III.B.5. LES VARIABLES DE
CONTRÔLE
a) La variable INCIDRATE
Cette variable qui représente l'incidence du VIH dans
la population générale a un coefficient positif et significatif
pour un risque de 5%.
En effet, une augmentation de l'incidence dans la population
générale peut entraîner une augmentation de la
prévalence du VIH chez les IDU.
b) La variable IDUEEFFECTIF
Pour un risque de 5%, le coefficient de cette variable
est positif et significatif. Le nombre des IDU influence la prévalence
du VIH chez les IDU. Du fait de leurs pratiques à risques et de leurs
situations précaires, la corrélation peut paraitre
évidente.
En Europe Orientale et en Asie Centrale, le nombre de
personnes vivant avec le VIH a atteint en 2005 un chiffre estimé
à 1,6 million [990 000-2,3 millions] - une multiplication par 20 en
moins d'une décennie - et la majeure partie des cas infectés
provenait des UDI.
c) La variable IDHVALEUR
Cette variable a un coefficient négatif et significatif
pour un risque de 5%. Elle a donc un effet protecteur important. Un faible
niveau de développement humain implique un faible niveau de protection
sociale et accentuer la précarisation des personnes les plus
vulnérables. C'est pourquoi dans les pays les moins
développés la prévalence du VIH augmente très
fortement.
Remarque : cette étude nous a demandé
beaucoup de travail concernant la recherche d'un bon modèle. Nous avions
trouvé un modèle intéressant qui reliait le taux
d'incidence dans la population générale à nos variables.
Les trois variables étaient significatives dans le sens attendu.
Cependant, sa distribution n'était pas normale. Nous aurions pu aller
plus loin en envisageant un modèle TOBIT car notre variable à
expliquer est un pourcentage (annexe 6)...
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