Connaissances, attitudes et pratiques des élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en matière du VIH/SIDA( Télécharger le fichier original )par Eugène HABARUGIRA ZAWADI Institut Superieur d'Informatique et de Gestion I.S.I.G - Licence 2008 |
2. Les attitudesv Une étude menée par un étudiant de l'ISIG, L2 SP a montré que 59,9% de ses enquêtés étaient prêts à passer le test de dépistage du VIH et prêts à recevoir les résultats du test même passer involontairement2(*)5 En aucun cas le test ne sera réalisé sans l'accord du patient. Il faut savoir temporiser, en laissant l'idée d'un dépistage «faire son chemin» dans l'esprit du patient. La France est le pays Européen où le
dépistage de VIH est le plus développé Le nombre annuel de
sérologie de dépistage effectué en France
métropolitaine a doublé entre 1989 et 1995 passant de 2,5
millions à 5 millions, alors que le pourcentage de
séropositivité des testes effectués passait de 0,97% en
1989 à 0,28% en 1995. Pourtant parmi les 6000 patients ayants
découvert leur infection à VIH en France en 1996, 33%
étaient au stade Sida. Une étude menée en Chine au
près des étudiants en médecine révèle que
les 2/3 des étudiants enquêtés pensent que les PVV on eu ce
qu'il méritaient, 1/3 est pour les mesures de quarantaine et la non
admission des personnes infectées dans les audititoires2(*)6 L'étude montre que
plus de 50% des répondants sont pour la continuité du travail
d'une séropositive et peuvent manger la nourriture
préparée par celles ci2(*)7 3. Les pratiques
Pour les deux tiers soit 63,8% de ceux qui n'ont jamais passés le test, près de ¾ affirment craindre une stigmatisation et ou discrimination en cas d'une séropositivité, alors que le ¼ restant, craigne la connaissance de son statut sérologique.3(*)0 · Une étude menée au Beijing en Chine a montré que 56,2% des chauffeurs taxi et 47,8% des étendant d'hôtel, l'usage du condom interférait avec le plaisir sexuel. La moitié des associations d'origine confessionnelle
veut que la fidélité fasse parti du discours de prévention
ce qui est pour le cas de celles sans orientation religieuse. Ce ci a
été rapporté d'une enquête menée
auprès de 25 associations d'origine confessionnelle3(*)1 · Une enquête transversale de type CAP vis-à-vis de Counselling a été menée de mai à juin 2002 auprès de 158 médecins évoluant au centre hospitalier et universitaire de Brazzaville. L'analyse des données obtenues a donné des résultats suivants : · 43% des médecins effectuent le test VIH/SIDA sans information préalable du patient · 15% des médecins ne donnent aucune information lorsqu' un couple est discordant. · 62% des médecins n'informent pas les patients après réalisation du test. · 32% des médecins informe la famille à l'insu des patients · 56% des médecins ont des difficultés à notifier les résultats de la sérologie au patient. · 76% des médecins n'ont jamais effectués eux-mêmes le dépistage3(*)3 En 2004 une étude sur l'opinion des jeunes scolarisés sur la propagation du VIH/SIDA dans la ville de Goma a été menée par Jean MUKUPI KYAKIMWA KISUSSU et a obtenu les résultats suivants :
67% des jeunes déclarent avoir des copains ou des copines dont seulement 30% ont consommés des relations sexuelles3(*)4. v Une étude menée au Kenya montre que les premières relations sexuelles chez les jeunes interviennent en moyenne à l'âge de 17 ans, mais beaucoup de jeunes sont sexuellement actifs bien plus tôt .Généralement les adolescents(es) des zones rurales sont plus exposés à l'activité sexuelle avant leurs camarades de zones urbaines. Dans quatre zones rurales du pays les chercheurs du centre pour les études sur la famille Africaine ont trouvés en 1994 que 75% des filles avaient eu leur premier rapport sexuel avant l'âge de 16 ans et 27% avant l'âge de 15 ans .Parmi cette catégorie 15% étaient sexuellement actives avant l'âge de 12 ans officiellement 70 à 80% de la population est chrétienne et les autorités de l'église ont constamment exigé les jeunes du pays d'éviter d'avoir les rapports sexuels avant le mariage. Ce pendant ce genre de rapport semblent rependu même chez les jeunes qui fréquente l'église. Une étude sur les jeunes Kenyans célibataires qui vont à l'église et dont l'âge varie de 12 à 24 ans (avec une majorité âgée de 16 à19 ans) dans différentes parties du pays a montré que 64,9% des hommes et 33% des femmes était sexuellement actifs. En outre 30% des jeunes gens ont confirmé avoir plus de 5 partenaires.3(*)5 CHAP II. CONSIDERATION THEORIQUE Ce chapitre fournit les théories nécessaires sur le VIH/Sida II.1. DEFINITION DES CONCEPTSv Connaissance : Selon Petit Larousse, la connaissance est une activité intellectuelle visant à avoir la compétence de quelque chose. Dans notre étude la connaissance est le fait d'avoir les informations sur le VIH/SIDA, c'est-à-dire avoir les informations sur les moyens de contamination et la prévention du VIH/SIDA. v Attitudes : Manière de se sentir, manière d'être à l'égard des autres, posture. v Pratiques : Selon Larousse, la pratique est tout ce qui ne s'en tient pas à la théorie, qui s'attache à la réalité à l'action. Dans notre travail, la pratique sera considérée comme étant tout ce qu'on fait en rapport avec le VIH/SIDA. v Comportement à risque : C'est tout comportement qui expose celui qui l'adopte à contracter le VIH/SIDA3(*)6 v Les élèves : selon Petit la rousse, est élève toute personne qui reçoit les leçons d'un maître, toute personne qui fréquente un établissement d'enseignement. v Personne Affectée : C'est une personne qui souffre sur le plan affectif car un membre de sa famille est séropositif ou décédé du SIDA. Ce sont souvent des personnes démunies et sans soutien. v Personne vivant avec le VIH/SIDA : est un sidéen. v SIDA : Syndrome d'Immuno Déficience Acquises, v Syndrome : Ensemble des Symptômes, Signes d'une maladie v Immuno : (Immunosité) : Résistance, naturelle ou acquise d'un organisme vivant à un agent infectieux ou toxique. v Déficience : Incapacité du système immunitaire à résister aux agents infectieux3(*)7 v Séropositif : Porteur d'un virus dans son Corps. * 25 UMETUKU Patrick : Connaissances, attitudes et pratiques du dépistage sérologique volontaires de la 8ème Région militaire garnison de Goma. Travail de mémoire, Inédit ISIG/ Goma 2008. * 26 Nicole KABAMBA, connaissances, Attitudes et pratique face au VIH/SIDA Inédit, Université Simon Kimbangu / Lubumbashi 2004. * 27 Idem * 28 OMS, ONUSIDA, UNICEF, Vers un accès Universel, étendre les interventions prioritaires liées au VIH/SIDA dans le secteur de la santé Genève, Avril 2007. * 29 Idem * 30 UMETUKU Patrick : Connaissances, attitudes et pratiques du dépistage sérologique volontaires de la 8ème Région militaire garnison de Goma. Travail de mémoire, Inédit ISIG/ Goma 2008. * 31 . Nicole KABAMBA, connaissances, Attitudes et pratique face au VIH/SIDA Inédit, Université Simon Kimbangu / Lubumbashi 2004. * 32 Idem * 33 Médecine D'Afrique noire 2005, vol 52, N°4, P 197-202 * 34 Jean MUKUPU KYAKWIKA KISUSSU, Opinion des jeunes scolarisés sur la propagation du VIH/SIDA dans la ville de Goma : TFC Inédit ISIG 2003-2004 * 35 Les jeunes entre eux (Les jeunes du KENYA et la prévention du VIH/SIDA), opcit. P.3 * 36 KAMBALE Karafuli: Cours d'écologie humaine, Inédit, ISIG/Goma 2009 |
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