) : créée par le décret n°2001-743 du 1er octobre 2000, elle est responsable de la sécurité sur les périmètres tant civiles que militaires de l'aéroport LSS. Elle dispose d'un budget autonome, également alimenté par le revenu des redevances aéroportuaires; L'Agence Nationale de la Météorologie : avec la mission de promouvoir et mettre en oeuvre la politique que définit le gouvernement en matière de météorologie, et donner son avis sur les orientations stratégiques à adopter. 2.1.1.4 Le sous-secteur ferroviaireDans l'ambition de relancer l'exploitation du rail et d'assurer l'inter-modalité rail-route sur le corridor Dakar-Bamako pour faciliter les mouvements de marchandises et surtout pour fidéliser les trafics de l'hinterland, le Sénégal poursuit les projets dans le PST2 concernant la troisième voie, la révolution des gares pour le train de Banlieue et la construction de mur de protection des voies ferrées. Pour la mise en oeuvre de ces politiques, le Sénégal a entamé plusieurs changements dans l'environnement institutionnel et de nouvelles institutions ont vu le jour (tableau4). En effet depuis 2000 plusieurs Ministères se partagent la tutelle technique du secteur : · Le Ministère de la Coopération Internationale, de l'Aménagement du territoire, des Transports Aériens et des Infrastructures, · Le Ministère des Télécommunications, des Tics, des Transports Terrestres et des Transports Ferroviaires, · Le Ministère de l'Economie Maritime, de la Pêche et des Transports Maritimes. · Le Ministère financier intervient dans la gestion du secteur en assurant la tutelle financière. Et plusieurs agences ont été créées et rattachées soit à la présidence ou à la primature, soit aux Ministères sectoriels concernés. Tableau 4 : Les principales agences intervenant dans le secteur
* 35 L'Aéroport International de Blaise Diagne en construction |
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