I. III. INTERPRETATION ET DISCUSSIONS DES RESULTATS
Variable
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Coefficient
|
(i) P-value
|
PES
TRAITEMENT
CENTRES
CLIENTS
VALEURIDH
INCIDRATE
IDUEFFECTIF
|
-3,8710-6
- 0,00314
+ 0,02418
+ 0,000426
- 173,1131
+ 1,20123
+ 1,11.10-5
|
0,003 **
0,031*
0,041*
0,000***
0,024*
0,013*
0,047*
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III.B. LES
VARIABLES D'INTÉRÊT
III.B.1. LA VARIABLE «PES»
A un seuil de 5%, cette variable est significative et le
coefficient a un signe négatif comme prévu par la
littérature. Les programmes d'échanges de seringues ont donc un
impact négatif sur la prévalence du VIH chez les IDU: c'est un
facteur protecteur malgré que ce coefficient ait une valeur relativement
faible.
En effet, bien que la distribution de seringues
stériles ait un effet, le partage de seringues semble persister et des
attitudes à risques sont encore existantes (réutilisation du
matériel d'injection).
III.B.2. LA VARIABLE
«TRAITEMENT»
Le traitement a un coefficient négatif et significatif
pour un seuil de 5%. C'est un facteur protecteur conformément à
la littérature (cf introduction).
L'accès aux traitements limite les pratiques
d'injection à risques, donne un accès facilité aux
informations, aux personnels soignants et permet aux IDU de se raccrocher au
système social.
Le développement de l'offre de traitement de la
dépendance à la drogue semble donc être l'un des
éléments contribuant à une diminution de la transmission
du VIH chez les UDI.
III.B.3. LA VARIABLE
«CENTRE» :
désigne le nombre de centre de traitement de
toxicomanie dont dispose le pays.
Cette variable est significative pour un risque de 5%. Son
coefficient a un signe positif contrairement à ce qu'on attendait.
La qualité de ces centres peut varier d'un pays
à l'autre notamment concernant la dispensation de programmes de
sensibilisation et d'informations.
De plus, dans certains pays où les lois sont
très répressives, la fréquentation de ces centres est
limitée.
Cela pourrait expliquer l'impact positif sur la
prévalence du VIH.
C'est pourquoi l'impact de cette variable sur la
prévalence du VIH peut être
III.B.4. LA VARIABLE
«CLIENTS» :
représente le nombre d'IDU qui reçoivent un
traitement de substitution.
Cette variable est significative pour un risque de 5%. Son
coefficient a un signe positifcontrairement à ce qu'on attendait.
Cette variable peut apparaitre donc comme un risque. Comme
pour la variable «centre», la variabilité du contenu des
politiques RdR peut modifier son impact selon les pays. D'autre part, la
tendance générale à une augmentation de la consommation
d'héroïne, des attitudes de polytoxicomanie et de ses pratiques
à risques peut limiter son impact. Enfin, le mésusage des
traitements de substitution (pratiques d'injection du Subutex et de la
Méthadone) peut accentuer cette tendance.
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