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Etude de l'impact des politiques de réduction des risques (rdr) des drogues injectables sur le VIH/SIDA

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par Cyicarano Solange, Lamy sophie
Université d'Auvergne - Master Economie de la Santé 2006
  

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I. III. INTERPRETATION ET DISCUSSIONS DES RESULTATS

Variable

Coefficient

(i) P-value

PES

TRAITEMENT

CENTRES

CLIENTS

VALEURIDH

INCIDRATE

IDUEFFECTIF

-3,8710-6

- 0,00314

+ 0,02418

+ 0,000426

- 173,1131

+ 1,20123

+ 1,11.10-5

0,003 **

0,031*

0,041*

0,000***

0,024*

0,013*

0,047*

III.B. LES VARIABLES D'INTÉRÊT

III.B.1. LA VARIABLE «PES»

A un seuil de 5%, cette variable est significative et le coefficient a un signe négatif comme prévu par la littérature. Les programmes d'échanges de seringues ont donc un impact négatif sur la prévalence du VIH chez les IDU: c'est un facteur protecteur malgré que ce coefficient ait une valeur relativement faible.

En effet, bien que la distribution de seringues stériles ait un effet, le partage de seringues semble persister et des attitudes à risques sont encore existantes (réutilisation du matériel d'injection).

III.B.2. LA VARIABLE «TRAITEMENT»

Le traitement a un coefficient négatif et significatif pour un seuil de 5%. C'est un facteur protecteur conformément à la littérature (cf introduction).

L'accès aux traitements limite les pratiques d'injection à risques, donne un accès facilité aux informations, aux personnels soignants et permet aux IDU de se raccrocher au système social.

Le développement de l'offre de traitement de la dépendance à la drogue semble donc être l'un des éléments contribuant à une diminution de la transmission du VIH chez les UDI.

III.B.3. LA VARIABLE «CENTRE» :

désigne le nombre de centre de traitement de toxicomanie dont dispose le pays.

Cette variable est significative pour un risque de 5%. Son coefficient a un signe positif contrairement à ce qu'on attendait.

La qualité de ces centres peut varier d'un pays à l'autre notamment concernant la dispensation de programmes de sensibilisation et d'informations.

De plus, dans certains pays où les lois sont très répressives, la fréquentation de ces centres est limitée.

Cela pourrait expliquer l'impact positif sur la prévalence du VIH.

C'est pourquoi l'impact de cette variable sur la prévalence du VIH peut être

III.B.4. LA VARIABLE «CLIENTS» :

représente le nombre d'IDU qui reçoivent un traitement de substitution.

Cette variable est significative pour un risque de 5%. Son coefficient a un signe positifcontrairement à ce qu'on attendait.

Cette variable peut apparaitre donc comme un risque. Comme pour la variable «centre», la variabilité du contenu des politiques RdR peut modifier son impact selon les pays. D'autre part, la tendance générale à une augmentation de la consommation d'héroïne, des attitudes de polytoxicomanie et de ses pratiques à risques peut limiter son impact. Enfin, le mésusage des traitements de substitution (pratiques d'injection du Subutex et de la Méthadone) peut accentuer cette tendance.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus